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Critique de Krissie78


Hugo, Freddy, Alex, Oscar : quatre « gamins » d'une petite ville des États-Unis, Providence (pas la vraie si on compare les photos et les descriptions de l'auteur). Une ville industrielle où les différentes classes sont bien séparées. Et ces quatre-là n'ont pas gagné le gros lot au grand loto de la vie : deuils, manque d'argent, mépris). Lorsque Hugo intègre la bande à Freddy au lycée, il scelle son destin sans le savoir. Les petits larcins et trafics qu'ils organisent en font les mauvais garçons de Providence. C'est surtout la naissance d'une amitié profonde. Mais dans toutes les histoires d'amitié, il y a des hauts et des bas, des désaccords et des concessions, des parcours de vie à l'évolution différente voire divergente qui mène parfois à la trahison.

C'est ma première incursion dans le monde d'Henri Loevenbruck mais je comprends que ce roman est à part dans sa production littéraire. Il y a dans ce roman toute l'énergie de ces motos qui emportent Hugo et ses copains sur la route de la liberté, il y a la force de cette amitié qui longtemps semble indestructible.

Le style est très agréable, fluide, vivant. L'auteur ne perd pas de temps. On est rapidement dans le contexte. Idem pour les personnages : ils sont présentés en quelques phrases précises. Très rapidement on s'attache à ces garçons tout justes sortis de l'adolescence lorsqu'ils quittent Providence, fuyant une famille, une vie et une ville qui ne veulent pas d'eux. Sur leurs motos fabriquées de leurs mains, un sentiment nouveau s'empare d'eux. Ils sont si attachants qu'on leur pardonne presque tous leurs écarts.

Ce road-trip aux accents d'Easy rider ou de la fureur de vivre et une ode à la liberté, un roman initiatique et une ode à l'amitié.

Je ne dévoilerai pas l'histoire car elle est habilement construite et c'est ce qui fait aussi la qualité de ce page-turner dont la fin, même si je l'avais en partie anticipée, nous cueille au coeur et fait monter les larmes aux yeux. Hugo va rester longtemps en moi.
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