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Critique de Dionysos89


Sixième tome déjà de la série des 5 Terres et cela signifie la fin du premier cycle, celui d'Angleon, qui se termine ainsi en une publication chez Delcourt de seulement 21 mois (septembre 2019 à juin 2021).
Fin d'un cycle
Le roi Mederion retrouve son visage poupin pour proposer de bien beaux projets d'avenir et de paix durable, cela détonne forcément avec son ton péremptoire et autoritariste des précédents tomes. Il s'agit de régler la question des étudiants prétendument rebelles, l'avenir du trône royal maintenant que le calme semble revenu et retrouver des relations normalisées avec les autres Terres qui avaient envoyé des représentants captifs comme otages. Mais voilà, esprit « Game of Thrones oblige », chaque petite décision se retourne logiquement contre son expéditeur. le royaume d'Angleon l'a appris à ses dépens tout au long de ce cycle de six tomes et le dernier ne fait pas exception…

Immersion réussie
Malgré la densité des intrigues, tout semble plutôt bien résolu au bout de ce cycle et on peut souligner l'effet d'immersion réalisé par les auteurs dans ce tome-ci. Les paysages restent constamment cohérents, l'alternance entre scènes intensives, descriptives, de dialogue, d'extérieur ou non… tout cela se fait avec une belle fluidité, le travail au long cours des auteurs paye forcément. Et l'accent est clairement mis sur l'expansion de ce monde animal anthropomorphique, désormais : des ébauches d'intrigues pointent le bout du museau afin de nous faire anticiper les ramifications scénaristiques qui pourront être abordées lors des cycles prenant place dans les autres Terres au-delà de l'Angleon féline (la Lys primate, l'aride Arnor aux steppes glacées, l'Érinal des cervidés et l'Ithara reptile). de plus, les auteurs ajoutent au passage une petit nouveauté en début d'ouvrage : un dramatis personae sous forme de trombinoscope des différents personnages principaux du cycle d'Angleon, chacun avec son portrait et son groupe d'allégeance Graphiquement, ce sixième tome est la confirmation de l'ensemble du cycle : des planches parfaitement calibrées, des scènes qui s'enchaînent vite et bien, des tentatives pour faire varier le traditionnel gaufrier.

En conclusion, c'est la fin réussie d'un cycle d'Angleon parfaitement équilibrés sur six tomes bien construits : l'ensemble a été bien pensé, c'est efficace. Reste à voir si le changement d'univers et la tenue des délais sur le long terme vont ou non altérer la qualité de cette série – espérons que non.

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