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Les enquêtes du commissaire Brunetti tome 13 sur 30

William Olivier Desmond (Traducteur)
EAN : 9782757802786
312 pages
Points (06/03/2008)
3.28/5   127 notes
Résumé :
Le dottor Carlotti hait copieusement sa patiente Maria Grazia Battestini. Comme tous ceux qui se voient contraints de la côtoyer, car la vieille femme est aussi avare qu'acariâtre. C'est toujours à reculons qu'il se rend à sa consultation hebdomadaire. Mais ce jour-là, exceptionnellement, il ne se fait pas malmener, pour la simple et bonne raison qu'il la découvre assassinée dans son appartement vénitien, mis sens dessus dessous. A l'exception d'une pièce : la chamb... >Voir plus
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Challenge plumes féminines 2023 – n°40

Suite de mes fouilles sur youtube, j'ai ainsi trouvé une nouvelle auteure à découvrir. Comme d'habitude, je n'ai même pas relu le résumé de façon à ne pas me laisser distraire s'il est trop bavard.

Le début de l'intrigue est très long à se mettre en route. L'auteure nous noie dans les détails de la vie de certains personnages et avec tous les noms à rallonge des Vénitiens (signora, …). J'ai perdu le fil assez régulièrement pour le reprendre quand l'enquête refaisait surface. le style de l'auteure est malgré tout agréable et son commissaire Brunetti m'intrigue par sa manière de procéder. Par ailleurs, l'auteure prend un malin plaisir à nous balader dans Venise et ses canaux, j'ai fini par m'y faire malgré l'absence de plan. Malgré un début long, j'ai suivi avec intérêt l'enquête du commissaire Brunetti. Jusqu'à la fin, je l'ai écouté sans trop chercher plus que ce qu'il racontait. Et j'ai bien fait car j'étais loin de me douter de cette résolution. Grâce à Brunetti, nous apprenons à mieux connaître le fonctionnement juridique et politique de Venise. Même l'appartenance à Venise est très spécial, ce n'est pas comme les Corses mais pas loin. Ce commissaire est un joyeux mélange entre Adamsberg et Montalbano. le rythme est lent mais on ne s'ennuie jamais, malgré les scènes de vie de famille de Brunetti. Il m'a quand même fallu un petit temps d'adaptation pour ce personnage et son enquête, ainsi que pour le ton utilisé par le lecteur. Il doit être d'origine italienne car il prononce tous les noms (rues ou personnes) avec l'accent et les titres de chacun correctement énoncés.

Comme vous l'aurez compris, ce tome a été une excellente découverte malgré un début un peu long. Je ne connaissais pas cette série mais je vais m'y pencher de plus près, d'autant plus que d'autres titres sont dispo en audio. Un polar comme je les aime, même si certaines descriptions m'ont paru un peu longues, où nous visitons un nouvel endroit avec ces us et coutumes tout en résolvant une enquête. Je vous conseille donc de découvrir cette série et son auteure américaine vivant à Venise, surtout si vous êtes amateurs d'Adamsberg.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le moins que l'on puisse dire c'est que la mort de Maria Battestini ne va faire pleurer personne car cette vieille dame de 84 ans était une véritable plaie pour tout le monde.
Odieuse et méprisante envers son personnel, sa famille, ses voisins et les commerçants du quartier, elle ne sera pas regrettée, même si son meurtre a été particulièrement horrible.
Guido Brunetti étant en congés, c'est un de ses collègues qui se charge de résoudre ce crime et il boucle l'affaire en un éclair. Mais la coupable toute désignée, la bonne d'origine roumaine, n'est peut-être pour rien dans cette histoire….
C'est sous un soleil accablant que le commissaire Brunetti va reprendre l'affaire à son retour de vacances, et il va pénétrer dans les sombres secrets d'une dame âgée unanimement détestée.
Ce volume, tout comme les précédents, nous confrontent à la corruption qui semble avoir envahi absolument tous les domaines et tous les niveaux de la société Vénitienne.
Le rythme est lent, mais cette balade dans Venise qui semble écrasée sous un soleil de plomb m'a beaucoup plu.
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Revêche, acariâtre, pingre, méchante, insultante, Maria Battestini, vénitienne octogénaire, n'a pas laissé de malheureux autour d'elle en se faisant assassiner. Son médecin va s'éviter les pénibles visites hebdomadaires, sa nièce va récupérer son appartement et ses voisins vont retrouver la tranquillité. Pour le lieutenant Scarpa, l'affaire est simple et vite résolue. Maria Battestini a été assassinée par sa femme de ménage roumaine. D'ailleurs, elle a tenté de quitter le pays le jour même, a été retrouvée dans un train avec sur elle une forte somme d'argent et, si elle s'est tuée accidentellement en fuyant la police, ce n'est qu'une preuve de plus de sa culpabilité.
Pourtant, quand elle rentre de Londres où elle a passé trois semaines, la signora Gismondi ne croit pas à cette version des faits. Pour elle, Florie, la bonne roumaine, ne peut être coupable. Elle peut le prouver et est bien décidée à se faire entendre par la police. C'est finalement le commissaire Brunetti, frais et dispos après des vacances familiales en Irlande, qui saura entendre ce qu'elle a à dire et décidera de chercher un autre coupable.


Après une longue pause, me revoilà à Venise en compagnie de Guido Brunetti que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir. Comme d'habitude, il enquête sur un service administratif -ici, le Service de la Commission Scolaire- et la corruption n'est jamais loin.
Malgré une victime antipathique à souhait, Brunetti entame son enquête sans a priori, bien décidé à arrêter le coupable quel qu'il soit. Pour cela, il peut compter sur l'aide de son fidèle Vianello qui s'initie peu à peu aux méthodes (douteuses) de la signora Elettra mais aussi sur les moments de pause que lui procurent ses enfants et sa femme Paola fine cuisinière.
Chaleur accablante, chantage, corruption, travail clandestin, avocate véreuse, Brunetti a fort à faire pour démêler les fils d'une enquête qui va le questionner sur les motivations d'un meurtre.
Le rythme est lent mais pas ennuyeux et c'est toujours un bonheur de se promener dans les ruelles étroites et sur les canaux de Venise. Une bonne enquête, un bon moment de lecture.
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Une victime odieuse, un lieutenant de police plus occupé par sa carrière que par la quête du vrai coupable, un commissaire dont on se prend tout de suite de sympathie, entouré d'une équipe aux méthodes un peu douteuse mais que l'on ne peut s'empêcher d'approuver. le tout parsemé de visites de Venise et de cuisine italienne…
Le rythme n'est pas trépident mais on ne s'ennuie jamais… Un bon polar au suspens bien maintenu et la vraie raison du meurtre bien dissimulée jusqu'à la fin. A conseiller sans hésitation !
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Donna Leon «Dissimulation de preuves : une enquête du commissaire Brunetti» (Calmann-Lévy, 2007 ; trad de l'anglais, original publié en 2004).

Je l'avais déjà lu en avril 2008, sa relecture occasionnelle n'est due qu'à un «faute de mieux sous la main» que tout(-e) addict(-e) à la lecture comprendra.
L'auteur vit à Venise et consacre donc ses romans à cette ville. le cadre général de l'enquête se place dans le contexte de corruption généralisée qui caractérise l'Italie de nos jours encore plus fortement que par le passé, ce qui fait que le commissaire Brunetti doit batailler contre sa hiérarchie pour enquêter à sa guise (thème récurrent, devenu un lieu commun du roman policier).

L'auteur profite du type de narration (enquête) pour exposer un problème social qui lui tient à coeur : ici, il s'agit de ces pauvres émigrés en provenance d'Europe de l'Est (plus précisément de la Roumanie), victimes du racisme et des préjugés et qui sont désignés coupables avant même que l'enquête ait lieu.
Le lecteur a également droit à de larges scènes de la vie privée du commissaire, entre sa femme, sa fille et son fils. In fine, le commissaire Brunetti ne se laisse pas impressionner, et il démasque le vilain Rossi. Comme la victime assassinée était une harpie encore plus odieuse que son assassin...

C'est bien écrit, bien enlevé, truffé d'observations judicieuses sur le mode de vie actuel, mais ça finit par ne plus répondre aux critères d'un «bon» roman policier.
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Quatrième de couverture:

Le dottor Carlotti hait copieusement sa patiente Maria Grazia Battestini. Comme tous ceux qui se voient contraints de la côtoyer, car la vieille femme est aussi avare qu'acariâtre. C'est toujours à reculons qu'il se rend à sa consultation hebdomadaire. Mais ce jour-là, exceptionnellement, il ne se fait pas malmener, pour la simple et bonne raison qu'il la découvre assassinée dans son appartement vénitien, mis sens dessus dessous. A l'exception d'une pièce : la chambre de la femme de ménage roumaine... qui s'est curieusement volatilisée. Elle est bientôt repérée à la gare alors qu'elle tente de regagner son pays d'origine. Mais elle échappe à la police et passe accidentellement sous un train. Sur elle : une grosse somme d'argent et des faux papiers. Pour Scarpa, qui remplace le commissaire Guido Brunetti en vacances, l'affaire est pliée. Pas pour Brunetti qui, dès son retour, s'emploie à traquer le vrai coupable. Même s'il rassemble des indices, il ne parvient cependant pas à cerner le profil du meurtrier. Jusqu'à ce que sa femme Paola se remémore la Bible et les sept péchés capitaux... Avec l'aide de Vianello et Elettra, il fait fi des considérations hâtives pour découvrir les motifs cachés du meurtre de la vieille dame.
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Il fallait être fou pour reprendre un commerce florissant dans cette ville,
pensa-t-elle.
Aussi bon qu'on soit,
aussi pertinentes qu'aient été les améliorations que l'on apportait,
dix, sinon vingt ans plus tard, il y avait encore des clients
pour se plaindre que c'était beaucoup mieux du temps de Roberto et Franco ̶
ou de Pinco Pallino, pour prendre un autre exemple.

Les deux nouveaux propriétaires ̶ elle n'avait pas retenu leurs noms ̶
étaient tout aussi charmants que les anciens,
proposaient les mêmes vins, faisaient même de meilleurs sandwichs ;
mais quelle que soit la qualité de leurs produits,
ils étaient condamnés à passer leur vie professionnelle à subir la comparaison
avec des normes remontant à l'on ne savait quelle antiquité
et à être jugés en dessous de celles-ci,
du moins jusqu'à ce que tous les anciens clients soient morts ou aient déménagé :
devenus à leur tour la norme, c'est alors à eux que l'on comparerait (défavorablement) leurs successeurs,
quels qu'ils soient.
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.../...
- Non, s'excusa-t-elle. J'ai eu un coup de fil du vice-questeur.
Et comme si cette justification ne suffisait pas, elle ajouta :
- Il m'a demandé de rédiger une lettre pour lui, et il s'est montré très pointilleux sur le choix, des mots.
Elle se tut, attendant de voir lequel des des deux ne résisterait poser la question.
Ce fut Vianello.
- Et avez-vous la liberté de révéler la nature de cette lettre ?
- Grands dieux, non ! Sans quoi tout le monde saurait qu'il postule pour un poste à Interpol.
.../...
- Ma loyauté vis-à-vis du vice-questeur m'interdit de vous répondre, monsieur, dit-elle de ce ton de pieuse sincérité qui évoquait automatiquement les prêtres et les politiciens dans l'esprit du commissaire.
.../...
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Il arrivait que des pauvres accumulent des fortunes cachées pendant toute une vie
faite de privations quotidiennes, des fortunes constituées sou après sou, renoncement après renoncement. Et c'étaient des proches qui en héritaient, ou l'Église. Ils devaient passer le plus clair de leur temps à compter,
se rendit compte Brunetti, à compter et à dire non à tout à ce qui n'était pas strictement nécessaire à leur survie matérielle. Ils ne goûtaient aucun plaisir, ne satisfaisaient aucune envie tandis que passait la vie. Ou pis encore, ils ne trouvaient leur plaisir que dans sa négation et l'accumulation qui en était la conséquence, et leur seul désir était de voir grossir leur tas.
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Qu'est-ce qui peut être le plus agréable à boire pendant qu'on regarde le soleil se coucher, assis sur la terrasse en compagnie de la personne que l'on adore le plus au monde et que l'on se dit que la vie n'a pas de plus grande joie à vous offrir que la compagnie de la personne en question ?
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