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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai passé un bon moment de lecture, c'est entraînant, on en apprend beaucoup sur la vie à Mexico, ses coutumes et moeurs (trafiquants, prostitution, police corrompue), la religion (pourtant je ne suis pas fan mais là c'est super bien passé), la pauvreté... ainsi que sur la vie de Frida Kalho et Léon Trotski puis Diego Riviera son mari, c'est assez romancé j'ai bien aimé.

L'auteur a mis en place une histoire bien sympa avec un thriller qui nous tient en haleine, des meurtres de prostituées qui se font tatouées la Santa Muerte (culte présent au Mexique) sur la peau et en parallèle des profanations d'églises.

Nous avons également une inspectrice en oeuvre d'art qui recherche un tableau réalisé par Frida Kalho et offert à Trotski en 1940 avant son assassinat...

L'auteur nous dévoile, à nous lecteur, qui se cache derrière les meurtres avant que les personnages ne le découvrent eux même. le thriller en lui-même n'est pas des plus INTENSE, on se laisse piéger et on apprécie enfin, pour moi en tout cas, ça a bien marché !

Je suis très contente d'avoir découvert ce livre, en savoir plus sur la Santa Muerte et sur Frida aussi.

Ce côté historique sur Frida et Léon (même si c'est romancé et pas forcément les faits tel qu'ils se sont déroulés) j'aime beaucoup. J'aurai tout de même aimé que l'on nous en dévoile plus, que cela soit plus approfondis sur : la politique, les moeurs, les corruptions. On a une impression de survol, tout va vite et pas forcément poussé dans le récit.

Une lecture « sympa », j'ai passé un bon moment à Mexico.
Lien : http://auboudoirdecandyshy.o..
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Fraîchement débarquée à Mexico, Daniela Ackerman a du pain sur la planche : elle est chargée de retrouver un tableau inconnu de Frida Kahlo, un autoportrait dédié à son amant, Léon Trotski, qui a à peine eu le temps d'être découvert avant d'être dérobé.
Dans une ville sous haute tension suite à des dissensions entre mouvements religieux et alors qu'ont lieu de sordides meurtres de prostituées, Daniela devra naviguer à vue pour retrouver les traces de l'oeuvre, guidée en cela par Freddy Ramirez, un journaliste passionné de Frida, qui s'est lancé dans la rédaction d'un roman racontant la brève mais intense passion entre l'artiste et Trotski.
Amatrice de la peintre mexicaine, j'avais l'ouvrage de Gregorio Leon sous le coude depuis un moment déjà. L'auteur prévenant dès son exergue de la liberté qu'il allait prendre vis-à-vis de l'Histoire, je n'attendais pas une exactitude historique, mais bien une licence assumée.
Ma déception ne vient donc pas de là.
En regard de la thématique, j'espérais retrouver dans cette lecture l'ambiance, l'atmosphère de Kahlo, ses passions, ses douleurs, ses couleurs, sa fougue... Or le résultat n'a pas été à la hauteur de mes attentes. le style de Gregorio Leon m'a paru bien plat et terne, ses personnages bien quelconque... Même son Trotski et sa Frida semblent transparents...
Reste sa peinture de la ville de Mexico, ville pleine de contradictions et d'inquiétudes, mais qui ne suffit pas à sauver l'ensemble du livre.
Sans doute avais-je mis la barre trop haut, mais au final, j'ai oublié « L'Ultime secret de Frida K. »aussi rapidement que je l'ai lu.
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On m'avait dit grand bien de ce polar mexicain et j'avais lu quelques critiques assez élogieuses. Je suis donc fort marri d'écrire ici que je me suis ennuyé. Que de longueurs ! Que de parenthèses inutiles, d'à-côtés superflus et d'histoires dans l'histoire qui embrouillent sans servir l'intrigue principale ! Ce n'est pas un polar raté, ni mauvais, mais ni "flamboyant" ni "palpitant", comme certains journaux ont pu l'écrire et les première et quatrième de couverture le reprendre. Tout au plus une lecture légère sans doute assez vite oubliée.
Les parties les plus intéressantes sont celles qui concernent le culte religieux de la Santa Muerte (voir par exemple, ce qui est dit sur Wikipedia) et la vie à Mexico. Pour le premier, ce culte existe réellement. Il est bien sûr rejeté par toutes les religions officielles, et au Mexique, les heurts entre partisans de l'un et croyants des autres sont fréquents et violents. Comme l'est la ville de Mexico, dans laquelle personne ne s'émeut de la disparition d'une jeune femme, une de plus, peut dire un flic ou la procureure, a fortiori si cette jeune femme est stripteaseuse et/ou prostituée. L'inspecteur Machuca qui vient de perdre sa fille de 18 ans ne l'entend pas ainsi, et malgré sa fatigue, le peu de moyens dont il dispose et le jeu pas très clair des narcotrafiquants, il tente d'éclaircir cette histoire.
Malgré cela, des bons points, la sauce ne prend pas et jamais le livre ne décolle totalement soit vers un thriller, soit vers un polar social ou sociétal, soit vers un livre déjanté. Il hésite beaucoup, longtemps pour finalement rester en surface de tous ces genres. Gregorio Leon a sans doute voulu mettre tout cela dans son roman, mais le dosage n'est pas satisfaisant.
PS : il est beaucoup question de l'histoire de Frida Kahlo et Leon Trotsky, mais ce livre est très loin d'égaler le magnifique travail fait par Leonardo Padura dans son excellentissime L'homme qui aimait les chiens, que je ne peux que vous conseiller si vous êtes tentés par l'histoire de l'assassinat du révolutionnaire russe et une bribe de celle de Frida Kahlo. Même si vous ne l'êtes pas d'ailleurs, n'hésitez pas, vous serez conquis.
Lien : http://lyvres.over-blog.com/
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L'ultime secret de Frida K. est un petit roman policier facile à lire et sans grande prétention littéraire, mais il a le mérite de mettre l'accent sur la relation amoureuse qui s'est nouée entre la peintre impétueuse de 30 ans et le révolutionnaire en exil Leon Trotski (1879/1940) alors âgé de 58 ans.

Le roman oscille donc entre époque contemporaine pour l'enquête de Daniela et de Machuca et fin des années 30 pour l'histoire d'amour entre Frida et Trostski.
Pour qui ne connaît pas bien la vie de Frida Kahlo, le livre apporte un minimum d'informations, et c'est ce qui a suscité mon intérêt.
On y découvre que Frida fut très choquée par la tromperie de son mari Diego lorsqu'il eut une affaire avec sa soeur Cristina.
Cela pourrait avoir précipité Frida dans les bras de Trotski qu'elle ne manquait pourtant pas d'appeler El viejo. On découvre que Trotski avait une passion pour les lapins et les cactus… ce qui permit de justifier quelques sorties coquines sous couvert d'aller chercher des cactus.
Les rapports de Diego Rivera avec le révolutionnaire russe (qu'il a aidé à obtenir l'asile politique au Mexique, et que Frida et lui hébergent dans leur maison bleue de Coyoacán) se dégradent, Diego reprochant amèrement à Trotski de ne pas l'avoir soutenu pour être nommé secrétaire de la Ligue mexicaine.
C'est Frida qui décida de mettre fin à la relation avec Trotski en juillet 1937. Celui-ci aurait alors été chamboulé tel un jeune adolescent par cette rupture et aurait écrit une lettre de 9 pages à Frida "lui disant qu'il était fou amoureux d'elle, qu'elle avait été sa seule et authentique Révolution avec un R majuscule."
Frida choisit quand même d'offrir à son ancien amant un autoportrait, où elle apparaît absolument magnifique, confiante, séductrice... Lire et voir la suite sur mon blog :

http://coquelicoquillages.blogspot.fr/2012/10/gregorio-leon-lultime-secret-de-frida-k.html
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
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Roman intéressant du point de vue historique sur Frida Kahlo, Diego Rieveira et Trostki. Sinon la partie de l𠆞nquête se passant à notre époque sur fond de narcotrafiquants et de vol d’un tableau est un peu tiré par les cheveux. J𠆚voue que j𠆚i un saute des pages sur la fin pour obtenir le dénouement qui n𠆚 rien d𠆞xtraordinaire.
C𠆞st un livre qui se lit très simplement sinon.
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