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Critique de le_Bison


Aux premières lueurs du jour ou à l'orée d'un soir, j'ai allumé la radio. Une station FM de vieux, probablement, avec de vieux tubes chantant, et entraînant, et entêtant... Ça passait un air de déjà-entendu d'une autre décennie d'un siècle dernier, un titre des Beach Boys, station FM de très vieux je te l'accorde. Beach, tubes, le sable fin, des surfeurs qui courent sur la plage, des surfeurs sui sautent sur une planche, des surfeurs qui s'engouffre dans un tube d'eau et d'écume. Et le soleil. Et les surfeuses, ne jamais oublier les surfeuses bronzées. California Girls sur des ondes ensoleillées. J'aime ce genre de vibrations.

Du coup, j'ai envie de soleil, de filles en bikini et de plage. le second effet Beach Boys. Dès les premières notes, je ressens déjà ce soleil réchauffé mon vieux cuir. Avec un peu plus d'imagination, je me retrouve même au bord d'une piscine à l'eau bleu turquoise dans une maison luxueuse d'Hollywood. Une blonde plonge dans l'eau, une brune, grosses lunettes de soleil années soixante-dix, est allongée sur une chaise longue. J'hésite entre un Blue Lagoon et un Sex on the Beach. Good Vibrations. Elles sont belles ces nanas, cette blonde qui sort de l'eau, cheveux mouillés bikini tendance transparent, Barbara Ann, et cette brune au corps huilé, jambes caramélisées sourire sublimé. Je sirote mon cocktail, tranquille mon regard perdu dans cette musique d'un temps insouciant. Mais attention, le diable rode. Ou Satan. Ou Charlie. Appelle-le comme tu veux, Charlie et ses drôles de dames. Il est là, près de moi, prêt à me trancher la gorge en jouant de la guitare, m'enfoncer un piolet dans le coeur comme si j'étais un vampire en dansant comme dans un bal, le masque du démon en personne. Charles Manson et ses California Girls, des hippies aux cheveux gras et aux jambes poilues, prêtes à saigner les cochons pour son gourou. Drôle d'époque, drôle d'ambiance, je me retrouve finalement bien loin de la pop wilsonienne et de la beauté de Sharon Tate… Et je repense à ce bouquin lu il y a des années pour lequel je n'avais rien écrit. Et je me dis que l'auteur, Simon Liberati, doit bien aimer cette période, sixties, ce n'est pas son premier roman sur cette époque.

California Dreamin', une planche de surf dans le pick-up, un massacre sanglant au bord de la piscine.
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