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Critique de Marti94


Je ne sais pas si c'est la traduction de l'espagnol (cubain) qui rend "Le jeu des décapitations" difficile à lire mais la lecture des nouvelles de José Lezama Lima a été éprouvante pour moi.
Aucune des cinq nouvelles de ce recueil posthume ne m'a inspirée, probablement en raison du style poético-fantastique que j'ai trouvé hermétique.

C'est Fraise et Chocolat (Fresa y chocolate) réalisé en 1993 par Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío qui m'a donné envie de découvrir l'écrivain et poète cubain. Dans le film, un hommage est rendu à Lezama par Diego, esthète et homosexuel, qui fera découvrir à David, membre des jeunesses communistes, celui qui a été mis au pilori pour "activités contre-révolutionnaires". La découverte de l'auteur de "Paradiso" était donc prometteuse.
La déception est d'autant plus grande même si la deuxième nouvelle intitulée "École buissonnière" m'a rappelé avec plaisir le Malécon, longue jetée promenade de la Havane. Les deux garçons protagonistes de l'histoire s'y retrouvent.
Sinon, il y a deux textes qui ressemblent à des contes chinois, un autre sur une cour d'évêché où des gamins s'amusent à torturer un perroquet et un texte sur la femme d'un forgeron dont une goutte de sang de viande lui créée une protubérance cramoisie qui l'oblige à aller voir une sorte de marabout. Cela aurait pu être intéressant sur les pratiques du Vaudou à Cuba mais je suis restée à distance ne comprenant pas les métaphores ni le sens de l'histoire.
Dommage.


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