AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,28

sur 102 notes
C'est la référence à Jean-Paul Dubois sur la couverture qui m'a donné envie de découvrir ce livre sorti en août dernier chez 'La Martinière'. Je ne me suis pas laissée impressionnée par la quatrième de couverture qui nous présente une famille où tous les membres se suicident les uns après les autres. J'ai choisi de mettre mes pas dans ceux de la famille Dugast pour le meilleur et pour le pire. le héros (si je puis dire) s'appelle Christophe. Il a dix huit ans et autour de lui, c'est l'hécatombe. Son grand-père se suicide et dans la foulée ses trois autres grand-parents. Quand son père se donne la mort quelques semaines plus tard, Christophe décide de fuir de la maison pour (espère-t-il) échapper à son destin. Y parviendra-t-il ?

Ce roman se lit tout seul. L'écriture est fluide et un certains suspens nous tient en haleine jusqu'au bout. On se demande vraiment ce qui va arriver (ou pas) à ce brave Christophe. La première partie se déroule au fin fond de la France profonde. Puis, changement d'ambiance. Nous sommes à Paris chez une connaissance de la mère de Christophe (un peu originale) qui l'a recueilli en acceptant de ne pas en informer sa famille (enfin, ce qu'il en reste). le jeune homme souffle un peu et commence à imaginer qu'il va peut-être s'en sortir. Je ne vous dirai pas dans quel lieu se situe la dernière partie du roman et encore moins ce qui s'y passe pour ménager le suspens.

Je me demandais comment allait se terminer le roman, je n'ai pas été déçue. Je ne sais pas si l'auteur souhaitait que nous tirions une leçon de la destinée de Christophe (cela ne m'a pas sauté aux yeux) où si son seul projet était de nous distraire avec un roman déjanté. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un bon moment avec cette lecture et c'est déjà bien.

Un roman plaisant à lire (mais il se pourrait que je l'oublie assez vite).
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          30
Je n'ai pas cru à cette histoire de malédiction par suicide.

Je ne me suis pas attachée aux personnages.

Ce roman m'a laissée de marbre mais je l'ai terminé (toujours un de mes TOC).

Il ne me restera pas en mémoire.





Commenter  J’apprécie          101
Une étrange malédiction semble avoir atteint la famille Dugost ; on se suicide les uns après les autres. Christophe, le fils, cherche désespérément à échapper à ce déterminisme. Y parviendra-t-il ?

Une histoire familiale bouleversée, des personnages qui oscillent entre fuite et acceptation, un roman plein de promesses
Commenter  J’apprécie          10
La famille Dugast semble victime d'une malédiction: celle du suicide.
Du jour au lendemain, sans qu'on puisse en comprendre la raison, les uns après les autres, ils se donnent la mort. Au village, plus personne ne s'en étonne.
Les Dugast se contentent d'une vie étriquée, « une vie dénuée de forces vives », sans relief, repliés dans leurs maisons rassemblées dans une même cour.
Christophe, adolescent « grand taiseux, pièce très rare de solitaire abusif », prend conscience après avoir vu son père attenter à ses jours, que c'est bientôt à son tour de prendre le relais....
Pour échapper au destin et « stopper le massacre », il lui faut couper le cordon, partir loin . Difficile pour lui qui na jamais quitté son trou. Il a une adresse à Paris, peut-être y trouvera-t-il une main secoureuse ?
En secret, il prend le train pour la capitale. Et là il découvre un autre univers, celui des plaisirs, des rencontres, des soirées arrosées . La belle vie, quoi !
Mais pourra- t-il à Paris échapper à son destin ?

Un roman en deux volets opposés, à la manière d'un roman d'apprentissage classique : le héros quittant sa province pour venir mener une vie plus épanouissante à Paris, grâce à la rencontre avec des personnages aux rôles d'initiateurs.

Un agréable premier roman, dans la tonalité de ceux de Jean-Paul Dubois
Commenter  J’apprécie          00
La vie de Christophe bascule quand tout son petit entourage commence à se suicider. Les uns après les autres, de différentes manières, sans jamais laisser une lettre ni une quelconque explication. Plutôt comme une malédiction, comme une main surpuissante qui guide leur destin et dont il est impossible d'échapper. Mais Christophe, 18 ans, est bien décidé à briser cette chaîne.
J'ai lu ce roman d'une seule traite. Il m'a totalement happée. L'histoire est relativement simple. En lisant la 4° de couverture on s'attend à tous ces suicides, on les voit venir, pourtant l'auteur m'a tenue jusqu'au bout, pourquoi ils se suicident tous ? J'attends une réponse, la volonté divine, une malédiction, un jugement, ne me suffisent pas. Aussi, Christophe, de jeune homme discret et timide, qui prend en main sa vie et son destin, me surprends tout autant, ce n'est pas de ce personnage que j'attendais ce courage. Mais c'est lui qui nous raconte l'histoire de sa famille, qui nous embarque dans ce mystère dont il est impossible de sortir.
Commenter  J’apprécie          00
Une histoire de malédiction où le suicide frappe un à un les membres de la famille Dugast. le fils aîné Christophe décide de tourner le dos à cette malédiction et de trouver enfin un sens à la vie.
Dans ce livre, on côtoie inlassablement la mort auprès d'une famille qui ne communique pas, qui se mure dans une indifférence dérangeante.
Certaines phrases n'ont aucun verbe, aucun sens. Ce roman est assez désarçonnant.
C'est sans doute de l'humour noir !
Avis très mitigé.
Commenter  J’apprécie          20
« Rien de plus grave que la mort, rien d'autre ne sert, rien d'autre n'est plus inattendu » Page 100

Spéciale Rentrée Littéraire.

Une famille banale dans un village en France, où on travaille beaucoup, on se parle peu et où le temps s'étire doucement. Jusqu'au jour où le grand-père est retrouvé pendu dans sa grange. Sa femme, peu de temps après, se donne à son tour la mort. Puis, ce sera au tour de l'autre grand-père et sa femme qui, elle, choisira le soir de Noël pour disparaître. Dans le village on ne parle plus que de ça, de la mort qui s'abat sur cette pauvre famille Dugast. Les parents, eux, tentent de protéger leurs enfants en ne parlant pas de ce funeste sort. le fils aîné Christophe compte les jours jusqu'au prochain. Son père. Et il n'a plus qu'une seule idée en tête : fuir, quitter ce village et ses habitants dans un instinct de survie. Monter à la capitale, vivre, jouir, échapper à cette malédiction et repartir du bon pied. le destin en décidera autrement.
Un premier roman qui fait la part belle à l'absurde mais qui a toute sa place parmi les romans initiatiques. Très bien écrit et aux personnages attachants.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          00
C'est l'histoire d'une famille ordinaire, tellement banale, qui vit quelque part en France. Une vie de famille faite de routine, de monotonie, rangée, où chacun vit à côté de l'autre, ou la parole est rare. le genre de famille qui va à titre exceptionnel au restaurant et rentre prendre le dessert à la maison. le père cultive la vigne, la mère fait - très mal - la cuisine, la fille fait ses devoirs et le fils, Christophe, le narrateur, lit des livres.
La famille Dugast a un signe particulier, un signe qui semble inscrit dans ses gènes : ils sont voués à une mort volontaire. Ils se suicident les uns après les autres, dans l'ordre des générations. Ils se suicident soudainement. sans adieu, sans explication, avec une violence silencieuse qui laissent les autres membres de la famille meurtris. le mécanisme semble immuable.
Christophe est un adolescent ni beau ni laid, qui est trop dans les livres pour être dans la norme. Il veut vivre autrement, découvrir l'ailleurs. Quand le suicide frappe son père, il s'enfuie découvrir la vie parisienne de Montmartre. Et tente d'arrêter cet immuable sort qui frappe sa famille.
Le récit est drôle et poétique. J'ai adoré !
Commenter  J’apprécie          00
Grand merci aux Éditions De La Martinière pour l'envoi de ce roman.

Vite lu, mais hélas pas emballé. Roman correct, premier roman peu prometteur. Résumé et vendu comme une farce noire et satirique, j'en ai senti la volonté mais je n'en ai pas vu le résultat. Si l'histoire de départ peu paraître originale et délicieusement caustique, une affaire de malédiction de suicides au sein d'une famille, son traitement ne l'est pas et est assez… plat. Par-là, je veux dire qu'on ne ressent rien, ni humour ni tristesse, que le récit suit linéairement son court sans surprises.

La faute surtout à des personnages dont on aurait aimé plus de profondeur, surtout le héros, qui font qu'on ne s'y attache pas.

La faute aussi à une juxtaposition d'évènements de l'histoire qui se relèvent prévisibles et téléphonés une fois qu'on a compris le pitch de départ (d'accord, c'est l'histoire de suicidés au sein d'une famille... mais encore ? On sait donc des pages à l'avance qui sera le prochain). Et une fin décevante car incohérente. Entretemps, le passage du héro à Paris est sympathique mais n'apporte pas grand-chose.

Et enfin, la faute à un style loin d'être mauvais, et même travaillé, mais qui se répète et part parfois dans des élans lyriques inutiles.

Un roman qui n'a pas la saveur promise, ni l'élan de curiosité qui sied aux nouveaux auteurs.
Commenter  J’apprécie          40
Les chiens de faïence est le premier roman de Thomas Louis. En découvrant le résumé, j'ai tout de suite été emballée. Ce livre me semblait hyper drôle – oui même s'il parle de suicides (mes amis et mes collègues pense que je lis trop de thrillers er que ça déteint forcément sur ma vision de la vie. Mon chéri, lui, pense que je suis une psychopathe). Et l'idée excellente.

Imaginez plutôt. Christophe Dugast commence à flipper. Dans sa famille, tout le monde se suicide. Son grand-père, sa grand-mère, ses parents… Il ne reste plus que lui et sa soeur. Il le sait, il est le prochain sur la liste. Mais à dix-huit ans, il n'a absolument pas envie de mourir. Alors il fuit, espérant que la malédiction familiale ne le suive pas.

Cette histoire est vraiment farfelue, je m'y attendais un peu. Mais elle l'est un peu trop pour moi, qui prend les choses au premier degré (alors forcément, quand l'histoire part trop dans l'ubuesque, je ne comprends plus et ça ne me fait pas rire (je n'ai pas une vie facile, je n'arrive pas à rire aux blagues. Ne riez pas, c'est très handicapant.

Christophe se retrouve à Paris, à moitié gigolo, installé chez une femme pas toute jeune qui héberge Christophe et un autre garçon, et ils lui servent tout deux de petit chien de compagnie, puisqu'elle aime être accompagnée dans les soirées parisiennes.

Si j'ai aimé le résumé et le début, le séjour de Christophe m'a un peu ennuyée. Je sais que beaucoup ont adoré ce roman, mais pour moi, c'était trop ubuesque pour que je sois à fond dans l'histoire. En revanche, je me suis réveillée sur la fin, et j'ai bien fait, car elle est absolument terrible et cynique. Et c'était bien. Vraiment bien !
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
Commenter  J’apprécie          00




Autres livres de Thomas Louis (1) Voir plus

Lecteurs (220) Voir plus



Quiz Voir plus

Compléter les titres

Orgueil et ..., de Jane Austen ?

Modestie
Vantardise
Innocence
Préjugé

10 questions
20433 lecteurs ont répondu
Thèmes : humourCréer un quiz sur ce livre

{* *}