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Critique de Sarindar


Le duc de Lévis-Mirepoix, Antoine De son prénom (1884-1981), excellait-il dans le récit historique comme dans le roman, avec la grâce et la facilité que l'on attend de romanciers qui s'aventurent dans la narration historique ? Nous ne dirons pas que ce fut un grand historien, mais ses travaux furent honnêtes, même s'ils furent aussi marqués, dans l'analyse, par ses engagements nationalistes : ayant reçu la francisque, succédant à Mauras dans son fauteuil d'académicien, il ne craignit pas de faire l'éloge de son prédécesseur, par conviction.
Je ne louerai évidemment pas ses choix personnels et politiques, et il pourrait mériter d'être oublié s'il n'avait pris comme sujet d'étude le curieux rapport que le roi Philippe Auguste entretint avec les femmes, amoureux avec certaines et haineux avec d'autres (l'auteur aurait pu se poser des questions sur les préférences de ce roi qui était peut-être bisexuel), et s'il ne s'était intéressé brièvement à la guerre de Cent Ans. Cependant, il faut noter que son travail sur ce sujet est largement inférieur aux ouvrages publiés par Édouard Perroy, Jacques Vivent, Jean Favier, Georges Minois et Boris Bove. Tout est un peu sommaire chez Lévis-Mirepoix, même s'il aborde sérieusement les sujets dont il s'empare, et il le fait d'une manière qui ne recevrait plus aujourd'hui l'approbation de la critique, non seulement en raison de ses options politiques que de la vision qu'il se fait de l'Histoire.
Je ne le ferais même pas figurer dans la bibliographie d'un livre traitant de ce conflit.
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