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Citations sur L'héritage du temps : De l'harmonie dans nos vies (31)

C'est un art que de s'occuper d'une maison. L'atmosphère doit refléter votre personnalité, votre caractère, vos émotions. Et par-dessus tout, elle doit vous rendre heureux. Cela prend du temps.
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Si nous ne prenons pas conscience, en nous tournant vers le passé, que nous nous détruisons peu à peu, il sera bientôt trop tard pour retrouver un monde viable et humain. L'intelligence artificielle prend une place de plus en plus importante dans le monde. La mondialisation et la taille des corporations et des lobbies sont un réel danger pour l'humanité. Si nous nous en remettons uniquement à l'informatique pour gérer nos vies, nous deviendrons des robots. Mais les robots ne peuvent pas tout faire, contrairement à ce que l'on veut bien nous faire croire. Ils ne pourront jamais choisir des personnes selon leurs qualités humaines, ils n'auront jamais l'imagination de l'esprit humain, ils n'atteindront jamais ni conscience, ni le moindre vécu émotionnel. Ils n'auront jamais notre créativité ni nos rêves. Et n'oublions pas que nos faiblesses font aussi notre force, que l'esprit humain s'enrichit d'imprévu, qu'ils n'est jamais aussi créatif que face à l'inattendu.
On peut parfaitement allier un certain mode de vie rétro à une utilisation intelligente et réfléchie des technologies actuelles. Je pense sincèrement qu'il est parfaitement possible de profiter de la liberté acquise depuis quelques décennies sans en subir de contreparties négatives. Nous étions heureux, sinon plus, avant l'ère des portables et de la technologie moderne. Internet ne nous était pas indispensable avant la mondialisation. La plupart des gens étaient plus gais, plus équilibrés, plus honnêtes, moins calculateurs, moins pressés, moins angoissés. L'alimentation était locale, les repas cuisinés maison, les vêtements confectionnés pour être portés jusqu'à l'usure, les outils faits pour durer toute une vie, les fêtes une occasion spéciale, le plaisir une récompense après l'effort. La norme était le bon sens, l'équilibre et la valeur du travail bien fait et une vie ne cherchant pas à « protéger » la nature, mais à la respecter. Une vie où chacun se contentait de sa position sociale, de son mode de vie, de ses fins de mois serrées, mais qui était moins angoissée par la maladie, la vieillesse, la mort.
Libérons-nous de l'anxiété, des prêts immobiliers, de la cupidité, des supermarchés, du gaspillage. Recouvrons nos libertés perdues : nous ne sommes pas obligés de nous créer un monde d'obligations. Il est urgent de remettre les pieds sur terre si nous voulons garantir un avenir digne de ce nom à nos enfants et ne pas persévérer dans la destruction de la planète.
Doux utopisme... ? La liberté est un état d'esprit. Nous devons cesser de compter sur les autres pour organiser notre existence et, à l'inverse, avoir confiance en nous-même. Nous sommes des esprits libres ; nous devons résister à l'ingérence d'autrui et ne pas nous mêler des affaires des autres. Google ne guérit pas le cancer. Yahoo ne peut pas faire de choix éthique. Apple ne sera jamais sensible à la beauté d'un tableau de Léonard de Vinci ou d'un coucher de soleil. Pour résister à leur attrait, il nous faudra passer par une phase de marginalisation, avoir la plus grande méfiance vis-à-vis du monde connecté et tout faire pour nous en extraire autant que possible. L'acte de résistance sera de remettre l'humain au centre du jeu ; de protéger sa sensibilité, son intuition. Il faudra cesser d'être toujours plus compétitif et retrouver plus de moralité. Comment vivre en s'appuyant sur un futur que nous ne connaissons pas ? Le passé est le seul et unique guide qui pourra nous aider à avancer et évoluer vers un monde auquel nous aspirons tous, en réalité, du fond de notre cœur.
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Comment devenir le meilleur de soi-même ? Ne cherchez pas à donner une image idéale ou factice de vous pour être aimé ou reconnu. Car ce ne sont pas tant les événements qui comptent que la manière dont chacun les ressent. Développer sa sensibilité, affermir son caractère, affiner ses dons et ses goûts compte plus que les apparences. Le bonheur consiste à vivre selon sa nature profonde, en développant sa personnalité pour pouvoir jouir de sa vie et du monde avec sensibilité et profondeur. Nous avons tous une personnalité, une force, une beauté et une intelligence bien à nous. Le bonheur ne repose pas sur ce que nous possédons ou ce que nous représentons, mais sur ce que nous sommes vraiment.
Vivez pour vous-même, effacez votre personnage artificiel.
« Soyez vraiment entier. Et toutes les choses viendront à vous. » Lao Tseu
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« Nous ne voyons plus tout à fait la réalité comme elle est et n'accédons plus à la lucidité. Nous sommes comme des prisonniers maintenant dans un état de passivité et de dépendance vis-à-vis d'une réalité projetée. Un flot permanent d'images nous hypnotise au point de nous ôter toute envie de nous échapper, de nous évader pour devenir libres. Le reflet de la réalité est devenu plus important que la réalité elle-même. Un exemple de ce mal qui nous frappe est la frénésie de la photo souvenir. Ce qui compte aujourd'hui pour des millions de personnes, ce n'est plus l'instant, mais sa capture numérique. Le présent ne prend sens que sous forme d'un souvenir pixélisé. Ils ne sont finalement présents nulle part et c'est comme s'ils détestaient le réel, sa complexité, ses défauts, son imprévisibilité faite de hasards déroutants. Le numérique, lui, est tellement parfait ! Mais ce qui manquera toujours, c'est la réaction chimique entre un beau paysage et un spectateur, l'émotion ressentie par les papilles en croquant une pêche encore gorgée de soleil, la convivialité d'un repas entre amis. Le Net ne filtrera jamais ces émotions, purement humaines, non modélisables, qui, pour le pire ou le meilleur, font de l'homme un être imprévisible, à la différence de l'ordinateur. Ne nous laissons pas extraire du réel sans nous en rendre compte. Dans les années 1950, alors que la télévision commençait à se généraliser, le philosophe allemand Günther Anders, dans une réflexion sur ces étranges lucarnes, avait pressenti le danger, ce pouvoir aimanté des images : « Quand le fantôme devient réel, c'est le réel qui devient fantomatique », nous alertait-il.
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« Trop de choix ne nous rendent pas plus heureux. […] Mais si pouvoir faire des choix est une bonne chose, trop en avoir crée de l'anxiété, contribue au stress et engendre bien souvent du mal-être. De nos jours, les gens sont malheureux non pas parce qu'ils manquent de choix, mais parce qu'ils en ont trop. Devoir prendre, toujours et encore, des décisions est épuisant. […] Certes, c'est la liberté acquise à notre époque qui permet aux individus d'être affranchis de toutes sortes d'obligations, qu'elles soient religieuses, familiales, sexuelles ou politiques. Mais nous vivons dans un monde de plus en plus compliqué, aliénant ; nous souffrons de plus en plus d'anxiété, de dépression. L'harmonie et la joie de vivre disparaissent de nos vies. Nous avons beaucoup gagné en liberté d'action, mais fort peu en légèreté intérieure. Barry Schwartz, dans son best-seller, démontre que plus nous avons de choix, plus cette multitude d'options nous pèse. C'est pour cela que tant de personnes sont stressées dans les grandes villes : elles ont trop de choix et ne sont jamais sûres d'avoir fait le meilleur. D'où les regrets, le sentiment d'opportunités manquées. Autrefois, lorsque les premières télévisions apparurent, il n'y avait que deux programmes. Le lendemain matin, au bureau, les collègues pouvaient discuter entre eux de ce qu'ils avaient vu, alors que de nos jours, nous avons toujours peur d'avoir raté les meilleures choses sur le Net, de passer pour un idiot si nous ne connaissons pas les derniers potins à la mode.
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Les objets d'autrefois nous réchauffent le cœur et nourrissent notre âme.
Les objets d'autrefois sont chaleureux : ils nous apportent de l'émotion. Nous vivons dans un monde tellement froid, tellement plastifié, tellement robotisé ! Un saladier en argile, une chaise en bois massif nous aident à compenser le design industriel de nos TV, de nos iPhone, etc. Respecter la merveilleuse couleur d'un thé vert dans une tasse blanche ancienne, avec, peut-être quelques motifs délicats et fleuris peints à la main par un vieil artisan d'autrefois, c'est ramener toute la nature dans cette tasse de thé. Le même « parfum » ne se retrouvera jamais dans une tasse fabriquée en usine et achetée dans une boutique à 3 euros. Déguster un petit hors-d’œuvre de légumes disposé sur une vieille coupelle en céramique d'Oribe, craquelée et patinée, qui a changé de couleur avec le temps au fur et à mesure qu'elle a absorbé les liquides de certains aliments, c'est retrouver le goût de la terre, de ses couleurs, de sa richesse. Ce qui fait sa beauté, c'est la succession des transformations qu'elle a subies avec l'usage (ce que les Japonais appellent wabi-sabi). Son charme transmet une autre saveur aux aliments. Et puis...un légume est quelque chose de tellement beau qu'il mérite mieux que nos récipients froids et modernes. La beauté nous nourrit, ne l'oublions jamais. Enfin, de telles vaisselles sont appréciées toute une vie. Comme pour le mobilier vintage, on ne s'en lasse pas.
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Nous construisons avec le virtuel une vie parallèle à côté de la vie réelle qui dévore notre énergie.
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« L'abus de tout montrer ou plutôt de tout étaler, l'incapacité croissante d'apprécier ce qui reste caché et l'habitude de mesurer la valeur des choses au tapage qu'elles font, a fini par altérer le jugement des plus sérieux, et l'on se demande parfois si la société ne finira pas par se transformer en une vaste foire où chacun bat de l'aile devant sa baraque. »
Charler Wagner, La vie simple
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« Nous cherchons constamment notre bonheur en nous projetant dans le monde extérieur et matériel alors qu'il ne peut être trouvé qu'en nous, dans la satisfaction profonde que nous pouvons tirer des plaisirs simples de la vie qui, pour la plupart, ne coûtent rien. Il faut réapprendre à penser à partir de ses sens, de ses expériences et de l'observation de soi-même, et non à partir de théories émises par d'autres ou des idées reçues de la société dans laquelle nous vivons. La chose la plus essentielle pour mener une bonne vie, c'est de savoir discerner et juger. »
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C'est seulement en se connaissant que l'ont peut s'améliorer. Mais peu d'entre nous se connaissent bien. Nous sommes tellement distraits par la personne que nous voudrions être ou que nous croyons être que nous nous perdons de vue celle que nous sommes vraiment.
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