AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Myriam3


En écrivant Croc-Blanc, et donc en observant les chiens de traîneaux lorsqu'il parcourait le Grand Nord, Jack London a fait preuve d'une empathie hors du commun. Laissant peu de place à l'Homme, tout le roman se concentre sur l'intériorité de ce petit animal descendant à la fois du loup et du chien et au destin extraordinaire.
Chaque apprentissage, la langue de sa mère qui le lèche à sa naissance, la lueur du ciel à l'extérieur de la grotte et l'absence de mur, la découverte des Dieux (les hommes) et leur versatilité, la nature - celle qui bouge, celle qui est immobile, celle qui est dangereuse ou au contraire celle qu'on peut tuer et manger - les autres chiens de traîneaux et leur jalousie, l'obéissance, les règles tacites, la haine, bref tout ce que Croc-Blanc apprendra dans son cheminement le forgera, le dirigera dans sa vie, et expliquera comment il est devenu ce fauve de combat, cette bête à tuer.
C'est un roman jeunesse, oui, mais sans complaisance et pourtant d'une beauté émouvante et d'une richesse incroyable. J'ai l'impression que ce livre a soulevé un voile sur la nature animale, mais aussi humaine si on accepte que Croc-Blanc est aussi une allégorie de l'Homme et je ne regarderai plus les chiens de la même manière...
A lire, à faire lire, pour sa liberté, sa beauté, son empathie, sa nature et sa qualité littéraire aussi et surtout!
Commenter  J’apprécie          452



Ont apprécié cette critique (44)voir plus




{* *}