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Critique de svecs


svecs
27 septembre 2017
Dans une logique similaire à celle des Spirou vu par... cet album réalisé par Lupano et Lauffray n'est ni une reprise, ni un reboot. Il s'agit d'une histoire complètement indépendante, une sorte de hors-série.
Larcenet sétait déjà essayé à l'exercise il y a quelques années.
La difficulté de ce genre d'exercice est de rester fidèle à l'original sans pour autant tomber dans le pastiche.
Dès la couverture, j'ai un a priori négatif.
SI Valérian n'a jamais été une série caractérisée par de belles couvertures, celle de Lauffray, outre le fait qu'elle soit passablement ratée selon moi, est aussi à 1000 lieues des couvertures habituelles de Valérian. On croirait une couverture standard d'une série de SF comme il en existe des brouettes.
Il y a ensuite une maquette revue et passablement moche. J'aimais jusqu'alors la présence du vaisseau de Valérian et Laureline dans la barre de titre. Nous avons désormais un gros placard de lettres qui ressemblent à du Word Art. Et surtout...
surtout...
Sur les albums précédents, il était question des aventures de Valérian et Laureline.
La nouvelle maquette, également utilisée pour les intégrale, a gommé Laureline, se concentrant sur le seul Valérian.
Pourtant, Valérian et Laureline ont toujours fait jeu égal. Laureline aurait même plutôt l'avantage sur ce bourrin de Valérian. Il faut croire qu'un héros est considéré comme plus vendeur.
Passé cela, que vaut cet album ?
Dans l'ensemble, il est plutôt réussi.
La trait plutôt réaliste de Lauffray fonctionne bien et connaît un contrepoids bienvenu avec le scénario de Lupano, qui ne manque pas de second degré. Ce dernier a imaginer une intrigue amusante qui place Valérian et Laureline dans une position bien inconfortable. Alors qu'ils sont sensés appréhender un androïde accusé d'entretenir non pas un mais deux paradis fiscaux dans ses circuits, ils se retrouvent à devoir réparer une boulettes des Shingouz. Ceux-ci ont en effet perdu la Terre aux cartes. Pour ne rien arranger, un thon quantique vient encore apporter du piment à cette histoire.
Rien d'inoubliable en soi, mais le récit est efficace et amusant. le contrat est rempli pour les auteurs.
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