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Critique de Caramuel


Tout comme Voyage au bout de la nuit de Céline, Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry est un hommage stylistique à la cruauté et à la brutalité des chemins tortueux, ou au contraire limpides, que certains d'entre nous empruntons. de l'alcool du consul aux idées de Hugh, en passant par l'engagement sans faille d'Yvonne, à la limite de la résistance, nous invitent à la contemplation et la réflexion.

L'alcool du consul est le fil conducteur du récit. Il marque les étapes de sa vie et, par réaction, les décisions des autres personnages. A chacune de ses consommations, de ses abus, il franchit une étape ; marquée par des lieux et de nouveaux éléments de réflexion qui conduisent à des décisions, souvent tragiques.

Les références de Geoffrey Firmin (le consul) aux « types à idées », basées sur l'amertume et le scepticisme, commencent par un oiseau, décrit comme solitaire et ayant besoin de temps et d'espace pour réfléchir. Elles alimentent la progression des personnages, jusqu'à les pousser dans leur retranchement et les inciter à aller au bout du sens qu'ils ont souhaité donner à leur vie.

J'ai beaucoup aimé ce roman. Mon chemin se reflète dans celui des personnages. Réfléchir, toujours réfléchir pour mener sa vie au mieux, en restant fidèle à ses idées. M. Lowry rend le spectacle de la cruauté si authentique et attirant, qu'il devient addictif.
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