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Critique de michaelfenris


Avec L'horreur à Dunwich, court roman paru en 1929, Howard Phillips Lovecraft déploie tout son savoir-faire et tout son bestiaire d'horreur comme il sait si bien le faire: un village perdu de la Nouvelle Angleterre si chère à l'auteur, peuplé de personnes au degré de consanguinité forcément élevé, certaines branches ne présentant plus que des monstres difformes et accablés de tares plus lourdes les unes que les autres. C'est dans ce contexte que vit Wilbur Whateley, dont la mère est albinos, et le grand-père versé dans la sorcellerie. Lui présente une capacité de croissance hors normes, sans doute acromégale, capable de lire à un an et demi, paraissant quinze ans à quatre ans à peine, barbu et mesurant près de deux-mètres vingt à quatorze ans. Lui aussi verse bientôt dans la sorcellerie et l'étude des grands anciens, et fatalement se découvre une passion pour le Necronomicon d'Abdul Alhazred qu'il veut traduire et interpréter. Les travaux de son grand-père et les siens amènent à réveiller une infâme créature, peut-être Yo-Sottoth. On assistera à la lutte d'esprits rationnels, en autres le docteur Armitage qui fait ici presque office de témoin du délabrement progressif de Wilbur, contre l'horreur que ce dernier a réveillé.
Le style un peu ampoulé et parfois excessivement descriptif de Lovecraft fait le reste. Que l'on aime ou pas ( et personnellement je suis fan), force est de constater qu'il a eu peu d'égal jusqu'à présent pour raconter « l'indicible ».
Comme d'habitude chez Bragelonne, la couverture est superbe, l'éditeur nous habitue à une excellence à laquelle on prend goût. Encore un roman qui doit figurer dans une bibliothèque d'horreur digne de ce nom!
je remercie les éditions Bragelonne pour leur confiance
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