La nouvelle productivité sans humain de la révolution postindustrielle nous place devant un nouveau palier. Plus radical encore. Un nouveau palier de l’histoire humaine, de l’histoire des rapports entre les hommes et l’environnement. C’est aussi un nouveau palier de l’histoire du vivant. Mais c’est avant tout une victoire de l’humanité que nous ne savons pas voir et dont nous ne pouvons pas apprécier, par conséquent, la valeur libératrice. Nous sommes paralysés devant cette prouesse humaine, nous refusant à amorcer le grand virage qui nous permettrait d’en récolter les fruits.