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Critique de gill
En 1913 le sujet de la pièce que présentent Gaston Leroux et Lucien Camille au théâtre Réjane est d'une actualité brûlante.
"Alsace" est un drame de famille imbriqué dans un conflit déchirant deux nations voisines.
Dans la vallée de Munster, un fils est pris entre sa mère, alsacienne ayant connu la nationalité française et sa femme allemande, l'une représente la tradition et l'autre la vie.
C'est un drame sournois, du patriotisme d'abord, on chante la Marseillaise au premier acte et au dénouement un jeune homme meurt pour son pays. Mais ces trois êtres auraient fini par se déchirer en dehors de toute question politique. le drame est ailleurs, il est intime, familial. Il jette les uns contre les autres une belle-mère, un fils et une épouse.
C'est aussi une étude de moeurs, finement envisagée.
Aujourd'hui, à l'heure d'une Europe initiée par l'amitié franco-allemande, le propos paraît vieillot et vain. le texte prête même parfois à sourire. le monde alsacien reconstitué avec peut-être trop de fidélité pittoresque sent la caricature.
Cette pièce, qui vient après l'adaptation sur scène par Gaston Leroux de deux de ses nouvelles : "l'homme qui a vu le diable" en 1911 et "le mystère de la chambre jaune" en 1912, vaut surtout par la curiosité qu'elle inspire.
Elle ne tient pas la comparaison avec ces deux dernières qui sont, ainsi que "la maison des juges" d'une bien meilleure qualité littéraire.
"Alsace" est un drame de famille imbriqué dans un conflit déchirant deux nations voisines.
Dans la vallée de Munster, un fils est pris entre sa mère, alsacienne ayant connu la nationalité française et sa femme allemande, l'une représente la tradition et l'autre la vie.
C'est un drame sournois, du patriotisme d'abord, on chante la Marseillaise au premier acte et au dénouement un jeune homme meurt pour son pays. Mais ces trois êtres auraient fini par se déchirer en dehors de toute question politique. le drame est ailleurs, il est intime, familial. Il jette les uns contre les autres une belle-mère, un fils et une épouse.
C'est aussi une étude de moeurs, finement envisagée.
Aujourd'hui, à l'heure d'une Europe initiée par l'amitié franco-allemande, le propos paraît vieillot et vain. le texte prête même parfois à sourire. le monde alsacien reconstitué avec peut-être trop de fidélité pittoresque sent la caricature.
Cette pièce, qui vient après l'adaptation sur scène par Gaston Leroux de deux de ses nouvelles : "l'homme qui a vu le diable" en 1911 et "le mystère de la chambre jaune" en 1912, vaut surtout par la curiosité qu'elle inspire.
Elle ne tient pas la comparaison avec ces deux dernières qui sont, ainsi que "la maison des juges" d'une bien meilleure qualité littéraire.
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