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Critique de AlineMarieP
Il y a plein de choses que Myriam Leroy n'aime pas, surtout le patriarcat. Selon Insta, tant d'autres qu'elle aime dont son chien, son ami Ian de Haes qui signe la couverture de son dernier roman ou écrire des bonnes histoires. D'ailleurs, pour la rentrée littéraire de janvier, l'autrice belge retrace le parcours incroyable de Marina Chafroff, jeune Russe exilée à Ixelles, décapitée sur ordre d'Hiltler pour avoir poignardé un officier allemand.
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A travers de ce petit bout de femme, Myriam Leroy fait résonner les combats féministes, rappelle les atrocités des régimes totalitaires et nous met en garde contre nos préjugés sociaux. Elle retrace aussi le parcours d'une autrice en quête de vérité ou en tout cas de vraisemblable. Pour ce faire, elle utilise un procédé auquel je n'adhère pas : l'utilisation du "tu". Même si ce tutoiement est justifié (ne pas confondre le "elle" de Marina et celui de l'écrivaine, ne pas devoir répondre aux journalistes qui lui demanderaient "êtes-vous vraiment le je?"), il m'a laissée un peu extérieure à cette partie du récit.
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Il n'empêche que, malgré ce bémol tout personnel, "Le mystère de la femme sans tête" est un très bon roman, bien construit à la fois historique et actuel, distrayant et intelligent. Myriam Leroy prouve que le succès de "Ariane" et "Les yeux rouges" n'était pas un hasard et qu'il faut désormais bien compter sur elle dans le paysage littéraire franco-belge.
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A travers de ce petit bout de femme, Myriam Leroy fait résonner les combats féministes, rappelle les atrocités des régimes totalitaires et nous met en garde contre nos préjugés sociaux. Elle retrace aussi le parcours d'une autrice en quête de vérité ou en tout cas de vraisemblable. Pour ce faire, elle utilise un procédé auquel je n'adhère pas : l'utilisation du "tu". Même si ce tutoiement est justifié (ne pas confondre le "elle" de Marina et celui de l'écrivaine, ne pas devoir répondre aux journalistes qui lui demanderaient "êtes-vous vraiment le je?"), il m'a laissée un peu extérieure à cette partie du récit.
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Il n'empêche que, malgré ce bémol tout personnel, "Le mystère de la femme sans tête" est un très bon roman, bien construit à la fois historique et actuel, distrayant et intelligent. Myriam Leroy prouve que le succès de "Ariane" et "Les yeux rouges" n'était pas un hasard et qu'il faut désormais bien compter sur elle dans le paysage littéraire franco-belge.
