Dans cette démarche de rencontre avec soi, le bon sens est l'outil le plus efficace. C'est le bon sens qui va nous permettre de prendre conscience que, si nous sommes entourés par des cons, ça doit signifier quelque chose à propos de nous.
Effectivement, le point commun entre tous ces cons, c'est moi.
Nous voudrions être aimés tels que nous sommes. Nous sommes incapables de nous montrer tels que nous sommes.
Nous voudrions être aimés tels que nous sommes. Nous sommes incapables de nous prendre tels que nous sommes.
Vous pourrez expliquer, disséquer, tout montrer. Mais personne ne saura. Ils penseront comprendre, ils voudront sincèrement se mettre à notre place. Mais nos sentiments nous appartiennent. Ils font de notre voyage une traversée en solitaire.
Il pourrait être judicieux de renouer avec notre capacité de dire oui ou de dire merde.
Nous sommes des êtres de boue et de lumière, l'une ne va pas sans l'autre. Parfois, les deux se confondent, et là, dans cet espace ni blanc ni noir, se tapit notre humanité.
Je me suis mis à observer les situations comme autant de formes inconnues de moi-même souhaitant être reconnues.
L'angle de vue par lequel nous abordons la vie détermine la vie que l'on vit
Je ne veux pas passer ma vie à rédiger une carte de visite qu’au fond personne ne lit vraiment. Je suis fait de boue et de lumière, d’une danse des particules.
Peut-être qu'on se dit que si tout le monde s'accorde à penser comme nous, c'est qu'on a raison, qu'on n'est quand même pas des gamins, qu'on n'a pas peur du noir.
Peut-être que quelqu'un qui voit la vie à sa manière et l'exprime est un fou ?
Les enfants sont changeants, spontanés et insaisissables. Les adultes, eux, ne doivent pas être des girouettes.