« Magnifique roman où l'humanité est placée au centre. […] Dans un Proche-Orient embrasé par une violence circulaire, semble soudain jaillir un ilot d'humanité et de paix. »
Bernard Zilberg (président de la Maison Itshak Rabin - France)
« Depuis le 7 octobre 2023, je rêve que les Gazaouis et les Israéliens se réveillent sur la plage de Zikim, nus, amnésiques, pour que sans a priori, sans cicatrices, sans traumatismes, ils se vêtissent de paix et d’amour. À Zikim, ni frontière, ni poste de contrôle. Seuls les Uns et les Autres et la mer et le sable resteront. »
Ofer Bronchtein (ancien conseiller du Premier ministre Itshak Rabin ; fondateur du Forum international pour la paix ; chargé de mission auprès du président Emmanuel Macron pour le rapprochement des sociétés israéliennes et palestiniennes)
« De nos actes naîtront leurs justifications, les repères qui les convaincront à leur tour de prendre armes au lieu de tendre la main. Nos erreurs seront leur alibi. Les hommes n’inventent pas la guerre, ils s’en souviennent. »
Le père voulait surtout parler de ses souvenirs avec son fils et s’agaçait de mon insistance à comprendre les circonstances de sa mort. Soudain, il haussa le ton, planta son regard dans le mien et me dit : « Pas seulement sa mort, sa vie aussi mérite d’être racontée. » Le père s’appelait Ziad. C’était un sage. Je n’ai jamais cessé de penser à cette phrase lors de mes recherches ultérieures. Se concentrer sur l’instant de la mort place dans un état de sidération qui engendre la peur et empêche la compréhension profonde. La terre enregistre des objets, dans lesquels je vois des besoins, une succession de gestes, un chapelet de vouloirs auxquels je peux m’identifier. Evoquer la trajectoire d’une vie oblige à voir en l’autre ce qui fait miroir en nous.