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Critique de morin


L'histoire se déroule en juillet. Une chaleur humide et étouffante s'est abattue sur Venise et sa région. Fatigué Brunetti supporte de moins en moins cette chaleur.
Afin d'éviter que Pucetti, son jeune collègue, ne commette une "bavure" durant l'interrogatoire d'un fils de notable vénitien Brunetti simule un malaise. Il profite de cet incident pour demander au vice-questeur l'autorisation de prendre quelques jours de congés.

Il part à San Erasmo , dans une maison appartenant à la famille de sa femme. Il y est accueilli par le gardien Davide Casati.
Pendant une dizaine de jours une amitié va lier les deux hommes qui passent ensemble des heures sur la lagune à ramer et à se baigner.
Mais Casati disparaît. Il est retrouvé mort, sous son bateau renversé.

Le repos est terminé pour Brunetti. Il décide d'enquêter sur cet homme : Qui était-il ? quelles sont les raisons pour lesquelles il est venu vivre à San Erasmo ?

Dans sa première partie ce roman est différent des ouvrages précédents. le cadre de l'histoire n'est plus ni le commissariat ni le domicile de Brunetti mais la lagune. Casati lui fait découvrir les abeilles, lui parles des poissons, des oiseaux, des avirons. Dans son écriture l'auteure nous fait ressentir la lenteur des heures passées par ces deux hommes.
Dans la deuxième partie, on retrouve le Brunetti des ouvrages précédents. Il cherche à connaître les raisons de l'explosion survenue il y a plusieurs années et dont les conséquences ont brisé en partie la vie de Casati.

Dans cet ouvrage Donna Leon reprend un thème qui lui est cher et qu'elle a déjà abordé dans deux ouvrages précédents "Réquiem pour une cité de verre" et "Mort en terre étrangère" : la pollution des sols et de l'eau dans la région de Venise. Une pollution provoquée sciemment, souvent criminelle, entraînant des dommages important tant au niveau des humains que de la faune et de la flore.
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