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Citations sur La nature des choses : De rerum natura (89)

Se garder d’aimer, est-ce se priver de jouir ? Non, c’est cueillir les fruits de Vénus sans en payer le prix.
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Il faut donc que l'esprit soit de nature corporelle
puisqu'il souffre des coups et blessures du corps.
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... sur les hautes montagnes, il est un lieu
d'où tout semble au repos, éclair immobile dans la plaine.
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Ce que nous recherchons avec sagacité
existe donc mêlé aux choses ; son nom : le vide.
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Voilà pour nous Vénus, voilà ce qu’on nomme l’amour,
voilà cette douceur qu’en nos cœurs goutte à goutte
Vénus a distillée, puis vient le froid souci :
que l’aimé soit absent, ses images pourtant
sont présentes, son nom hante et charme l’oreille.
Mais il convient de fuir sans cesse les images,
de repousser ce qui peut nourrir notre amour,
de tourner ailleurs notre esprit et de jeter
en toute autre personne le liquide amassé,
au lieu de le garder, au même amour voué,
et de nous assurer a peine et la souffrance.
À le nourrir, l’abcès se ravive et s’incruste,
de jour en jour croît la fureur, le mal s’aggrave
si de nouvelles plaies n’effacent la première,
si tu ne viens confier au cours d’autres voyages
le soin des plaies vives à la Vénus volage
et ne transmets ailleurs les émois de ton cœur.
Fuir l’amour n’est point se priver des joies de Vénus,
c’est au contraire en jouir sans payer de rançon.
Oui ! la volupté est plus pure aux hommes sensés
qu’à ces malheureux dont l’ardeur amoureuse
erre et flotte indécise à l’instant de posséder,
les yeux, les mains ne sachant de quoi d’abord jouir.
Leur proie, ils l’étreignent à lui faire mal,
morsures et baisers lui abîment les lèvres.
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Si l'on se conduisait par les conseils de la sagesse, l'homme trouverait la suprême richesse à vivre content de peu, car de ce peu jamais il n'y a disette.
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Ce n'est donc rien que la mort, elle ne nous touche aucunement du moment que la substance de l'âme se révèle mortelle. Et de même que dans le temps passé nous n'avons pas éprouvé de douleur quand les Carthaginois se ruèrent de toutes parts pour nous assaillir, quand le monde secoué d'un pôle à l'autre par le choc effroyable de la guerre trembla d'épouvante sous la haute voûte du ciel, quand tous les humains eurent l'anxiété de se demander auquel des deux peuples allait échoir l'empire des terres et des mers : de même, quand nous cesserons d'exister, quand divorceront corps et âme dont l'union fait notre être, absolument rien, à cette heure où nous ne serons plus, ne sera capable de nous atteindre et d'émouvoir nos cœurs, quand bien même la terre se confondrait avec la mer, la mer avec le ciel.
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Les dieux, en effet, doivent à leur nature même la jouissance de leur immortalité dans une paix absolue; éloignés de nos affaires, ils en sont complètement détachés. Exempts de toute douleur, exempts de tout danger, forts de leurs propres ressources, indépendants de nous, ils ne sont ni sensibles à nos mérites, ni accessible à la colère.
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Supposera-t-on que les atomes soient mous? Il sera alors impossible d'expliquer la naissance des roches, celle du feu, car la nature sera privée de ses bases initiales. Mais non, les atomes sont solides et forts de leur simplicité essentielle; et c'est leur union plus étroite qui peut former tous les corps durs et résistants.
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On peut voir par là que les faits du passé n'ont point d'existence propre comme les corps ni n'existent à la manière du vide, mais qu'il est plus juste de les regarder comme des accidents de la matière et de l'étendue où tout s'accomplit.
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