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Citations sur Choisissez tout (48)

Beaucoup trop de femmes se persuadent que le mot "réseau" est un gros mot.
A leurs oreilles, cela sonne "réseau occulte", "réseau mafieux", "réseau souterrain".
Pourtant, la vie est faite de réseaux, d'échanges.
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Je l'ai suivi dans tout Paris [mon mentor]. Un tourbillon.
Et avec lui j'ai appris, tambour battant. Appris ce qu'on attendait de moi, comment travailler, comment m'exprimer, comment trouver ma place. Tout ce qu'on n'apprend pas dans les livres, tout ce qu'on ne vous dit pas, le savoir-faire, le mode d'emploi.

Les codes.
Pour s'y conformer ou pour les bousculer, encore faut-il les connaître. (...)
Décoder : cherchez-vous un décodeur.
Tous les milieux professionnels ont leurs codes, leurs rites,
leurs attentes et leurs coutumes. Or la plupart sont implicites. (...)

En matière de codes, de rites et d'étiquettes, la France est imbattable.
On en vient à se demander si elle n'a pas la nostalgie de ce qu'elle a le plus combattu : l'Ancien Régime, la Cour, les castes, la pompe.
Les ors de la République. Dans quel autre pays entretient-on cette expression et ce qu'elle recouvre ?
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Lorsque les femmes demandent davantage d'égalité et une société mieux pensée, il ne s'agit pas d'un combat et il n'y aura pas de perdants. À part les imbéciles, et c'est plutôt une bonne nouvelle.
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Merci. Merci à toutes les Cassandre, à tous les oiseaux de malheur. Merci de m'avoir condamnée d'avance à ne pas m'en sortir. Elles m'ont donné une raison supplémentaire d'y arriver : l'envie de les contredire, de ne pas me laisser abattre, de leur donner tort. Comme un écho de mon échange un peu vert avec mon vieux professeur de physique : "J'y suis arrivé et je vous emmerde." Pas très élégant mais bougrement efficace.
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Je ne m'appelle pas Sheryl Sandberg.
Je ne gagne pas une fortune comme numéro deux de Facebook, je ne quitte pas mon bureau à 17 heures pour passer plus de temps avec mes enfants.

Je ne suis pas Marissa Mayer.
Je ne suis pas devenue PDG de Yahoo! en annonçant que j'étais enceinte, je n'ai pas pris quinze jours de congé maternité en trouvant facile d'avoir des enfants.

Je ne crois pas, comme Hanna Rosin, que le temps des hommes est terminé et que vient inexorablement le temps des femmes.

Je ne me retrouve pas dans ces super-héroïnes de papier glacé (...) qui transforment en tour de force l'idée simple d'avoir à la fois une vie professionnelle et une vie privée. Et je doute que beaucoup se reconnaissent dans ces femmes extrêmement riches, extrêmement apprêtées, extrêmement diplômées et ... extrêmement américaines.

Pourtant, j'éprouve un vrai malaise à les voir attaquées, critiquées, livrées en pâture aux sarcasmes de tous ceux - parfois toutes celles - qui continuent à ne pas les trouver à leur place
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C'est parce que j'ai pu faire le tour du monde que j'ai appris à voir les femmes autrement, à comprendre ce qui nous unit, ce qui fait que nous nous ressemblons malgré nos différences, à chérir leur amitié, leur confiance.

Elles m'ont donné envie de les écouter, de les comprendre, de parler d'elles, d'agir pour elles aussi. Sans elles, je n'aurais pas imaginé ce livre
et c'est beaucoup pour elles, en pensant à elles, que je me suis aventurée à l'écrire.
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j'observe avec surprise le tsunami que déclenche l'arrivée d'un enfant dans la vie des couples que je côtoie. Ultra-désiré, ultra-investi, arrivé parfois après beaucoup de difficultés, l'enfant paraît et... envahit tout : l'appartement, de sa multitude de jouets d'éveil, des tapis aux couleurs criardes aux hochets abominablement polyphoniques, les conversations, les pages Facebook... Il est roi malgré lui dès la première minute de sa vie. Sa photo surgit sur le smartphone de dizaines d'amis ou de simples connaissances de ses parents moins d'une heure après sa naissance, ce qui donne l'impression troublante d'observer toujours le même nourrisson, rouge, frippé, emmailloté et coiffé d'un bonnet de ski, les yeux résolument clos. Et rien, absolument rien, n'est plus pareil : pas un apéritif sans bébé phone, pas week-end sans déménagement de trois mètres cubes de matériel de puériculture, pas une évolution (premières dents, premiers pas, premiers mots) qui ne soit guettée, étalonnée, rapportée, commentée, avec un mélange de découverte naïve, de fierté et d'anxiété : mon enfant est-il bien conforme et original, normal et exceptionnel ? Que montre-t-il de ce que je suis, puisque nous sommes lui et moi forcément fusionnels, qu'il est mon oeuvre, qu'à travers lui je me réalise ?
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Mentor, mot magique. Qui est Mentor ? Celui qui conseille Télémaque en l'absence d'Ulysse et qui l'encourage à marcher sur les traces de son père.
Tout est dit : à défaut de père, trouvez-vous un mentor.

Attention, ne pas confondre : le modèle Pygmalion n'a rien à voir. (...)
Evitez le Pygmalion, cherchez le mentor.
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L'un de mes anciens patrons répétait sans arrêt : "On est tout de même plus intelligents à plusieurs que tout seul." Ça énervait un peu tout le monde parce que ces échanges, il les concevait surtout sous la forme où il parlait et nous écoutions.
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La génération précédente ne le comprend pas toujours mais si nous aspirons à un pouvoir d'achat comparable à celui qu'elle a connu, il faut impérativement que les femmes travaillent. C'est pourquoi les jeunes femmes qui renoncent à une vie professionnelle après leurs études m'inquiètent. Ce n'est pas un jugement de valeur, je ne vois rien de dégradant à choisir d'élever ses enfants et prendre soin de sa famille. Mais je ne suis pas sûre qu'elles mesurent pleinement ce qui les attend : le chômage, la séparation n'arrivent pas qu'aux autres. On ne le répétera jamais assez : l'indépendance financière, la capacité à subvenir à ses besoins constituent la première des libertés.
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