AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Erik_


Là, il ne s'agit pas de jouer à pile ou face mais à goupil ou face sachant que le sujet est la bipolarité.

On a droit à une autobiographie de l'auteur Lou Lubie (La fille dans l'écran, L'homme de la situation ; Et à la fin, ils meurent....) qui porte sur une affection peu connue du grand public à savoir la cyclothymie.

C'est assez courageux de se dévoiler et de faire connaître une maladie entachée de préjugés. On découvre qu'il y a différentes formes de bipolarité qui se manifestent de façon totalement différentes.

Cela commence par une dépression dont les symptômes sont l'humeur triste, la démotivation, l'insomnie, la fatigue, la dévalorisation.... En effet, la dépression touche tous les tranches d'âges contrairement à ce que peuvent penser certains praticiens.

Pour autant, on se rend compte qu'il ne faut pas tout mettre dans le même sac. Une erreur de diagnostic peut vite vous rendre la vie impossible nomment lors de prise d'antidépresseurs et autres médicaments nocifs.

C'est ce qui est arrivé à notre jeune auteure qui a consulté plus d'une dizaine de différents spécialistes (psychologue, psychiatre, psychothérapeute...) se contredisant totalement. Pour autant, il y aura un moment donné un consensus autour du trouble de l'humeur et plus précisément la cyclothymie.

Dans cette BD, cette maladie sera représentée par un renard d'où le titre. C'est son mal intérieur. Cela aurait pu être le féroce loup mais fort heureusement, c'est une forme plus atténuée de bipolarité. On ne peut en guérir totalement mais on peut en atténuer les effets. Cela concerne tout de même près de 6% de la population.

L'humeur peut donc varier considérablement d'un extrême à l'autre en peu de temps et parfois sans raison. Evidemment, cela peut affecter la vie professionnelle et sociale sans parler de sa vie amoureuse. Bref, il ne faut pas négliger cette maladie mais prendre la racine par le mal.

Au final, un témoignage intéressant sur un aspect méconnu d'une maladie qui touche pourtant des millions de personnes.
Commenter  J’apprécie          640



Ont apprécié cette critique (59)voir plus




{* *}