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Citations sur La cellule de Zarkane (37)

Le handicap de la justice des hommes n'est pas la justice, mais les hommes.
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Les vengeances ont rarement le goût qu'on leur suppose. Celui-là est aigre-doux. Mais bien plus aigre que doux. Presque écoeurant. Un plat qui se mange froid ? Trop, peut-être.
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... Il termina en parodiant Pagnol. Au point où il en était !
- L'honneur, c'est pas comme les allumettes. Ca peut servir deux fois. Une fois pour le perdre, une fois pour le retrouver !
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« Zarkane le regarde, presque ému. « C’est donc ça, un brave homme, pense-t-il. Un pantin de chair et d’os qu’un penalty contente. Un du troupeau que les bergers affament, et à qui on donne des pelouses de stade en pâture pour qu’il ne bêle plus. Panem et circenses ! Que le peuple s’amuse ! Donnons-lui des gardiens de but pour qu’il n’en ait pas ! De but. En tout cas, nul autre que de tenter de vivre ailleurs qu’en « Aphonie ». La patrie des muets, des consentants, des rampants. »
L’enfermement a multiplié en Zarkane son dégoût des marionnettistes. De ceux qui tendent des ficelles aux corps et aux âmes des pauvres gens. Politiciens, juges, pontes de la finance, patrons de presse à la solde les uns des autres pour un intérêt commun. Son manichéisme l’effraie lui-même, mais il a beau tenter de chercher plus loin, il en revient toujours à ce constat primaire : les hommes sont monstrueux. Superbement ou misérablement. Et les uns accablent les autres. Et les autres ne se rebellent même pas. Ou alors dans des révolutions à l’issue desquelles ils deviennent les uns à leur tour. Il était devenu Zarkane en partie à cause de ça. Quelques chromosomes étranges avaient dû faire le reste. »
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Pressé. Trop. Ce n'est que bien plus tard que je comprendrai qu'il ne suffit pas de remplir les heures pour qu'elles passent moins vite.
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Quand il eut terminé son premier tableau, il contempla cette mer de lavande et de craie, et fut immédiatement pris d'une irrésistible envie de destruction. Pas qu'il trouvait ça raté. Non. Une pulsion euphorique. Le besoin incontrôlable et inexplicable de ne laisser à sa création que la force de l'instant. Créer pour créer. Et refuser les éternités qui clouent les émotions dans des cadres. Il brûla donc sa première oeuvre et en éprouva une intense jouissance. Une sensation de puissance. Il lui sembla même que ce geste avait accéléré sa thérapie. C'était logique. Il redevenait le maître. Avec droit de vie et de mort sur ce qu'il y avait de plus beau en lui.
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Le bonheur est une somme. Le malheur, des détails. Quand Zarkane repense aux années de quiétude, c'est comme une nappe blanche dont il ne peut se rappeler chaque broderie. De ses années d'enfer, nappe grise, il se rappelle chaque mauvais pli, chaque tache, chaque accroc. Il en est ainsi de nos mémoires, amnésiques des reliefs du très beau et poinçonnées avec précision de chaque insupportable.
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C'est donc ça, un brave homme, pense-t-il. Un pantin de chair et d'os q'un pénalty contente. Un du troupeau que les bergers affament, et à qui on donne des pelouses de stade en pâture pour qu'il ne bêle plus. Panem et circenses ! Que le peuple s'amuse ! Donnons-lui des gardiens de but pour qu'il n'en ait pas ! De but.
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Personne. Seul. Infiniment seul. Pour vingt-deux ans officiellement. Bien moins, en enlevant les deux ans de préventive et en comptant sur les remises de peine. Mais déjà mort. Le corps en sursis et l'âme au tombeau. Cryogénisée. Et la vengeance en viager.
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L'honneur, c'est pas comme les allumettes. Ça peut servir deux fois. Une fois pour le perdre, une fois pour le retrouver!
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