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Les Cinq Terres n'ont rien à voir avec Game of Thrones.

Je suis encore un peu dubitatif à la fin de ce premier cycle, sauf que cette fois j'ai compris pourquoi.

Je ne remets pas du tout en cause la qualité de cette série. C'est très bien fait, c'est beau, c'est même très bien ficelé. En fait, je suis bien le seul à blâmer car je me suis peut-être trompé sur cette série, sur le produit en question.

Je m'attendais dès le départ (et à tort) à une ouverture sur les autres continents. L'apparition des Ours, dès le premier tome, ainsi que des Lézards tués par Kirill, m'ont laissé pensé qu'il y aurait davantage d'interactions entre Angleon et le monde extérieur, et ce dès le premier cycle. Qu'Angleon, fragilisée par les morts répétées de ses Rois, enverrait alors des signes de faiblesses à ses voisins, pouvant réanimer la rancoeur et les anciennes querelles, et donc amener à un conflit généralisé, à un nouveau Dhakenor (vous savez, cette fameuse bataille navale durant laquelle les Ours ont mangé sévère ...)

Comme cela n'avait pas l'air d'être le cas, j'ai ensuite pensé que la tentative d'évasion des otages survenue dans le tome 4, ainsi que les terribles blessures d'Eren, mettraient enfin le feu aux poudres. Un incident diplomatique pouvant déboucher sur ... de l'action. Mais c'est dans cette recherche constante d'hémoglobine que je me suis fourvoyé.

Parmi tous les scénarios que j'échafaudais, davantage basés sur la guerre et l'action, les auteurs ont fait d'autres choix, privilégiés des voies plus subtiles sur la façon de régner, de se débarrasser de nos vieilles rancoeurs, de changer la façon d'interagir avec ses voisins, de cesser de dépenser la moitié de nos richesses pour se protéger de nos semblables afin de l'employer à autre chose.

Tout le contraire de Game of Thrones, à mon sens. Cette comparaison a-t'elle seulement lieu d'être ? A la vue de ce premier cycle : non.

Maintenant que je me suis débarrassé de cette idée préconçue, peut-être découvrirai-je le 7ème tome pour ce qu'il est vraiment ?
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On raconte qu'un chien, un féroce mercenaire, défiguré au combat, nageur hors-pair, serait arrivé à la nage sur l'île principale d'Angleon. Sa vue seule suffit à faire mourir de peur ceux qui le croisent !

On rapporte aussi qu'un cadet, devenu garde depuis peu, serait lié à une étudiante révolutionnaire tuée lors de son arrestation. Que va-t-il advenir de ce jeune homme fort prometteur… Et tellement compromis avec les complotistes ?

Il se susurre à l'oreille que le garde du corps du roi, un jeune félin jouant de l'épée comme nul autre, aurait commis un meurtre sur ordre de son seigneur et maître…

Les racontars vont bon train quant à cette jeune femme que détient la reine-mère. Les-uns disent qu'elle l'a sauvée, d'autres, qu'elle l'a faite enlevée pour s'en servir… Voire, la trucider…

A ce qu'on dit, le roi ne devrait pas tarder à remercier le capitaine de sa garde, le courageux et fidèle Blasserius en lui accordant une promotion… qui le rend à la vie civile ! Les mauvaises langues affirment que sous sa cuirasse, quelque chose ne tourne pas rond chez l'officier. Mais qui serait de taille à remplacer un tel homme ? Un si valeureux et honnête soldat ?

Critique :

Laissez tomber tous vos polars ! Que sont-ils en comparaison des intrigues et petits meurtres qui se déroulent dans « Les 5 Terres » ? Nothing ! Nada ! Niks ! Niets !
Vous voulez des intrigues passionnantes ? Bien construites ? Intelligentes ? Surprenantes ? Alors, plongez dans cet univers impitoyable où l'on pourrait reprendre en choeur la chanson de Jacques Brel : « Au suivant ! Au suivant ! … »

Quant à la qualité du dessin, de l'encrage et du coloriage, nous nous trouvons face à ce qui se fait de mieux actuellement. Une équipe efficace qui sort un album du plus haut niveau au rythme de trois par an, cela se salue bien bas. Je craignais que la suite ne soit pas à l'image du premier tome, mais il n'en est rien ! L'équipe veille au grain pour poursuivre ce chef-d'oeuvre d'intrigues politiques.
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Sixième tome de la série, le graphisme animalier est toujours aussi soigné, l'univers fantastique médiéval toujours aussi finement élaboré, les intrigues de cour toujours aussi tordues et prenantes. Mais voilà, on arrive au sixième tome et il me semble que ce procédé tourne en rond, j'ai l'impression que chaque tome oblige à tout reprendre à zéro, à force d'assassinats et de coups de théâtre. J'ai aimé cet épisode, mais j'espère que le suivant offrira un autre genre de tournant, je commence à redouter une lassitude à force de retrouver toujours les mêmes procédés. À suivre…
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"Pas la force", fin du premier cycle des Cinq Terres ...
Six tomes, le Cycle d'Angleon, qui nous auront fait découvrir intrigues, complots et coups bas, pour accéder au trône, se maintenir au pouvoir au prix de toutes les compromissions ...
Six tomes de fureur et de sang, qui s'achève sur un nouveau rebondissement. Que je passe sous silence afin de ne point gâcher le plaisir de futurs lecteurs ...
Une réussite complète, maintenue sur la durée par les auteurs, avec des personnages tour à tour détestables ou attachants. Mention particulière sur ce tome pour le chien Kirill !
Et le jeune This ... toujours une présence discrète mais peut-être un personnage central en réalité ? Car son propre parcours, depuis les certitudes initiales à ses hésitations dans les ultimes moments de ce premier cycle sont à l'image de l'histoire même d'Angleon, sous le règne à venir de ... mais chut, laissons la surprise intacte ...
Et armons-nous de patience en attendant le début du Cycle Deux des Cinq Terres : Lys !
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Mederion a de grands projets pour Angleon, et même pour les 5 terres. Et pour obtenir des résultats et s'assurer une position forte, il se montre intraitable.

Ce 6e tome referme le premier des 5 cycles que composera cette série ambitieuse. Dédié à Angleon peuplé par les félins, il se révélera plutôt un nid de serpents où la politique, l'ambition et la manipulation sont les maîtres mots. Ce tome ne fera pas exception avec un nouveau retournement de situation pour le trône.
Il n'y a vraiment pas grand chose à redire. le rythme des parutions est soutenu et pourtant on ne perd ni en richesse du scénario ni en qualité graphique.
Je me jetterais sur le prochain cycle, dédié à Lys et donc aux singes, avec impatience !
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Une fin de cycle à la hauteur de cette saga finement écrite . C'est presque passé trop vite ! Ce tome est une fois de plus riche en rebondissements ! Des personnages s'affirment, d'autres gagnent notre empathie tandis que les derniers se cherchent, leur destin encore vacillant et incertain. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on en veut encore et que j'ai hâte d'aller voir ce qu'il se passe dans les autres royaumes, soumis depuis des années au joug d'Angleon.
Une réussite cette saga, c'est certain.
Challenge BD 2021
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Fin du premier cycle et...bon sang, comme j'ai hâte de voir ce que Lereculey et Lewelyn nous reservent pour la suite!
Comme j'ai apprécié cette première optique de la saga.
Tout m'a plu. Les personnages, l'univers, la finesse des rapports, les caractères subtils et terriblement 'humains' mais conservant, par ailleurs, une empreinte liée à leur race zoologique.
Et les dessins...quel talent que celui de Lereculey. Si il avait déjà su me séduire avec ces personnages humains dans Arthur ou Wollodrin, m'a tout autant impressionnée avec sa maitrise du zoomorphisme...et peut-être même plus.
Il ne me reste qu'à attendre...et je ne suis pas la seule. le premier tome de cette série a été la cadeau d'anniversaire que j'ai offert à pas moins de 5 personnes et tous ont accroché.
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Ce premier cycle vient de s'achever tout en apothéose. Encore une fois, le récit va prendre non seulement une accélération mais également une toute autre tournure à la merci d'un événement qui retourne incontestablement la situation du royaume d'Angléon.

Je ne l'avais pas vu venir malgré des signes précurseurs et cela m'a plutôt marqué. C'est vrai qu'après coup, on se dit que cela devait bien arriver. Cela nous fait dire qu'un dirigeant ne reçoit jamais une gifle pour rien même si l'acte est tout à fait répréhensible et condamnable. Il paye le prix de la contestation populaire suite à de difficiles décisions politiques prises. C'est tout à fait d'actualité.

Je rêve d'une adaptation au cinéma de cette saga digne de la série désormais culte « Game of thrones ». Cela serait une bonne idée mais attendons également la suite et surtout la fin.

Evidemment, je donne la note maximum car on a atteint la perfection à tous les niveaux : un dessin magnifiques, des personnages très intéressants aussi bien les uns que les autres, un rythme de parution rapide, une intrigue qui donne envie de poursuivre.
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Ce tome 6 poursuit les différents arcs narratifs commencés dans les précédents. Nous avions terminé le 5 sur un assassinat pur et simple et un Mederion qui se transformait tout doucement en tyran, malgré ses envies de réformes.

Emprisonner des étudiants qui lui avaient demandé audience était une erreur, pour moi, tout comme le pensait son ombre et amant.

En faire exécuter un des plus virulents par son jeune garde, Thys, en était une autre et montre que dans le fond, sous ses discours de changement, rien ne changera vraiment, puisqu'il est un dictateur, même s'il le cache bien.

Cet album commençait donc tranquillement… non, commençait doucement ? Non, gentiment ? Non, aucun de ces mots ne convient, rien n'est "tranquille" dans Angleon et ses jeux de pouvoirs. La vie au palais continuait, dirons-nous...

Pourtant, j'avais l'impression de me trouver dans un tome de transition, un tome qui avançait bien, sans pour autant être aussi explosif que les précédents, bien que certains étudiants soient en colère, cela restait une minorité, les autres, les étudiants gosses de riches, ne voulant rien risquer pour le changement.

Et puis bardaf, un coup d'épée dans mon ventre ! Là, je n'avais rien vu venir (d'ailleurs, je n'ai pas vu venir grand-chose dans cette série qui a toujours réussi à me surprendre)…

Eh bien, quel final, mes aïeux ! Une fois de plus, ce tome 6 est excellent et relance, une nouvelle fois, les dés.

Pourvu qu'en Angleterre, il ne se passe pas la même chose, parce que sinon, on n'en sortirait plus !

Cette bédé a beau se dérouler dans un monde imaginaire, elle n'en reste pas moins solidement ancrée dans notre réalité et ne fait jamais que dénoncer (d'énoncer marche aussi) ce qui est propre à nos sociétés, que ce soit du présent ou du passé, avec les mouvements contestataires que nos pays ont connus, dans le temps.

Les personnages sont travaillés, bien distincts et il est impossible de les confondre. Plusieurs arcs narratifs composent les différents albums et on suit leur évolution au fil des pages.

Les dialogues font mouche à chaque fois, on ne sait jamais comment l'album va se terminer, qui va mourir, s'il y aura des morts et comment le récit va évoluer, la fois prochaine. Les surprises sont toujours au rendez-vous.

Une bédé intelligente à l'excellent scénario ! Vivement le tome 7 !
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Sixième tome déjà de la série des 5 Terres et cela signifie la fin du premier cycle, celui d'Angleon, qui se termine ainsi en une publication chez Delcourt de seulement 21 mois (septembre 2019 à juin 2021).
Fin d'un cycle
Le roi Mederion retrouve son visage poupin pour proposer de bien beaux projets d'avenir et de paix durable, cela détonne forcément avec son ton péremptoire et autoritariste des précédents tomes. Il s'agit de régler la question des étudiants prétendument rebelles, l'avenir du trône royal maintenant que le calme semble revenu et retrouver des relations normalisées avec les autres Terres qui avaient envoyé des représentants captifs comme otages. Mais voilà, esprit « Game of Thrones oblige », chaque petite décision se retourne logiquement contre son expéditeur. le royaume d'Angleon l'a appris à ses dépens tout au long de ce cycle de six tomes et le dernier ne fait pas exception…

Immersion réussie
Malgré la densité des intrigues, tout semble plutôt bien résolu au bout de ce cycle et on peut souligner l'effet d'immersion réalisé par les auteurs dans ce tome-ci. Les paysages restent constamment cohérents, l'alternance entre scènes intensives, descriptives, de dialogue, d'extérieur ou non… tout cela se fait avec une belle fluidité, le travail au long cours des auteurs paye forcément. Et l'accent est clairement mis sur l'expansion de ce monde animal anthropomorphique, désormais : des ébauches d'intrigues pointent le bout du museau afin de nous faire anticiper les ramifications scénaristiques qui pourront être abordées lors des cycles prenant place dans les autres Terres au-delà de l'Angleon féline (la Lys primate, l'aride Arnor aux steppes glacées, l'Érinal des cervidés et l'Ithara reptile). de plus, les auteurs ajoutent au passage une petit nouveauté en début d'ouvrage : un dramatis personae sous forme de trombinoscope des différents personnages principaux du cycle d'Angleon, chacun avec son portrait et son groupe d'allégeance Graphiquement, ce sixième tome est la confirmation de l'ensemble du cycle : des planches parfaitement calibrées, des scènes qui s'enchaînent vite et bien, des tentatives pour faire varier le traditionnel gaufrier.

En conclusion, c'est la fin réussie d'un cycle d'Angleon parfaitement équilibrés sur six tomes bien construits : l'ensemble a été bien pensé, c'est efficace. Reste à voir si le changement d'univers et la tenue des délais sur le long terme vont ou non altérer la qualité de cette série – espérons que non.

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