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Critique de Sachenka


Il y a plusieurs années de cela, j'ai découvert l'auteure (américaine) Donna Leon et son enquêteur Guido Brunetti, commissaire de police à Venise. Oui, oui, la Venise d'Italie. Après trois ou quatre de ses aventures, je suis passé à d'autres lectures et je les avais oubliés. Il faut dire qu'il ne s'agit pas des meilleurs romans policiers que j'ai lus, mais c'est une lecture agréable (simple à lire, pas trop long). C'est donc un plaisir de les retrouver.

D'abord, Brunetti est un enquêteur qui m'est sympathique d'emblée : incorruptible et infatigable, il trouvaille sans relâche pour trouver la vérité. Un Vénitien anonyme en est le parfait exemple. Il est appelé à Mestre, sur la terre ferme, qui ne relève pas de sa juridiction, où un homme non-identifié et déguisé en femme est retrouvé mort. N'importe qui d'autre aurait pu clore rapidement et de façon expéditive cette enquête : un prostitué travesti et anonyme s'est fait tabasser par un client, point à la ligne. Mais c'est mal connaître Brunetti…

Effectivement, après avoir lu quelques autres de ses aventures, on se doute bien que les choses ne pouvaient être si simples. Et quand on découvre que le cadavre est un directeur de banque dont personne (à part un collègue de travail) n'était au courant de sa supposée double-vie, on peut se poser des questions. Et c'est ce que fait Brunetti, toujours si efficace, mettant à jour un vaste scandale financier. Et clan !

Ensuite, il y a Venise… Ahhh… L'enquête se déroule en grande partie à Mestre mais plusieurs épisodes se déroulent au coeur même de la Sérénissime. L'auteure est américaine mais, après avoir passée une dizaine d'année à y travailler, elle la connaît comme sa poche. En tant que lecteur, c'est toujours apprécié de lire des romans qui se déroulent à des endroits que l'on connaît, de reconnaître des lieux (pont Rialto, les canaux, la place Saint-Marc, etc.). Et puis il y a tous ces détails, typiquement italiens, comme les repas entre amis, où les plats et les vins semblent si bons… C'est ce qu'on appelle voyager à bas prix !

Donna Leon ne révolutionne pas le genre mais « ça fait la job ». Je pense que je lirai plusieurs des autres romans de sa série cet été.
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