Enfin, deux bras musclés m’enserrent et ses mains m’agrippent, une par la cuisse, une par la nuque et me tirent de toute leur force vers l’air. Je suis littéralement arrachée hors de l’eau et je me retrouve confortablement installée dans les bras d’Adam. Nos peaux glissent l’une contre l’autre délicieusement. Son visage est penché au-dessus du mien et son expression torturée témoigne de son inquiétude.
Puis il redevient mutique, fixe les flammes et ne m’accorde plus la moindre attention. Je ne peux que le regarder, avec sa légère barbe claire qui a encore poussée, ses lèvres pleines que j’aimerais tellement embrasser, son front large sur le relief duquel j’aimerais passer mes doigts.