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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est pour faire plaisir à sa belle-mère que le commissaire Brunetti accède à la requête de sa meilleure amie, la comtesse Lando-Continui, qui lui demande de se pencher sur une affaire vieille de quinze ans.
A cette époque, Manuela, la petite-fille de la comtesse, était une adolescente belle comme un coeur, cavalière émérite, chérie par sa grand-mère. Et puis, une nuit, elle est tombée dans le canal San Boldo, a été repêchée par un passant fortement alcoolisé, et s'est réveillée à l'hôpital avec le cerveau endommagé. La comtesse n'a jamais cru, ni à la tentative de suicide, ni à l'accident. Selon elle, quelqu'un a poussé Manuela et elle voudrait connaître le fin mot de l'histoire avant de mourir.
Touché par la vieille dame et par Manuela, Brunetti s'adjoint les services de la commissaire Claudia Griffoni, embobine le vice-questeur Patta et obtient son aval pour commencer une enquête dont les pistes sont bien froides.

Vingt-cinquième enquête et premier cold case pour le plus célèbre des commissaires vénitiens.
Si les indices sont minces et les témoins peu fiables, Brunetti est persévérant, curieux et désireux d'aider une des personnalités de Venise, généreuse donatrice, mécène et soucieuse du présent et de l'avenir de la ville.
Comme à son habitude, Donna Leon en profite pour égratigner le monde politique, dénoncer la corruption, les méandres de la bureaucratie et s'inquiéter du sort réservé aux immigrés.
Encore une fois, le commissaire trace son bonhomme de chemin, sans agitation inutile, nous emmenant avec lui sous la pluie automnale dans les ruelles de Venise, à sa table en famille ou dans ses lectures érudites. Et petite nouveauté, il délaisse son fidèle Vianello au profit de sa collègue Claudia.
Un opus réussi, tranquille, presque serein malgré le drame qui a frappé la jeune Manuela. Lire une des enquêtes de Donna Leon, c'est retrouver des amis, s'imprégner de la magie de Venise et passer un bon moment loin de son quotidien. Toujours un plaisir.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre de Donna Léon et j'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Brunetti et tout son petit monde, sa femme Paola, la brillante signora Elletra, le cavaliere Patta et bien sûr Venise. L'intrigue n'est pas très fouillée et on découvre assez vite qui est le coupable. Mais malgré cela la magie de Venise contée par Donna Léon opère toujours et j'ai passé un bon moment de lecture.
Lien : http://carnetdenoisette.cana..
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Bon, on va pas se mentir, l'ambiance propre aux policiers de D.Leon est là : la description de Venise, de sa gastronomie ou des relations sociales est présente. Mais c'est tout. l'énigme n'est pas vraiment recherchée, ni fouillée, même si l'histoire est émouvante. Ce livre donne le sentiment d'avoir été écrit parce qu'il le fallait... je mets cela sur un petit coup de fatigue de l'auteur, et je ne perds pas la foi pour autant :-)
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Allié par sa femme à la noblesse vénitienne, Brunetti accepte pour aider une vieille comtesse vénitienne de s'intéresser à l'"accident" survenu à sa petite fille 15 ans plus tôt : elle a failli se noyer après une chute dans le canal. Sauvée de justesse, son cerveau a été atteint et elle garde à tout jamais l'âge mental d'une enfant de 7 ans. La comtesse ne croit pas qu'il s'agissait d'un accident : elle veut absoluement savoir ce qui s'est réellement passé.
Brunetti va prendre à coeur ce "cold case" et déclencher quelques effets inattendus. Une enquête calme et posée, sans beaucoup d'action et où Venise est un personnage central de l'histoire. Comme d'habitude, nous partageons aussi la vie familiale heureuse et paisible du commissaire. Rien d'enthousiasmant mais honnête.
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Très au fait des problèmes de logement à Venise, la Comtesse Lando-Continui, grande amie de la belle-mère du commissaire Brunetti, recherche des fonds afin de financer la rénovation d'appartements qui seront ensuite loués à des prix modiques à de jeunes couples vénitiens. Au cours d'une des soirées de gala consacrées à cette oeuvre, elle demande à Brunetti de passer la voir prochainement pour lui faire part d'une question qui la taraude depuis des années.

Suite à cette rencontre, le commissaire accepte d'enquêter sur l'accident qui est arrivé quinze ans auparavant à Manuela, la petite-fille de la comtesse. Tombée dans un canal, Manuela a été sauvée in extremis, mais a gardé des séquelles irréversibles : la jeune femme d'une trentaine d'années a l'âge mental d'une fillette de sept ans. La grand-mère de Manuela est persuadée qu'il s'agit d'un crime et non d'un simple accident et elle veut connaître la vérité avant de mourir.

Brunetti n'est pas seulement ému par cette demande. Son instinct le pousse à demander la réouverture de l'enquête et c'est rapidement chose faite, grâce à l'aide d'Ellettra (vraie magicienne quand il s'agit d'accéder à des informations essentielles pour l'enquête, sans attendre les autorisations administratives nécessaires) et de Claudia Griffoni, la collègue de Brunetti, également très efficace.

Je ne vous en dirai pas davantage sur l'enquête elle-même sinon que l'on y retrouve les ingrédients qui font la saveur des romans de Donna Leon : l'humanité du commissaire Brunetti, la détermination d'Ellettra, la vanité de Patta, le supérieur hiérarchique de Brunetti, la malhonnêteté de Scarpa et la bonhommie de Viannello, bien que moins présent dans cette enquête, sans oublier l'intelligence discrète De Paola.

Et puis, bien sûr, le personnage sans doute le plus important des romans policiers de Donna Leon, Venise, ville sur laquelle Brunetti s'émerveille toujours autant : le commissaire partage son amour pour certains lieux de Venise, comme la magnifique Chiesa dei Miracoli ou le Campo San Giacomo dell'Orio dans le quartier Santa Croce. Pour autant, le commissaire ne manque pas de s'interroger sur l'avenir de Venise : « est-ce que les gens, ailleurs, passaient leur temps à parler de leur ville ? ». Les préoccupations évoquées sont brûlantes d'actualité : la présence des migrants, la montée de la Ligue du Nord, la fuite vers le continent de jeunes vénitiens en raison de l'embourgeoisement de quartiers autrefois populaires, dans une ville qui est toute entière dédiée au tourisme…

Pour sa vingt-cinquième enquête, Brunetti est à la hauteur et comme ses fidèles lecteurs, j'espère le retrouver encore de nombreuses fois…
Lien : https://lelivredapres.wordpr..
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Le commissaire Brunetti se lance dans le réexamen d'un accident survenu quinze ans plus tôt. Dans un premier temps il le fait par respect pour une dame âgée, amie de sa belle-mère. En effet l'accident concernait sa petite fille. Puis son enquête l'amène à considérer les événements sous un autre angle et le commissaire est persuadé avoir affaire à une agression plutôt qu'à un accident.
Brunetti montre dans cette enquête toute l'empathie dont il est capable, dans un premier temps pour une dame âgée, puis plus largement pour d'autres personnages de l'intrigue. L'atmosphère du récit est très calme.
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