Revenir me gratter à la couenne de
Jack London, mon auteur chouchou, me fait toujours un bien fou, même si cette fois-ci il a la couenne particulièrement rêche tant ces nouvelles sont noires, cyniques ou amères.
J'ai été surprise d'y retrouver plusieurs nouvelles déjà lues dans un autre recueil,
Les temps maudits. Ce sont d'ailleurs les deux qui m'avaient marquée dans ce dernier recueil que j'ai de nouveau préférées et aimé relire dans
Quand Dieu ricane : l'histoire de
Tom King, ce vieux boxer qui monte une dernière fois
sur le ring pour une tranche de steack qu'il ne gagnera pas, ainsi que "Le renégat", gamin qui, devenu homme après dix ans d'usine, jette le gant pour prendre la route.
Du London pur jus dans ces nouvelles publiées entre 1906 et 1910, où l'on sent fortement poindre comme une fatigue de vivre chez cet homme hors du commun aux mille vies et aux mille facettes.
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