Ce qu'il y a de formidable avec les France-Italie d'ouverture de Tournoi [des Six Nations], c'est que ce sont toujours d'infâmes purges, que les deux équipes aient décidé de s'enfoncer mutuellement la tête dans le sol à grands coups de casques ou qu'elles soient disposées, comme ce fut le cas à Saint-Denis, à céder aux vertiges de ce jeu de mouvement perpétuel considéré du dernier chic depuis l'orgie de la récente Coupe du Monde.
Pour tout dire, ce fut bordélique comme à l'ordinaire, plombé comme souvent d'une de ces fines pluies de pénalités qu'un arbitre anglo-saxon suspicieux a vite fait de distribuer équitablement aux deux protagonistes d'inspiration latine, et caviardé tout du long d'imprécisions tactiques et de maladresses indignes.