"Nous ne reviendrons pas/Avant que nos montagnes et nos fleuves nous aient été rendus!" En se rapprochant d'eux, Moulane fut saisie d'une étrange et nouvelle émotion. Elle comprit que c'était un sentiment de bonheur, un sentiment de triomphe. (...) Il ne s'agissait pas seulement des soldats mais de cette grande colonne en marche dont elle était une partie. Elle avait un sens de sa nation comme elle ne l'avait jamais eu si fortement auparavant, d'un peuple uni par une fidélité commune, et qui, bien que fuyant devant l'ennemi commun, était pourtant un peuple dont la patience et la force étaient pareilles aux dix mille lis de la Grande Muraille et aussi permanente.(...) Car le vrai peuple chinois est enraciné dans ce sol qu'il aime. Elle fit quelques pas et prit sa place au milieu d'eux.
P. 447 : Tu n'es qu'une pierre d'achoppement envoyée par le diable , la graine qui détruit les familles, le déshonneur de nos ancêtres !
L'agitation est pernicieuse pour l'âme
Il vaut mieux, dans cette vie n'être pas né une fille. Elles ne peuvent rien sur leur avenir.
P.130 : D'après les théories traditionnelles, la peur est nuisible pour l'organisme ; chez un individu dont l'organisme humoral est bouleversé ou dont la vésicule biliaire, siège du courage est "brisée", il peut se produire toutes sortes de troubles.
P.124 : "Céder, Céder", telle doit être son attitude; être contente de peu et ne pas trop attendre de la vie, se rappeler que les hommes ont droit à plus de liberté, ont plus licence de se mal conduire.