AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,6

sur 177 notes
5
3 avis
4
18 avis
3
10 avis
2
1 avis
1
0 avis
Je ne suis pas un fan implacable de Lovecraft mais, de temps en temps, je tente d'en lire un. Cette fois c'est à l'occasion d'un mini challenge « halloween » organisé au pied levé.
Et c'était une bonne pioche.

Dès les premières lignes, Lovecraft vous met à l'aise comme il sait si bien le faire : tout semble, étrange, décalé, bizarre voire effrayant ; il ne s'agit que de collines, de bois et de routes pourtant, puis des villageois qui sont au mieux débiles et consanguins. Dans ce milieu, l'auteur nous présente une famille encore plus hors normes, aux comportements très singuliers, et fleurant mauvais une sorcellerie d'âges perdus.
L'évolution de cette famille va être associé à l'apparition de phénomènes horribles… et de carnages. L'origine de tout cela se situe probablement dans ce Nécronomicon dont la lecture rend dingue et dont un exemplaire existe non loin, à l'université d'Arkham.

Mélange d'ambiance malsaine dans un bled du fin fond des États-Unis – renforcé par le parler très plouc des habitants – et de plongée dans un passé obscur et dans des dimensions parallèles, quand régnaient des êtres incompatibles avec la vie terrestre telle que nous la connaissons, des êtres qui n'attendent qu'une occasion de revenir. Voilà de quoi faire naître quelques gouttes d'angoisse sur votre front si vous commettez l'erreur de lire cette novella la nuit, tout seul. La lente montée, par degré, de l'horreur de Dunwich est parfaitement maîtrisée, et l'on se sent presque soulagée quand elle surgit au grand jour. Presque.

Ce sera assez d'émotions pour Halloween. Je vais aller me tapir sous les couvertures… au cas où.

Commenter  J’apprécie          502
Dans un endroit reculé où la consanguinité n'a que la concurrence de l'obscurité d'un vallon abrité pour égayer le quotidien des autochtones, la famille Whateley suscite toutes les interrogations.
Lorsque Willbur nait, de suite le sentiment d'avoir affaire à un être particulier s'empare de la population.

Je m'aventure dans un genre quasi inconnu, l'horreur fantastique , et cette lecture m'a laissé plutôt mitigée.
Rien à dire sur la mise en scène de l'auteur . Les adjectifs sont aussi joyeux et colorés qu'une marche funèbre , le ciel pullulent d'engoulevents dont le plumage ne doit pas être plus chatoyant que ça et quand un nuage passe, tout s'obscurcit comme dans le plus profond des cauchemars. Je ne parle même pas des bruits qu'on ne doit pas oser diffuser dans un train fantôme...
Les Whateley sont gratinés, entre le vieux fou, la mère albinos et le fils mi bête mi démon... Et j'avais oublié l'odeur , bien comme il faut , vous vous en doutez!
Après il y a l'histoire , le grimoire , la montagne qui bouge , les formules incantatoires...
Mais bon 90 pages , on n'a pas trop le temps de se lasser, et on a juste le temps de se demander comment on peut arriver à une fin rationnelle ... Et finalement, on y arrive , avec toutes les précautions d'usage !
Commenter  J’apprécie          340
Mon premier Lovecraft ! Petit livre court et rapide. Une histoire bien amenée, ficelée et intrigante. Un style fluide, une lecture agréable. Ce premier livre ne me fera pas faire de cauchemars mais il me donne envie d'en découvrir plus de Lovecraft !
Commenter  J’apprécie          140
Je dois vous l'avouer, j'ai lu très peu de livres d'horreur. Dans ma jeunesse, grâce à Stephen King, j'en avais découvert quelques-uns que j'avais beaucoup aimés, mais je n'ai jamais vraiment renouvelé l'expérience. La réédition par la maison Bragelonne de textes de HP Lovecraft, l'écrivain considéré comme un maître de ce genre, était donc une belle opportunité que je ne pouvais pas manquer.

J'ai donc commencé mon exploration avec deux nouvelles, complètement différentes. La première « L'appel de Cthulhu » raconte l'enquête menée par un chercheur sur des évènements extraordinaires, qui se sont déroulés à divers endroits du globe. Ses investigations vont le lancer sur les traces d'une légende occulte. Dans cette aventure, le mystique met à l'épreuve le scientifique. L'auteur nous dévoile l'ampleur des forces inconnues qui dépassent les connaissances humaines et menacent sa survie. Il crée alors le grand Cthulhu, entité cosmique dont le mythe va lui survivre.

« L'horreur à Dunwich », la seconde nouvelle est plus traditionnelle. Elle nous narre l'apparition d'une forme de vie hybride et les ravages qu'elle va occasionner au sein d'une petite communauté. Grâce à un écriture soignée mais accessible, cette aventure fantastique met en lumière le génie de l'écrivain pour les descriptions et les ambiances terrifiantes.

HP Lovecraft n'a jamais écrit de romans, uniquement des nouvelles et son talent n'a pas été reconnu de son vivant. Pourtant, lorsque l'on voit qu'il était capable d'écrire de telles histoires au début du vingtième siècle, on s'étonne de cette anomalie. Il était un homme aux idées novatrices. Il fait partie des précurseurs et a été l'inspiration de beaucoup des horribles histoires que l'on a inventées ensuite. Même si je ne suis pas un spécialiste du genre, j'ai passé un excellent moment au contact de son univers horrifique. Je complèterai donc avec joie ma collection de ses écrits.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
Commenter  J’apprécie          130
Lovecraft, un auteur que je connaissais de nom, que j'avais envie de lire, et qui finalement a toujours été mis de côté. Pendant le confinement, nous avons redécouvert les jeux de société. Aussi, un nouveau jeu (entre autres!) s'est ajouté à la collection: Horreur à Arkham. Il s'agit d'un jeu de cartes, évolutif et coopératif. Ce jeu est fondé sur les intrigues et l'univers de Lovecraft. Je ne cache pas que j'étais un peu sceptique au début, mais le jeu m'a conquise. La première extension est l'Héritage de Dunwich. J'ai donc voulu en savoir plus sur cet univers, et c'est pourquoi j'ai commandé l'Horreur à Dunwich.

Wilbur Whateley est un garçon pas comme les autres. D'une taille disproportionnée à un comportement des plus étranges, les habitants ont un regard méfiant sur lui. Même les animaux en ont peur. Son grand-père lui a souvent conté des histoires de rituels de sorcellerie. C'est pour cette raison que le garçon se lance à la recherche du célèbre manuscrit, le Nécronomicon. le trouvera-t-il ? Que deviendra ce livre s'il tombe entre les mains de ce drôle de garçon ?

Un univers vraiment particulier et propre à Lovecraft. Une tension permanente et un regard contemplatif sur un monde des plus étranges. Un monde dérangeant parfois, mais qui garde des codes sociétaux que nous connaissons. Ce roman présente une certaine sombreur accompagnée d'un mysticisme où même derrière les pages, les frissons vous traversent. le jeu est fidèle à l'univers de Lovecraft, et je ne saurai que vous conseiller le livre et le jeu !

A lire en plein jour si vous voulez découvrir Lovecraft tranquillement, sinon, privilégiez la lecture à la bougie pour plus de sensations !
Commenter  J’apprécie          110
Premier livre ou plutôt nouvelle que je lis de l'auteur et j'ai été agréablement surprise.

J'ai eu l'impression de lire un conte d'horreur plus qu'un extrait. Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge dans ce village grisâtre et aux maisons mal entretenues. Comme dans tous les village , il y a des commérages sur telle ou telle famille. Mais ici les rumeurs ont de quoi être prises pour du tangible.
J'ai bien aimé la plume de l'auteur, les descriptions qu'il fait sont détaillées sans que l'on se noie dessous et n’alourdit le texte. Tout au long de ma lecture , j'ai bien ressentie l'univers gothique/horreur qu'il se dégageait du texte.
Pour finir, une nouvelle dans un style que je lis peu et qui a réussi son job.
Commenter  J’apprécie          80
Je m'attendais à être terrifiée, je me suis ennuyée. L'écriture de Lovecraft est lourde, les répétions sont nombreuses : « horreur », « terreur », « odeur », « engoulevents »… Pour le nombre de page de la nouvelle, ça fait beaucoup.

Ce qui se passe dans ce village est certes horrible, mais cela aurait mérité d'être mieux écrit ou quelques pages de plus. L'idée de départ était bonne mais je n'ai pas accroché. Je m'attendais à un récit plus riche, plus complexe.

Une déception.
Lien : http://chroniqueslitteraires..
Commenter  J’apprécie          71
Des engoulevents emportant les âmes des défunts, une colline chantant de sombres présages. le village reculé de Dunwich est en proie depuis toujours à des phénomènes inexplicables. Les habitants du coin suspectent les Whateley et l'étrange rejeton Wilbur Whateley de sacrifier le bétail à d'obscures fins sataniques.
Les Whateley sont connus pour leurs étranges comportements, des sorciers pratiquant des rites maléfiques et appelants par leurs nombreuses psalmodies des forces ténébreuses.
Wilbur, gosse affreux, d'une croissance spectaculaire, va s'abreuver de sciences occultes, faisant fi de sa nouvelle connaissance pour déployer une créature monstrueuse sur ce triste village lugubre.
Commenter  J’apprécie          60
Bon, voilà, c'est fait.
Après quatre essais infructueux, enfin, j'accroche à une nouvelle de Lovecraft. J'avoue que je commençais à désespérer que ça arrive un jour.
À quoi ça tient ?
Peut-être à ce qu'il permet enfin à quelques-uns de ses personnages (ces pécores vaguement dégénérés du fin fond de la Nouvelle-Angleterre) de s'exprimer en style direct, même s'il n'y a toujours pas vraiment de dialogue, et que ce phrasé paysan (à la traduction sympatoche... un peu ch'ti, mais j'aime bien) varie enfin un peu le ton et sort des longues descriptions ampoulées auquel le "maître de Providence" nous a habitués.
Ces descriptions existent toujours, certes, mais sont moins pompeuses, moins "suradjectivées" (même s'il a tendance à retomber dans ce travers dans le dernier quart, où l'auteur a, de plus, tendance à se répéter pas mal).
Du coup, moins gêné par ces obstacles de forme, j'ai été plus à même d'apprécier pleinement le fond qui est, en effet, bien flippant, à mi-chemin entre "La Mouche" de Cronenberg et les mutations chaotiques de Warhammer.
Commenter  J’apprécie          60
Dunwich est un petit village entouré des collines du Massachusetts, avec des maisons délabrées, des ravins, une végétation sauvage et des habitants consanguins, superstitieux, misérables et d'une moyenne intelligence. Pas le village qui donne envie de s'y arrêter... Et puis vient au monde Wilbur Whateley. Il aurait pu être se fondre dans la masse insignifiante des villageois... Sauf que sa famille est déjà honnie par le reste de sa communauté, avec une réputation horrible et flirtant -il parait- avec les sciences occultes... Devenu grand après une croissance anormale, il tente d'emprunter dans l'université de Miskatonic, le Necromicon mais est empêché par le professeur Armitage. Ce dernier ne se doute pas que en faisant cela, il fera la rencontre de l'horreur suprême et d'un projet monstrueux...
L'horreur de Dunwich est un des récits s'intégrant parfaitement aux Mythes de Cthulhu. C'est aussi une excellente longue nouvelle de notre cher Lovecraft.
Toujours par son écriture agréablement archaïque, il décrit la peur, l'étrange, la folie venant de choses inconcevables pour l'esprit humain.
Plantant son décor dans un village lugubre, un village qui ne sera utilisé qu'une fois dans ce récit et ne sera plus jamais évoqué dans les autres écrits (contrairement à la Providence, Arkham...), il nous montre surtout la curieuse famille que sont les Whateley. En effet, très bizarre, avec un vieil homme fou, une femme laide et albinos, et son gamin qui grandit trop rapidement, avec des événements très... perturbants autour. Encore une fois, le poids de l'hérédité est évoqué dans ce récit.
L'univers de Lovecraft est tout aussi présent : le fameux Necromicon est bien important et c'est aussi une des premières nouvelles où est évoqué le fameux Yog-Sototh (déjà mentionné dans le fabuleux Affaire de Charles Dexter War) où il se manifeste et où on peut l'imaginer atroce...
L'horreur plane sur Dunwich mais aussi autour de la région, frappant le valeureux Armitage qui va tout faire pour lutter contre l'horreur.
Quand à la fameuse horreur... Délicieusement effrayant, épouvantable... Mais qu'est-ce ? Et qui est le père de Wilbur ?
L'horreur de Dunwich : une somptueuse nouvelle de Lovecraft nous emportant dans ses mythes. Malgré quelques longueurs, de répétitions de mots, c'est une excellente réussite qui vous fera frissonner...
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (339) Voir plus



Quiz Voir plus

L'Affaire Charles Dexter Ward

Dans quelle ville débute l'histoire ?

A Providence
A New York
A Los Angeles
On ne sait pas.

9 questions
80 lecteurs ont répondu
Thème : L'affaire Charles Dexter Ward de Howard Phillips LovecraftCréer un quiz sur ce livre

{* *}