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sur 98 notes
Une histoire de malédiction où le suicide frappe un à un les membres de la famille Dugast.
Pas folichon tout ça me direz-vous. Sauf si le fils aîné Christophe décide de tourner le dos à cette malédiction et de trouver enfin un sens à la vie. Quoi de plus terrible à dix-huit de côtoyer d'aussi près et de manière chronique la mort. Comment trouver goût à la vie quand ceux qui nous sont proches la délaissent.

Ce roman est assez désarçonnant. On ne rit pas. On ne pleure pas non plus. On ne sait d'ailleurs trop quoi en penser. Dans ce livre, on côtoie inlassablement la mort auprès d'une famille qui ne communique pas, qui se mure dans une indifférence dérangeante. C'est glauque, c'est presque sans intérêt. La réflexion existentielle n'est jamais abordée. Personne ne se questionne. Si ce n'est Christophe. Sans compter le cadre temporel, très abstrait voire incohérent. Au premier suicide, Christophe a dix-huit ans, moitié du livre plusieurs autres suicides défilent à la queuleuleu comme si tout se déroulait sur quelques jours. Bizarre.
Deuxième partie, Christophe plaque tout et rejoint la capitale parisienne. À dix-huit ans ? Avec quel argent ? Quid ?
Là-bas il rencontre Suzelle, une dame âgée coquette mais surtout cougar, à moitié soûle, clope au bec. Cette partie tourne en rond et ne révolutionne pas le roman.

J'ai lu cette histoire jusqu'au bout en espérant des réponses que je n'ai au final jamais trouvées.
Je m'interroge sur les intentions de l'auteur que je n'ai visiblement pas cernées.

#Leschiensdefaïence #NetGalleyFrance
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Il flotte autour de ce récit une ambiance hors du temps, hors des certitudes, hors de la vie. Et pour cause, tout le monde se suicide. Enfin tout le monde, non ! Seuls les membres de la famille Dugast sont atteints par cet étrange phénomène. Phénomène ? Malédiction ? Christophe, le fils aîné de la famille, aimerait bien comprendre et surtout éviter d'être touché par ce symptôme atavique. Mais y parviendra-t'il...

Quelle étrange histoire ! Je me suis laissée happer par cette lecture envoûtante. Il y a quelque chose d'inexplicable dans l'addiction à cette lecture. Pourtant ce n'était pas gagné ! Au début, je me disais : mais c'est quoi cette famille qui est frappée de « suicidite aiguë ». Je pestais contre l'inexpliqué contre l'inexplicable, je ne comprenais pas, mais faut-il vraiment comprendre pour se laisser surprendre ? Et bien non justement ! Et c'est bien là que réside le tour de passe-passe de ce jeune auteur. Par des mots simples et une histoire simple (tragique aussi je vous l'accorde, mais assortie d'une pointe d'humour vue la certaine surenchère dans la compétition suicidaire...), Thomas Louis vous entraîne inexorablement et vous invite chez une tribu atypique, bizarre, où le déterminisme familial tourne à plein régime. Vous avez dit : Bizarre. Comme c'est étrange...

Lâchez tout et partez à la rencontre de la famille Dugast, sans arrière-pensée, l'étonnement est au coin de la page. Vous serez englouti par le vide sidéral de cette saga familiale et tomberez sans y prendre garde dans ce trou noir littéraire.
Une petite folie à déguster sans modération !

Un vent de fraîcheur et d'inédit souffle sur cette rentrée littéraire...
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Je suis dégoûtée, je vous le dis. Telle que vous me voyez, avec ma migraine et tout le bazar. Ce livre que j'avais choisi et précommandé, dans ma sélection de rentrée littéraire, j'en attendais beaucoup.
On nous promettait de l'humour noir, une famille déjantée, Jean-Paul Dubois avait même fait un "blurb" sur le bandeau de couverture. Il était écrit, dans la présentation éditeur " Thomas Louis s'impose comme l'une des nouvelles voix de la littérature française contemporaine, entre l'humour désenchanté de Jean-Paul Dubois et la poésie absurde de Samuel Beckett". Eh bien je n'y ai rien vu de tout ça. Rien.

"Rien" a été le mot, à la moitié de ma lecture, je m'y ennuyais tellement.
Je me suis mise en colère aussi dès la moitié du bouquin. Il ne se passe rien. Je m'explique: c'est une famille française qui vit dans un petit village, mais un peu excentrée.
Trois maisons : les grands-parents maternels du narrateur, puis ses grands-parents paternels, puis eux. le père, la mère, Christophe, 17 ans et sa soeur Emma, plus jeune.
C'est une famille où on ne parle pas.
Lorsqu'un drame arrive, sa mère pleure et elle envoie les enfants dans leur chambre.
Là-dessus elle prie tout haut avec son chapelet, les enfants, oreilles collées contre leur porte, apprennent qu'on a retrouvé le corps du grand-père maternel pendu dans la grange.
Et là- dessus, sa mère reprend son scrapbooking, son père allume la télé et s'installe dans son canapé comme d'habitude. Il ne se dira rien, au repas où personne ne dira un mot sauf "passe moi le pain", comme d'habitude.
Christophe est un jeune homme qu'on ne détaille pas beaucoup, on ne le voit pas en cours, on ne le voit qu'en train de se torturer l'esprit en tournant en rond dans sa chambre.
Il pense que cette famille est normale d'apparence, mais que personne ne parle.
"Les gens étaient des bêtes dont le train-train baignait dans une source glacée" Il parle de lui comme "le fils Dugast", sa mère comme "La mère Dugast", etc. À d'autres moments il parle de "la mère" ou "le père".

"Dans ce gros maillon familial régnait une tranquillité à faire pleurer les pierres, cautérisante et sans fracas". ......
le reste de l'histoire, la grand-mère se suicide sans raison, les autres grands parents aussi, sans que ca ne soulève d'explications' de commentaires, même de tristesse.
Les trois-quarts du romans sont pleins de vide, il ne se passe rien, personne ne se parle, personne ne présente un quelconque sentiment, personne ne fait voir quoi que ce soit.
Et à la deuxième partie du roman, Christophe, 18 ans prend le train pour Lyon et ensuite Paris avec ses 150 euros d'étrennes, avec dans sa poche son chapelet et l'adresse d'une amie de jeunesse de sa mère, trouvée dans son calepin de sa mère. Et cette amie, sa mère ne l'a jamais revue. le reste est complètement insipide, même si l'auteur nous prépare une surprise : l'amie de sa mère est devenue une vieille grue aimant les jeunes hommes.
Et voilà moi j'ai abandonné 30 pages avant la fin. Il faut pourtant que je vous parle des phrases.
Comme les deux, là, en gras.
Des essais de faire genre sans y arriver. "Elle avait du chocolat autour de la bouche, que les larmes venaient saler sans promesse" Non mais enfin, quoi, au milieu d'un vide sidéral, on tombe sur des phrases comme ça, qu'on doit relire deux ou trois fois avant de se dire qu'on laisse tomber l'explication.Ces phrases sont plaquées là, entre deux considérations.
Ça me soule mais encore un exemple, page 180 : "Le soleil allait bientôt s'accroupir derrière les collines, Christophe avait si peur de l'agonie de s'adapter"
Dans cette histoire il ne se passe RIEN, même les suicides en séries vantés par l'éditeur ne sont que quelques phrases, qui ne mènent à aucun changement dans la vie des gens, ni de Christophe, le "héros". le seul rebondissement c'est lorsqu'il prend le train pour fuir cette famille.
C'est vide, c'est creux, c'est artificiel, sans saveur, aucun style et en même temps une collection de phrases posées ci et là l'air de rien, en passant, phrases absconses qu'on est obligés de relire pour comprendre, et non, c'est juste incompréhensible. Je me suis ennuyée au-delà du possible, tout en étant perturbée dans ma lecture par ces phrases-décorations posées à certains endroits du récit.
Zéro poésie, zéro romantisme, pas d'action, pas d'histoire. C'est beaucoup trop de "rien" pour être lu. Je me suis sacrifiée, voyez.
Lien : https://melieetleslivres.fr/
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La famille de notre jeune héros subirait-elle une malédiction ? Les membres de la famille, les uns après les autres, se suicident... Que faire pour conjurer ce mauvais sort ? Va-t-il y échapper ? L'écriture est superbe, comme les vieilles chansons de Cabrel. Mieux : notre auteur pourtant bien contemporain est de ces écrivains fin XIXe, début XXe. Vocabulaire riche sans être lourd (ça faisait longtemps que je n'avais pas eu le plaisir d'ouvrir un dictionnaire, il y invite), phrases poétisées, langueur dans l'action pour mieux apprécier cette pesanteur. Ce roman est l'image (!) conforme des photos de notre auteur (sur son compte Insta. que je vous recommande - j'avoue j'adore ses cadrages, ses détails) : un décor posé, qui oblige à la réflexion et à la contemplation. de l'action un peu, de la mélancolie beaucoup, de la nostalgie passionnément. Un bon Tarriquet Premières Grives dans un monde qui carbure aux "energy drink". Ça fait du bien.
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Attendais-je trop de cette lecture que j'avais sélectionnée parmi les romans de cette rentrée littéraire ? La faute peut-être à la présentation dithyrambique de l'éditeur, situant Thomas Louis « entre l'humour désenchanté de Jean-Paul Dubois et la poésie absurde de Samuel Beckett »?
Vous me voyez venir : je referme Les chiens de faïence avec un (petit) sentiment de déception, que je vais tenter d'expliquer.

Une famille banale dans un petit village français. Les enfants, Emma dix ans et Christophe dix-sept, les parents et les grand-parents. Qui se suicident les uns après les autres, comme victimes d'une malédiction. le pitch, d'un macabre cynisme, est original.

Lorsqu'un drame survient, la mère envoie les enfants dans leur chambre. Dans cette famille où l'on parle peu, comme s'il ne fallait pas « gaspiller » les mots, Christophe, le personnage central, est comme anesthésié, insensible au sort injuste qui s'abat. Pour échapper au déterminisme social et familial, à la mort certaine lorsque son tour arrivera, le jeune homme prend un train pour Paris, avec en poche de maigres économies et l'adresse d'une ancienne amie de sa mère. Si elle est un peu plus rythmée, la deuxième partie du roman demeure également assez dénuée d'émotions.

Cette lecture m'a évoqué L'étranger, de Camus, bien que L'Etranger soit écrit à la première personne, et Les chiens de faïence à la troisième.
Dans L'Etranger, Meursault le personnage central est détaché des épisodes dramatiques qu'il traverse comme un pantin déshumanisé. Étranger au monde qui l'entoure comme aux émotions, il relate tout de manière factuelle, plaçant sur le même plan le décès de sa mère et le contenu de son assiette. Illustration de l'absurde de la condition humaine.

Au final un récit teinté d'une ironie amère, délibérément monotone, frisant l'absurde, dans lequel pointent ça et là des phrases joliment travaillées. Si je n'ai pas été touchée (ce n'était clairement pas le but), (et peut-être suis-je passée à côté), ce roman (qui se lit facilement) reste en tout cas une curiosité littéraire que je vous invite à découvrir pour vous faire votre propre opinion.
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Dans un village un peu perdu, trois maisons, trois groupes de gens issus tous de la même famille, les Dugast. Au centre, la maison des parents et de leurs enfants, Christophe et Emma. À droite et à gauche, les grands-parents maternels et paternels. Tous semblent vivre tranquillement, jusqu'au jour où le grand-père maternel apparaît mort. Il s'est suicidé. Lorsque la grand-mère en fait de même, Christophe se retrouve bouleversé. Il semblerait que le suicide soit présent partout dans la famille. Christophe se remet en question.

Voilà un roman que j'ai lu d'une traite. Il est assez court, et l'écriture permet de tourner les pages sans s'en apercevoir. Malgré quelques petits bémols, pour ma part, j'ai accroché à cette histoire de non-dits et d'atavisme dans cette famille Dugast. Il n'en demeure pas moins que le tout demeure très contemplatif et il ne faut pas attendre une action trépidante, sous peine de se retrouver déçu.

L'auteur a su créer une famille particulière, vue sous les yeux de Christophe. Dans ce noyau familial, personne ne se parle et chacun souffre de son côté. Suite aux suicides des grands-parents maternels, c'est au tour des grands-parents paternels de décéder des mêmes causes. Christophe, au milieu de tout ces drames, se sent perdu et esseulé. C'est alors qu'il décidera de partir à Paris, chez Suzelle, une vieille amie de sa maman, afin d'échapper à ces drames.

La deuxième partie du roman bascule davantage dans l'absurde avec l'entrée en jeu de Suzelle, personnage totalement fantasque. J'ai trouvé le personnage de Christophe très bien construit, fort et puissant. Je n'arrive pas à classer ce roman, tant il est particulier.

La plume de l'auteur m'a beaucoup plu. Sobre mais directe, j'ai trouvé le style en totale adéquation avec le roman. Les dialogues sont très bien rendus. le roman est divisé en deux grandes parties, sans une délimitation de chapitres. Ce procédé me dérange a l'accoutumée. Ici, il n'en a rien été.

Un roman très particulier, qui m'a déroutée au départ, mais qui par la suite m'a bien plu. le récit est porté par un personnage principal très bien dépeint. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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On ne va pas se mentir, je suis Thomas Louis sur Instagram depuis quelques années parce qu'il fait de très belles photos et qu'il est lui-même très beau. C'est évidemment superficiel, mais c'est le concept même de cette application alors personne ne m'en tiendra rigueur. J'étais donc ravi de voir annoncée depuis quelques mois l'arrivée d'un premier roman qui sortirait à l'occasion de cette rentrée littéraire qu'on adore détester, et c'est avec un certain empressement que je suis allé l'acheter chez ma libraire le jour de sa parution.

Dans un petit village pas très éloigné de Lyon vit la famille Dugast, leurs maisons rassemblées comme certaines familles de province en ont l'habitude. Les parents dans un coin, les beaux-parents en face, les grands-parents de l'autre. Ça n'est hélas pas la seule originalité de la famille de Christophe qui va bientôt atteindre la majorité, puisqu'on y découvre rapidement une propension hors norme au suicide. le grand père, pendu. La grand-mère, écrasée contre un arbre. Suivent ensuite l'autre grand-père, puis l'autre grand-mère. Quand son père fini par se suicider à son tour, Christophe se dit qu'il est temps de rompre avec cette malédiction familiale.

Fraîchement majeur, il saute dans un train direction Paris pour fuir ce déterminisme macabre et commencer à vivre. Il échouera chez Suzelle, une vieille fille dont la mère fut proche, et qui l'accueille chez elle un verre à la main en se disant qu'elle pourra faire son éducation de citadin.

Si l'histoire se lit facilement, je suis passé à côté de ce roman (c'est la formule de politesse sur Instagram pour dire « je n'ai pas aimé »). L'histoire est originale, on pourrait y savourer une forme de cynisme macabre mais je l'ai surtout trouvée dénuée d'émotions, sans aspérités : le fils traverse ces 300 pages comme anesthésié et c'est assez étonnant. Ce fut, à mon grand regret, particulièrement contagieux.
Lien : https://www.hql.fr/les-chien..
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Il y a des romans pour lesquels on n'est pas fait. Dans un sens, tant mieux, nous ne sommes pas tous extraits d'un même moule. C'est l'explication que je trouve pour me rassurer après la lecture de ce livre qui m'est passé totalement au-dessus de la tête. La présentation de l'éditeur dit "roman brillant, à l'écriture poétique et décalée, teintée d'humour noir..." là où je n'ai vu que platitude et style dénué de tout intérêt. Plus loin, le communiqué de presse indique que l'auteur est très suivi sur les réseaux sociaux, 50 000 abonnés sur Instagram... je me demande en quoi cette information serait gage de qualité de son texte... Personnellement je ne le connaissais pas, ne faisais pas partie de ses abonnés, j'ai ouvert son livre (dans le cadre d'un jury de prix littéraire) qui est donc son premier roman avec un brin de curiosité dû au pitch pas banal, une famille touchée par une épidémie de suicide, voilà de quoi intriguer. Et je m'attendais à "une fable sociale aux accents absurdes" comme m'y invitait toujours ce fameux communiqué de presse. Rapidement, c'est l'ennui qui s'est installé. Les aventures de Christophe qui n'avait jamais rien vu d'autre que son village et monte à la capitale pour tenter d'échapper à la malédiction qui suicide un par un les membres de sa famille ont vite trouvé leur limite : mon peu d'intérêt pour ces aventures artificielles et ce texte dans lequel je cherche toujours les fameux "aphorismes poétiques" promis par ce même communiqué de presse.
J'aurais pu juste ne rien écrire dessus, après tout, ce n'est pas le premier livre qui me tombe des mains. Mais enfin, cette mention des 50 000 abonnés Instagram, ça me laisse un petit goût amer, comme une petite voix vraiment perverse et mal intentionnée qui susurrerait à mon oreille que tiens, cette audience assurée, serait-ce une raison de la publication de ce texte ? Non, mais non, enfin. Que de mauvais esprit. Je vais m'en tenir à ma version officielle et politiquement correcte : il y a des livres pour lesquels on n'est pas fait.
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Dans un village perdu en France, la famille Dugast, une famille ordinaire, une famille des plus banales ou tout le monde vit dans la même rue leur routine quotidienne tranquillement.

Enfin, tranquillement, jusqu'au moment où le grand-père décide de se suicider, pendu dans sa grange. Hélas, pour la famille Dugast c'est le premier suicide d'une longue liste. Car, suis la grand-mère, puis les deux autres grands-parents. Tous passent à l'acte sans savoir le pourquoi du comment, telle une malédiction.

Du plus vieux au plus jeune avec au bout, Christophe, dix-huit ans tous frais, qui après les grands-parents voit son père mourir à son tour. Ni une ni deux, Christophe décode de tout claquer et d'arrêter cette mascarade de malédiction et d'enfin vivre sa propre vie à Paris. Pour Christophe, c'est le choix d'une vie : rester et mourir ou partir et vivre !

Primo-romancier, Thomas Louis nous offre dans son premier roman un humour ravageur, noir, grinçant, addictif dans une atmosphère de tragédie. le talent de l'auteur surgit des lignes en nous entrainant dans un voyage complètement absurde et drôle.

Un roman finement mené ou l'humour est omniprésent alors que la mort rode à chaque page tournée. Une histoire envoutante qui se lit très facilement, à une vitesse folle comme son personnage principale qui du jour au lendemain passe d'une vie d'enfant a celle d'adulte et découvre la vraie vie.

Malgré les qualités de ce roman, j'y mets tout de même un petit bémol, j'aurais aimé trouver une petite pointe d'émotion et de sentiments à travers les personnages. Mais ce point de vue n'engage que moi bien évidemment ;-) !
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Mon avis est celui d'une lectrice qui peine avec les livres concept, avec les ouvrages que je sens imprégnés d'une hisoire littéraire où le structuralisme a rendu la forme essentielle, où la démonstration d'une esthétique passe par le romanesque. Je ne sais donc pas pourquoi je m'acharne à lire ce genre de livres à qui je ne peux, somme toute, pas reprocher ce qu'ils sont. Ceci posé, Les chiens de faïence a les qualités de son genre : brillamment absurde, léger et toujours en surface des horreurs qu'il raconte comme si la narration devait mimer le refus absolu de ses personnages à l'intériorité. C'est assez bien fait. Évidemment, on ne s'attache pas, enfin moi je n'ai pas pu. Et par là même, on s'ennuit un peu. Évidemment, ca tourne à la fable, au conte philosophique version nihiliste. Difficile d'échapper aussi aux personnages invraisemblables et aux situations irréalistes, on est dans la fable et Suzelle, en viveuse alcoolique mais maternelle a tout de la résurgence de romans initiatiques polissons et pas grand chose du vraisemblable. En escort boy délibérément pas convaincant, Hans ne fait pas mieux. Finalement, c'est peut-être aussi ce mélange entre un jeu littéraire avec un roman de genre (le jeune homme qui s'ouvre à la vie pour échapper à la mort de ses ascendants, rien que ça ) et le ton désabusé qui laisse entendre que le narrateur lui même ne croit ni à la cohérence de ses personnages ni au bien fondé de son intrigue qui m'a gênée. A force de déconstruire en grimaçant, on finit par n'aller nulle part et par m'avoir perdue en cours de route.
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