Chapitre 4:
« Il tournait en rond comme un lion en cage.
Non, ce n’est pas possible… C’est une mauvaise blague.
Furieux, il éteignit la télévision où les journalistes ressassaient en boucle les trois mêmes informations et, de dépit, jeta la télécommande sur le canapé, recouvert d’une housse de protection en plastique translucide.
Les semelles de ses chaussures neuves, pourtant impeccablement propre, crissèrent sur le lino blanc parfaitement lustré, laissant une marque noire qui le fit grincer des dents.
Pourquoi fallait-il qu’une pouffiasse l’ait vu l’autre jour dans le parc ?
...»
Chapitre 3:
«…
Il sortait de la salle de bains, entièrement nu, et se séchait les cheveux avec la serviette, quand un nom prononcé par a journaliste à l’écran le fit sursauter et se retourner avec l’impression de basculer en pleine dimension.
La «correspondante spéciale» envoyée à Baltimore était filmée en très gros plan. Elle annonçait avec des trémolos d’excitation dans la voix que la police avait enfin une piste dans l’affaire du «tueur à la rose », un tueur en série qui semait la terreur en ville depuis des semaines, à ce qu’il comprit. Une personne avait vu un homme se débarrasser du corps de la dernière victime, et elle répéta encore une fois le nom de ce témoin inespéré : Lena Newton.
Sean bondit en avant et invectiva la reporter à travers la télévision :
- Mais vas-y, espèce de connasse ! Donne son adresse et son téléphone pendant que tu y es. Mais ce n’est pas possible d’être aussi teubée ! Journaliste de mes deux.
Il prit sa décision en un quart de seconde.
...»