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Critique de cascasimir


"Pour conserver, il faut accepter de perdre. Et pour vivre, il faut mourir un peu."
L'amour et rien d'autre. Jack London.


Une facette de l'écrivain où il se révèle excessif et tendre avec ses 2 filles. Déconcertant, car Joan, la fille aînée prend la défense du père trop souvent attiré par..." L'appel de la forêt".
- Rien n'avait préparé Papa, à comprendre la détresse d'une petite fille triste et perdue."


Le propre père de Jack l'abandonne, à sa naissance. Jack lui écrira plusieurs fois, mais "l'autre" refusera de reconnaître son fils...


Si le lecteur aime la finesse psychologique des personnages de Jack London, il s'étonne de la réaction de l'écrivain quand nait Joan, le 15/01/1901, à la place du fils tant attendu!
Il l'appelle "ça"!


Joan, dans ses "Mémoires", raconte que son père détestait les diminutifs et avait choisi des prénoms courts ( Joan et Becky).
Et Jack rattache trop souvent ses petites filles, à ses problèmes conjugaux...


Jack quittera femme et enfants, en 1903. Et, il ne semble pas savoir quoi dire à Joan, qui n'a que 6 ans, ou à sa petite soeur Becky:
- "J'ai récupéré de vieilles dents - celles de sauvages. J'ai arraché une dent par jour à un grand cannibale noir." ( Anecdote reprise dans "La croisière sur le Snark ")


Et aussi, à Joan:
-"Souviens toi, que tu ne connais pas ton papa!"
Et pour cause!...
C'est un immense écrivain, mais un tout petit papa, pour ses 2 petites filles "tristes et perdues..."


"L'amour ne peut pas faiblir. S'il trébuche en chemin et s'écroule comme une chiffe, c'est que ce n'était pas de l'amour." Martin Eden de Jack London. ( Un roman presque autobiographique !)
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