Une histoire assez touchante, inspirée de faits réels, avec une petite part de fiction de l'auteur
Luciano Lozano, pour nous raconter cette histoire.
Il tentera de la sublimer et s'assurer de nous faire rêver comme d'une accroche plus instantanée et directe dans son passé, la légende de Yoshitaka Ito l'aura touché en plein coeur en regardant un
documentaire à la télévision. Ceci sera expliqué en prologue.
C'est l'histoire d'un coeur simple, passionné et généreux.
Dans cette histoire revue et corrigée, Yoshitake est surnommé "
Tancho" ( Nom familier donnés aux grues par les japonais).
Depuis l'enfance,
Tancho, vivant avec sa famille sur l'île d'Hokkaïdo, vouait une admiration aux grues, les attendant aux premiers signes de l'hiver, tandis que d'autres attendront le printemps et ses fleurs de cerisier, se régalant de leurs ballets aériens dans la ouate glacée.
Chaque année elles revenaient puis repartaient.
On comprendra bien que la vie de
Tancho était ici, dans la ferme familial et que l'un de ses plaisirs étaient le moment des grues.
Jusqu'à ce qu'elles viennent de moins en moins nombreuses, le nombre se réduisant même à un couple.
L'histoire ne nous dira pas pourquoi, elle nous dira qu'il faut prendre soin de la nature, surtout si elle est vouée à s'éteindre.
L'histoire retranscrite par
Luciano Lozano est celle-ci, cette fidélité et cette générosité de ("l'écologique")
Tancho qui donnera du grain aux rares grues qui se présenteront pour les faire revenir et les aider à passer l'hiver, d'année en année.
L' auteur avouera avoir ajouté l'idée de la transmission par la fille de
Tancho qui grandira et reprendra la tâche du père.
Ce détail nous plaira bien, considérant ainsi un rituel qui aura marqué la fille, jouant avec l'idée du souvenir en le pratiquant et en entretenant cette veille des grues pour être encoreun peu avec le père, prenant son parti de cette beauté naturelle qui reprendra de la vigueur et de la fréquentation avec l'amitié de
Tancho.
On aime beacoup cette idée que les animaux n'oublient pas et s'attachent à la bienveillance des hommes et des femmes qui les aiment.