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Critique de TelKines


Critique identique au tome 1.

J'avoue avoir un avis mitigé sur l'ensemble de ces deux romans qui sont une relecture de la pièce « Othon » de Corneille. Est-ce un manque de culture littéraire, de culture historique ou pour les sciences ? Ou tout simplement un gros manque dans ma culture philosophique… Tout ne m'a pas déplu mais…
Voilà, c'est assez lent à se mettre en place. Et bien que je ne suis pas contre ce genre de mise en contexte, il faut tout de même reconnaître que cela dure un bon moment et reste quelque peu présent lors de la lecture des deux tomes. Mais entre les moments philosophiques platoniciens et ceux scientifico-technologico-robotiques au bout d'un moment ça lasse.

Pourtant bien des choses sont très bonnes voire excellentes : rien que pour le gigantisme des vaisseaux spatiaux, véritables organismes vivants (si on considère les robots comme des êtres vivants). Organisme fait de tout un tas de noèmes, en gros des robots plus ou moins petits/intelligents pouvant réparer ou changer la forme de toutes structures ou bien d'autres choses selon leurs qualités et leur intelligence. Donc les vaisseaux sont géants : tenter d'imaginer un machin de plus de 70 km de long pour genre 30km de haut, ça fait son effet. Tout en sachant que l'intérieur, en plus d'être un véritable labyrinthe, est doté de biens des salles différentes (centre de navigation d'attaque, musée, …). Ces monstres peuvent contenir des îles (avec eau salée, poissons, palmiers, tout le toutim donc), des temples (grecs ou romains selon le style) et un robot-dieu (dieu car il contrôle normalement un peu tout son vaisseau) !
Les hommes-chiens sont aussi bien trouvés. Bah oui ce sont nos bons gros compagnons à poils qui sont peut-être les mieux à même pour protéger l'espèce humaine. Issus d'une intense sélection génétique pour les permettre d'être bipèdes, de parler, de réfléchir (enfin d'agir en guerrier et pilote de vaisseau).

Donc l'espèce humain doit être sauvée. Ou plutôt elle a été annihilée mais nos chères Intelligences, qui peuvent apparaître sous forme d'androïde ou de véritables statues grecques, espèrent toujours son retour (enfin plus ou moins). Ces Intelligences sont régies par le Carcan : il s'agit là tout simplement des Lois de la Robotique d'Asimov. Et pour cela on va suivre Othon (une Intelligence), Plautine (une « femme-robot » descendante de l'Intelligence nommée Plautine) et des hommes-chiens. Et l'histoire rame quand même souvent. Et même s'il y a de bons passages, d'énormes combats, de sympathiques descriptions, je n'ai pas spécialement accroché. Je n'ai même pas vraiment craint pour la vie des protagoniste. Ni même vraiment été intéressé par le dénouement.

J'ai lu ce diptyque, j'ai en partie apprécié la lecture mais je n'en garderai pas non plus un énorme souvenir.
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