Une des premières enquêtes du commissaire Brunetti, on y fait connaissance avec la signora Ellettra, la secrétaire aux multiples talents, qui sait tant manipuler son difficile patron que pénétrer les arcanes de l'informatique.
L'histoire se passe au mois d'août, il fait trop chaud. Venise est aux mains des touristes, Brunetti rêve de vacances dans la montagne, mais sa famille devra partir seule, car il a un crime à résoudre. Pauvre Brunetti, privé de la merveilleuse cuisine de sa chère Paula et avec la canicule qui s'est installée, quelle torture !
L'enquête passe par le milieu de la prostitution, pour se diriger du côté des banques et des organisations caritatives, déclinant ainsi les différents tons de la corruption qui mine la ville, car la pourriture n'est pas que dans la lagune…
Finalement, ce Vénitien anonyme n'est peut-être pas le meilleur polar de
Donna Leon, comme le mois d'août n'est pas la période idéale pour découvrir Venise…