Ce roman noir m'a littéralement embarqué. Je l'ai lu presque d'une traite. J'ai adoré les personnages, le contexte de la Cité Artaud à Marseille proche d'un bidonville de gitans qui sont, soit dit en passant, les plus heureux dans cette histoire.
C'est le récit de trois enfants en souffrance martyrisés et broyés par un père cruel.
Il y a Karel, Hendricka et Mohand le dernier-né. Même si Karel débordant de haine finira par commettre un crime, comment ne pas l'aimer lui, qui se pense en dessous de tout, qui culpabilise sans arrêt face à ce petit frère qu'il n'arrive pas à protéger. Mohand, ce petit frère infirme est tout aussi haineux mais il s'attaquera à la source du mal.
Il y a beaucoup de noirceur dans ce roman et pourtant il est lumineux. Il y a de la beauté et de l'amour.
Ce roman me fait penser à la corniche de Maylis
Kerangal ou des adolescents sont livrés également à eux-mêmes et ou la lumière transparaît également.
Un roman extraordinaire.
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