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Citations sur Une enquête du commissaire Brunetti : En eaux dangereuses (19)

Brunetti finit par admettre cette pensée insoutenable : une femme à l’article de la mort, mise à la rue parce que n’ayant pas les moyens de se payer l’hôpital. Où était-on, nom de Dieu, en Amérique?!

(Calmann Levy, p.57)
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_C'étaient des paysans, n'est-ce pas ?
_Oui.
_Alors, ils vivaient probablement dans cet énorme village du Frioul dénommé Poverta (pauvreté).
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La polenta, il le savait, était ce qui assurait la survie de ses ancêtres tout l'hiver ; la polenta, mais aussi les grandes roues de fromage et les salamis et jambons dans lesquels s'étaient métamorphosés leurs cochons. Il se remémora aussi les plantes et les herbes aromatiques sauvages qui n'avaient de noms qu'en dialecte, que plus personne ne nommait ou dont on avait perdu le souvenir. Sans compter les tisanes à base de roses musquées, efficaces contre les rhumes et censées prévenir certaines maladies.

Il n'avait appris que bien plus tard que ces roses étaient riches en vitamine C, ce qui expliquait leurs vertus contre les refroidissements et la grippe pendant ces hivers interminables. Jusque dans les années cinquante, les gens mouraient encore de faim dans les villages les plus pauvres du Frioul. Ainsi la famille de sa mere était-elle venue s'installer à Venise ; son grand- pere travaillait comme serveur et sa femme s'occupait de leurs cinq enfants.
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Il s’interrogea aussi sur la différence entre cette questure et toutes les autres du pays. Les personnages sont les mêmes, que ce soit du côté des policiers ou de celui des criminels. Les membres de la police, indépendamment de leur échelon, passent leur vie en quête d’avancement et leurs amitiés sont régies par ces promotions, car les informations ne sont jamais gratuites, et la confiance et les confidences ne servent que de monnaies d’échange.

(Calmann Levy, p.94)
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Il se redressa contre la tête de lit et sirota son café. « Bénie sois-tu, lui dit-il avec la plus grande sincérité. Tu ne peux pas imaginer combien j’aime ça, être couché ici et jouir de ce si simple plaisir.
— Je suppose que tu entends par là ma présence », suggéra-t-elle.
Il s’apprêtait à répliquer par une plaisanterie, mais il pensa qu’il valait mieux lui dire la vérité. « Ta présence, bien sûr. Mais aussi le fait que, jour après jour, année après année, tu aies encore ce genre de petites attentions envers moi. » Puis, poursuivant sur le mode de la franchise, il précisa : « De temps à autre. »
Paola changea de ton et expliqua, avec le plus grand sérieux : « Cela me fait tellement plaisir de te voir heureux – et, craignant de tomber dans le sentimentalisme, elle se leva en déclarant : Il fait déjà chaud. Es-tu vraiment obligé de porter une veste ? »
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Et en ces temps de gravissime crise économique, qui irait mettre son poste en péril en dénonçant les abus ou harcèlement d'un collègue, voire d'un supérieur ? Faire profil bas, surtout faire profil bas. Et attendre.
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Les gens n'aiment pas les prêches, même s'ils sont d'accord avec les prêcheurs.
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La discrétion était une qualité aussi rigoureusement ancrée en lui que les compartiments étanches d'un navire. Ces cloisons devaient exister, sinon les liquides risquaient de passer d'un secteur à l'autre, et de ne créer que contamination et ruine autour d'eux .
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C'était comme si. elle avait payé son dû et qu,'on lui avait restitué son apparence.
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Il partirait un jour à la retraite : quelqu'un prendrait sa place et les gens continueraient à se faire du mal, à se flouer et s'entretuer.
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