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3,28

sur 102 notes
*avis mitigé*

Je suis toujours très embêtée d'écrire ce genre de chronique où j'aurais pu être totalement entousiaste alors qu'en fait je n'arrive pas à l'être.

Sur le papier, ce roman avait pourtant tout pour me plaire! Une histoire loin d'être banale, une plume fluide et facile à lire, et des personnages bien typés.

Oui mais pourtant… pas d'émotions, pas d'emballements, d'emportements, pas d'attachements, et un style assez plat.

Quant à l'humour promis…je le cherche encore.

J'ai pourtant aimé ce côté un peu macabre, absurde et cynique qui flotte tout au long des pages, mais je les ai finalement tournées sans saveur.
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L'occasion m'a été offerte de recevoir ce roman dont je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, qui semble-t-il est très connu sur Instagram (mais étant réfractaire aux réseaux sociaux, je n'ai pas eu cet honneur et je n'ai donc pas non plus été influencée par le nombre de ses admirateurs, pardon, "followers" !!!); ce qui m'intéressait, c'était de sortir un peu de ma zone de confort littéraire au vu de la 4ème de couverture. Et je n'ai pas été déçue à cet égard.
Les membres de la famille Dugast se suicident les uns après les autres, sans raison apparente, en suivant l'ordre des générations. Pour échapper à ce destin qui se rapproche inexorablement, le fils Dugast, Christophe, 18 ans, s'enfuit à Paris, après le suicide de son père et se réfugie chez une vieille belle, ancienne amie de sa mère, lui qui n'avait jamais quitté le coin paumé où vivait sa famille. Tout est découverte, le train, Paris, la foule, les femmes...
Présenté ainsi, on pourrait penser que ce roman est glauque, noir, triste mais ce n'est pas le cas. Il est assez déjanté, à la limite de l'absurde, plein d'ironie.
A vrai dire, il ne s'y passe pas grand-chose, si ce n'est une fin relativement surprenante; le personnage de Christophe est assez antipathique et désespérant par son attitude velléitaire mais bizarrement j'ai été intriguée par ce roman; il sort de l'ordinaire, des sentiers battus, il détonne au milieu des romans classiques de toute rentrée littéraire, il y apporte une certaine originalité et de la fraîcheur.
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La famille Dugast a fait de la mort sa partenaire, un héritage qu'on se transmet de génération en génération. Et puis, il y a le fils, Christophe, qui s'épanouit dans la discrétion, qui cherche à comprendre, s'invente un monde où il incarne celui qu'il aurait aimé être, qui voudrait fuir, mais qui reste là, spectateur rivé aux événements.
C'est le regard porté sur une famille vivante, si proche de par sa géographie isolée du village, et pourtant si éloignée par les sentiments ; on ne sourit pas ici, et le rire est absent.
La mort suit l'ordre chronologique, les grands-parents d'abord, les autres après, rien de plus normal sauf que cette normalité défie la loi de l'évidence. Une malédiction ? Et quand vient le tour du père, c'est la goutte de trop pour le fils, le départ qui s'amorce, changer le cours de l'inévitable une bonne fois pour toutes jusqu'au retour avec celui de la mère qui ravive les souvenirs. le retour, c'est les responsabilités, la soeur qui gêne l'ambition : il faut changer de voie, ce sera la décision de Christophe.
Un roman qui ne demande qu'à tourner les pages les unes après les autres. Un réel plaisir de lecture.
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Dans un village perdu en France, la famille Dugast, une famille ordinaire, une famille des plus banales ou tout le monde vit dans la même rue leur routine quotidienne tranquillement.

Enfin, tranquillement, jusqu'au moment où le grand-père décide de se suicider, pendu dans sa grange. Hélas, pour la famille Dugast c'est le premier suicide d'une longue liste. Car, suis la grand-mère, puis les deux autres grands-parents. Tous passent à l'acte sans savoir le pourquoi du comment, telle une malédiction.

Du plus vieux au plus jeune avec au bout, Christophe, dix-huit ans tous frais, qui après les grands-parents voit son père mourir à son tour. Ni une ni deux, Christophe décode de tout claquer et d'arrêter cette mascarade de malédiction et d'enfin vivre sa propre vie à Paris. Pour Christophe, c'est le choix d'une vie : rester et mourir ou partir et vivre !

Primo-romancier, Thomas Louis nous offre dans son premier roman un humour ravageur, noir, grinçant, addictif dans une atmosphère de tragédie. le talent de l'auteur surgit des lignes en nous entrainant dans un voyage complètement absurde et drôle.

Un roman finement mené ou l'humour est omniprésent alors que la mort rode à chaque page tournée. Une histoire envoutante qui se lit très facilement, à une vitesse folle comme son personnage principale qui du jour au lendemain passe d'une vie d'enfant a celle d'adulte et découvre la vraie vie.

Malgré les qualités de ce roman, j'y mets tout de même un petit bémol, j'aurais aimé trouver une petite pointe d'émotion et de sentiments à travers les personnages. Mais ce point de vue n'engage que moi bien évidemment ;-) !
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On ne va pas se mentir, je suis Thomas Louis sur Instagram depuis quelques années parce qu'il fait de très belles photos et qu'il est lui-même très beau. C'est évidemment superficiel, mais c'est le concept même de cette application alors personne ne m'en tiendra rigueur. J'étais donc ravi de voir annoncée depuis quelques mois l'arrivée d'un premier roman qui sortirait à l'occasion de cette rentrée littéraire qu'on adore détester, et c'est avec un certain empressement que je suis allé l'acheter chez ma libraire le jour de sa parution.

Dans un petit village pas très éloigné de Lyon vit la famille Dugast, leurs maisons rassemblées comme certaines familles de province en ont l'habitude. Les parents dans un coin, les beaux-parents en face, les grands-parents de l'autre. Ça n'est hélas pas la seule originalité de la famille de Christophe qui va bientôt atteindre la majorité, puisqu'on y découvre rapidement une propension hors norme au suicide. le grand père, pendu. La grand-mère, écrasée contre un arbre. Suivent ensuite l'autre grand-père, puis l'autre grand-mère. Quand son père fini par se suicider à son tour, Christophe se dit qu'il est temps de rompre avec cette malédiction familiale.

Fraîchement majeur, il saute dans un train direction Paris pour fuir ce déterminisme macabre et commencer à vivre. Il échouera chez Suzelle, une vieille fille dont la mère fut proche, et qui l'accueille chez elle un verre à la main en se disant qu'elle pourra faire son éducation de citadin.

Si l'histoire se lit facilement, je suis passé à côté de ce roman (c'est la formule de politesse sur Instagram pour dire « je n'ai pas aimé »). L'histoire est originale, on pourrait y savourer une forme de cynisme macabre mais je l'ai surtout trouvée dénuée d'émotions, sans aspérités : le fils traverse ces 300 pages comme anesthésié et c'est assez étonnant. Ce fut, à mon grand regret, particulièrement contagieux.
Lien : https://www.hql.fr/les-chien..
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Poursuivie par une terrible malédiction qui les condamne à se suicider l'un après l'autre et de façon totalement décomplexée, la famille Dugast est l'attraction du patelin où ils vivent reclus, en clan. Mais Christophe, aîné de la famille et fraîchement majeur, cherche à fuir la mort correctement. Après le décès de son père et après avoir fêté ses 18 ans, il fait le grand saut et décide de fuir son village et si possible la malédiction familiale. Il atterrit chez Suzelle, vieille ivrogne ayant hérité d'un bel appartement à Montmartre après son divorce. A l'instar de Holden Caulfield dans L'attrape coeur, Christophe nous emporte dans son voyage initiatique. Passé d'enfant à adulte sans vraiment trop de transition, il va découvrir les tumultes de la vie nocturne parisienne mais aussi les joies de la sexualité. Bizarre et étrange, ce récit est envoûtant jusqu'à la dernière ligne.
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Je comprends (quoique !) qu'on puisse passer à côté de la lecture de ce roman, car il y a quelque chose à lâcher en nous lorsqu'on s'y plonge. Puisqu'une fois qu'on s'y plonge, il me semble qu'il ne s'agit pas seulement d'une histoire de famille : c'est aussi un livre sur la littérature, et la manière dont on tourne autour d'un sujet pour ne jamais l'atteindre. Et il est si réussi, mon dieu!
J'ai découvert l'auteur à travers un entretien qu'il a donné au magazine S-Quive, dans lequel il disait des choses très éclairantes. Cela m'a donné envie de le lire, et la surprise a été excellente! Avec son sujet pour le moins original, Les chiens de faïence brosse le portrait d'une famille qui mériterait d'être adaptée au cinéma, au même titre que la deuxième partie, que je ne dévoilerais pas, mais qui comporte des scènes d'anthologie, qu'on ne lâche pas jusqu'à la fin. Mis à part cela, l'auteur pose des questions à la fois intimes et universelles sur l'adolescence et le lien que l'on entretien avec sa famille et son milieu, et ce juste équilibre rend le roman particulièrement… équilibré. Il a fait écho à des questions personnelles, dont je suis sûre qu'elles parleront à bien d'autres personnes qui ont pris leur "indépendance" dans la vie. Une superbe découverte, et un auteur que je ne manquerai pas de suivre dans ses prochaines publications !
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Il flotte autour de ce récit une ambiance hors du temps, hors des certitudes, hors de la vie. Et pour cause, tout le monde se suicide. Enfin tout le monde, non ! Seuls les membres de la famille Dugast sont atteints par cet étrange phénomène. Phénomène ? Malédiction ? Christophe, le fils aîné de la famille, aimerait bien comprendre et surtout éviter d'être touché par ce symptôme atavique. Mais y parviendra-t'il...

Quelle étrange histoire ! Je me suis laissée happer par cette lecture envoûtante. Il y a quelque chose d'inexplicable dans l'addiction à cette lecture. Pourtant ce n'était pas gagné ! Au début, je me disais : mais c'est quoi cette famille qui est frappée de « suicidite aiguë ». Je pestais contre l'inexpliqué contre l'inexplicable, je ne comprenais pas, mais faut-il vraiment comprendre pour se laisser surprendre ? Et bien non justement ! Et c'est bien là que réside le tour de passe-passe de ce jeune auteur. Par des mots simples et une histoire simple (tragique aussi je vous l'accorde, mais assortie d'une pointe d'humour vue la certaine surenchère dans la compétition suicidaire...), Thomas Louis vous entraîne inexorablement et vous invite chez une tribu atypique, bizarre, où le déterminisme familial tourne à plein régime. Vous avez dit : Bizarre. Comme c'est étrange...

Lâchez tout et partez à la rencontre de la famille Dugast, sans arrière-pensée, l'étonnement est au coin de la page. Vous serez englouti par le vide sidéral de cette saga familiale et tomberez sans y prendre garde dans ce trou noir littéraire.
Une petite folie à déguster sans modération !

Un vent de fraîcheur et d'inédit souffle sur cette rentrée littéraire...
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Je suis dégoûtée, je vous le dis. Telle que vous me voyez, avec ma migraine et tout le bazar. Ce livre que j'avais choisi et précommandé, dans ma sélection de rentrée littéraire, j'en attendais beaucoup.
On nous promettait de l'humour noir, une famille déjantée, Jean-Paul Dubois avait même fait un "blurb" sur le bandeau de couverture. Il était écrit, dans la présentation éditeur " Thomas Louis s'impose comme l'une des nouvelles voix de la littérature française contemporaine, entre l'humour désenchanté de Jean-Paul Dubois et la poésie absurde de Samuel Beckett". Eh bien je n'y ai rien vu de tout ça. Rien.

"Rien" a été le mot, à la moitié de ma lecture, je m'y ennuyais tellement.
Je me suis mise en colère aussi dès la moitié du bouquin. Il ne se passe rien. Je m'explique: c'est une famille française qui vit dans un petit village, mais un peu excentrée.
Trois maisons : les grands-parents maternels du narrateur, puis ses grands-parents paternels, puis eux. le père, la mère, Christophe, 17 ans et sa soeur Emma, plus jeune.
C'est une famille où on ne parle pas.
Lorsqu'un drame arrive, sa mère pleure et elle envoie les enfants dans leur chambre.
Là-dessus elle prie tout haut avec son chapelet, les enfants, oreilles collées contre leur porte, apprennent qu'on a retrouvé le corps du grand-père maternel pendu dans la grange.
Et là- dessus, sa mère reprend son scrapbooking, son père allume la télé et s'installe dans son canapé comme d'habitude. Il ne se dira rien, au repas où personne ne dira un mot sauf "passe moi le pain", comme d'habitude.
Christophe est un jeune homme qu'on ne détaille pas beaucoup, on ne le voit pas en cours, on ne le voit qu'en train de se torturer l'esprit en tournant en rond dans sa chambre.
Il pense que cette famille est normale d'apparence, mais que personne ne parle.
"Les gens étaient des bêtes dont le train-train baignait dans une source glacée" Il parle de lui comme "le fils Dugast", sa mère comme "La mère Dugast", etc. À d'autres moments il parle de "la mère" ou "le père".

"Dans ce gros maillon familial régnait une tranquillité à faire pleurer les pierres, cautérisante et sans fracas". ......
le reste de l'histoire, la grand-mère se suicide sans raison, les autres grands parents aussi, sans que ca ne soulève d'explications' de commentaires, même de tristesse.
Les trois-quarts du romans sont pleins de vide, il ne se passe rien, personne ne se parle, personne ne présente un quelconque sentiment, personne ne fait voir quoi que ce soit.
Et à la deuxième partie du roman, Christophe, 18 ans prend le train pour Lyon et ensuite Paris avec ses 150 euros d'étrennes, avec dans sa poche son chapelet et l'adresse d'une amie de jeunesse de sa mère, trouvée dans son calepin de sa mère. Et cette amie, sa mère ne l'a jamais revue. le reste est complètement insipide, même si l'auteur nous prépare une surprise : l'amie de sa mère est devenue une vieille grue aimant les jeunes hommes.
Et voilà moi j'ai abandonné 30 pages avant la fin. Il faut pourtant que je vous parle des phrases.
Comme les deux, là, en gras.
Des essais de faire genre sans y arriver. "Elle avait du chocolat autour de la bouche, que les larmes venaient saler sans promesse" Non mais enfin, quoi, au milieu d'un vide sidéral, on tombe sur des phrases comme ça, qu'on doit relire deux ou trois fois avant de se dire qu'on laisse tomber l'explication.Ces phrases sont plaquées là, entre deux considérations.
Ça me soule mais encore un exemple, page 180 : "Le soleil allait bientôt s'accroupir derrière les collines, Christophe avait si peur de l'agonie de s'adapter"
Dans cette histoire il ne se passe RIEN, même les suicides en séries vantés par l'éditeur ne sont que quelques phrases, qui ne mènent à aucun changement dans la vie des gens, ni de Christophe, le "héros". le seul rebondissement c'est lorsqu'il prend le train pour fuir cette famille.
C'est vide, c'est creux, c'est artificiel, sans saveur, aucun style et en même temps une collection de phrases posées ci et là l'air de rien, en passant, phrases absconses qu'on est obligés de relire pour comprendre, et non, c'est juste incompréhensible. Je me suis ennuyée au-delà du possible, tout en étant perturbée dans ma lecture par ces phrases-décorations posées à certains endroits du récit.
Zéro poésie, zéro romantisme, pas d'action, pas d'histoire. C'est beaucoup trop de "rien" pour être lu. Je me suis sacrifiée, voyez.
Lien : https://melieetleslivres.fr/
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J'ai adoré ce premier roman! La langue est profonde, le récit addictif et c'est un véritable plaisir de suivre l'itinéraire de ce héros flottant et si attachant!

Le sujet de départ (des suicides en cascade dans une famille de taiseux) n'est qu'un prétexte à une fable moderne sur la quête de liberté et l'affirmation de soi. le décalage permanent par rapport au réel permet de rire franchement de situations dramatiques et absurdes!

Assurément un de mes coups de coeur de la rentrée!
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