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Citations sur Histoire de la Commune de 1871 (35)

Depuis les grandes pestes on n'avait jamais vu de telles charretées de viande humaine.

Des femmes debout sur le bord des tranchées et des fosses cherchaient à se reconnaître dans ces débris. La police attendait que leur douleur les trahît afin d'arrêter "ces femelles d'insurgés".

Longtemps on entendit sur ces fosses les hurlements de chiens fidèles, ces bêtes cette fois si supérieures aux hommes.
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L'audace est la splendeur de la foi.

C'est pour avoir osé que le peuple de 1789 domine les sommets de l'Histoire, c'est pour n'avoir pas tremblé que l'Histoire fera sa place à ce peuple de 1870-71 qui eut de la foi jusqu'à en mourir
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La notoriété s'obtient à bon marché : quelques phrases creuses ou un peu de lâcheté suffit : un passé tout récent l'a prouvé....
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Ce n'était en réalité qu'un cabotin de foire, ne doutant de rien parce qu'il ignorait tout.
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Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant de votre propre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez vous autant des ambitieux que des parvenus...
Défiez vous également des parleurs...
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Pour le peuple, le conseil municipal, c'était la Commune, la mère d'autrefois, l'aide aux opprimés, la garantie contre la misère.
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L'un des premiers actes de la bourgeoisie victorieuse fut de relever ce bâton énorme (la colonne Vendôme), symbole de sa souveraineté.

Pour remonter le maître sur son piédestal, il fallut un échafaudage de trente milles cadavres.
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On ne pouvait avoir d'ennemi plus redoutable. La fortune de cet homme, sans principe de gouvernement, sans vue de progrès, sans courage, eût été impossible partout ailleurs qu'en bourgeoisie française. Mais il fut toujours là quand il fallut un libéral pour mitrailler le peuple et rarement on vit plus merveilleux artiste en intrigues parlementaires.
Nul se sut comme lui attaquer, isoler, grouper les préjugés, les haines et les intérêts.

( l'auteur parle de Thiers, bien sur!)
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Pendant 100 ans, la France a expérimenté toutes les formes gouvernementales, fourni à tous les partis politiques les instruments de pouvoir, et tous les services de l'Etat, ont continué de trainer après eux leurs budgets grossissants, leur vaste parasitisme au profit d'une caste, ruineux pour la nation.
Pendant 100 ans, la France a chargé des hommes de lui fabriquer des lois, et ces lois, toujours faites au seul profit d'un petit nombre, ont abouti à l'amoindrissement de la puissance nationale.
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Un cri fut jeté dans toutes les chaumières : C'est la République qui veut la guerre ! Paris est aux mains des partageux ! Que savait alors le paysan français et combien pouvaient dire où se trouvait l'Alsace ?

C'est lui surtout que visait la bourgeoisie hostile à l'instruction obligatoire.
Tous ses efforts pendant 24 ans n'ont-ils pas été de transformer en coolie le petit-fils des volontaires de 92 ?
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