Citations sur Le Monde de Narnia : Intégrale (77)
"Vous voyez, dit Aslan. Ils ne nous laissent pas les aider. Ils ont choisi la ruse plutôt que la confiance. Leur prison n'est que dans leur esprit, pourtant ils en sont prisonniers; et ils ont si peur d'être attrapés, qu'ils ne peuvent être libérés. Mais venez, mes enfants, j'ai un autre travail à faire."
"You see", said Aslan. "They will not let us help them. They have choosen cunning instead of belief. Their prison is only in their own minds, yet they are in that prison; and so afraid of being taken in that they cannot be taken out. But come, children. I have other work to do".
- Aslan ! Aslan ! Est-ce moi qui ai inventé la première histoire drôle ? Est-ce désormais ce que racontera la légende ?
- Non, mon petit ami, répondit le Lion. Tu n’as pas inventé la première histoire drôle, tu es toi-même la première histoire drôle.
Il y eut un silence d'une demi-minute environ puis, dans un grand fracas d'armures, l'équipage au complet degringola par la grande écoutille à toute vitesse et se jeta sur les rames pour souquer comme jamais auparavan. Drinian fit valser la barre, et le maître d'équipage scanda la cadence la plus rapide qu'on eût jamais entendu donner en mer. Car il avait suffit de ce court instant pour que chacun se rappelle certains rêves qu'il avait fait - de ces rêves après lesquels on a peur de se rendormir - et se rende compte de ce que ce serait de débarquer dans un pays où les rêves deviennent réels.
tant que tu vis, tu peux encore connaître un destin heureux, tandis que tous les morts, quels qu'ils soient sont ni plus ni moins que morts
- Je n'y crois toujours pas, Votre Majesté. Mais en quoi cela importe t'il ? Je peux aussi bien mourir en courant après des chimères que mourir ici. je sais la différence entre donner un avis et recevoir un ordre. Vous avez eu mon avis, maintenant c'est le moment des ordres.
- Narnia, Narnia, Narnia, réveille-toi. Aime. Pense. Parle. Que les arbres marchent. Que les bêtes parlent. Que les eaux divines soient
Toute leur vie, le souvenir de cet instant allait rester gravé dans leur mémoire, et les jours où ils avaient du vague à l'âme, les jours où ils avaient peur ou avaient faim, le sentiment que ce bien en or était là, tout près, au coin ou derrière la porte, ce sentiment revenait, comme une preuve intérieure que tout allait bien.
- Écoutez, interrompit Edmund, sommes-nous obligés de prendre le chemin qu’a suivi notre Cher Petit Ami pour venir ?
- Ne parlons plus de cela, Votre Majesté, si vous m’aimez, dit le nain.
- Très bien, dit Edmund. Dois-je dire : notre C.P.A. ?
- Oh Edmund, dit Susan. Ne continue pas à le taquiner ainsi !
- Ce n’est pas grave, jeune fille, je veux dire, Votre Majesté, expliqua Trompillon avec un petit rire. Une raillerie ne donne pas d’ampoules !
(Par la suite, ils l’appelèrent souvent le C.P.A., jusqu’à ce qu’ils aient presque oublié ce que signifiaient ces initiales.)
Chères créatures, retentit la voix joyeuses d’Aslan, je vous offre à jamais la terre de Narnia. Je vous offre les bois, les fruits, les fleuves. Je vous offre les étoiles et je vous offre ma personne. Les Bêtes muettes, celles qui n’ont pas été élues par moi, sont également vôtres. Sachez les traiter avec bonté et les protéger, mais ne retombez pas dans leur état, sans quoi vous seriez de nouveau privées de parole. Car tel est l’état originel à partir duquel vous avez été conçues et auquel vous pouvez revenir. Tâchez donc de l’éviter.
Salut, ô Aslan. Nous t’entendons et nous t’obéissons. Nous sommes éveillés. Nous aimons. Nous pensons. Nous parlons. Nous savons.