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Critique de ibon


Martin Eden, un solide marin de 20 ans ayant quitté l'école à 11 pour travailler à l'usine, n'a pas les bonnes manières de Nadine de Rotschild et il en a conscience quand il s'assoit à la table des Morse, une famille bourgeoise de San Francisco.

Nous sommes à peu près au début de 20ème siècle. Et les conditions de travail sont difficiles pour les ouvriers, l'alcool les aide souvent à oublier. D'ailleurs avant de faire la connaissance de la délicate Ruth Morse, Martin Eden n'envisageait pas une bonne soirée sans une bonne bagarre pour terminer son parcours éthylique.

Mais cette rencontre va changer sa vie. Quand le lecteur entre dans le carré de lumière que fait la porte ouverte de Martin Eden, il l'aperçoit, allongé sur son lit couvert de livres ouverts, lisant puis prenant des notes.

Un long et riche cheminement s'en suivra, parsemé de livres, de rencontres et d'obstacles jusqu'aux 50 dernières pages avec un dénouement qui laisse pantois. Mais c'est sublime!

Jack London se réfère souvent à la pensée nietzschéenne de surhumain/surhomme et l' illustre de manière très compréhensible avec le parcours de Martin Eden. Pour mieux la contrer finalement et avec, le schéma très américain de la réussite grâce à l'individualisme.

Pour tirer un enseignement sur un point toujours d'actualité qui m'est cher: alors que l'ascenseur social est en panne, comment ne pas s'interroger pour un meilleur système éducatif. Ce point m'a hanté pendant cette lecture et me hantera encore..

Et avec ceci, c'est un livre qui aborde bien d'autres thèmes: une histoire d'amour entre une belle et une bête, le monde éditorial au début du 20ème, le monde ouvrier et le roulis des épaules de Martin Eden qui entre dans un monde bourgeois où il va tenter de briller, mais à sa manière...

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