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Critique de Bellisa55


Il y a bien longtemps que je ne m'étais plongée dans un ouvrage de Jack London. Les retrouvailles se révélèrent relativement plaisantes.

Le Fils du loup, recueil de six nouvelles publié en 1900 aux États-Unis, nous transporte dans le Grand Nord canadien au temps de la ruée vers l'or du Klondike ; ruée à laquelle l'écrivain participa mais dont, atteint de scorbut, il faillit ne jamais revenir.

Territoire considérablement hostile, aussi fascinant que dangereux, le grand désert blanc, somptueux et glacé, est le théâtre des aventures des pionniers venus chercher fortune.
Pour survivre, ces hommes n'ont d'autre choix que de composer avec les lois impitoyables de cette nature sauvage où la nourriture fait cruellement défaut et où la moindre erreur s'avère fatale. Manger le cuir des mocassins n'est pas chose invraisemblable et aider un ami mourant à partir non plus.
Dans ces contrées inhospitalières, les querelles se multiplient et bien que le sens de l'honneur occupe une place considérable, ces dernières se règlent fréquemment par la loi du plus fort. " Quiconque tuera un Loup [un homme blanc] sera puni par la mort de dix des siens ", déclare Scruff Mackenzie aux membres de la tribu indienne à laquelle il est venu acheter Zarinska, la fille du chef Thling Tinneh ; la gente féminine se fait rare dans le Grand Nord et les femmes indiennes, objet de toutes les convoitises, s'acquièrent comme des marchandises.

Personnage récurrent et force tranquille, le colosse Malemute Kid, généreux et sensé, semble veiller sur ces âmes intrépides qui sillonnent les terres peu accueillantes du Yukon.

Une première oeuvre qui laisse entrevoir le talent de l'écrivain que fut Jack London !
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