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Critique de Regis80
Thriller ? Polar ? Fantastique ? Eh bien en fait ce n'est pas la première question que l'on se pose en lisant le haletant romans de Eleanore Ly qui se retrouve dans un registre très différent de son autre opus «Ce n'est qu'un visage ».
le Pitch ? Flore ancienne policière devenue détective privé est heureuse de retrouver
Nous nous retrouvons son frère Thomas qui s'était établie depuis un an à New York . Elle va découvrir rapidement quelques faits très dérangeants sur celui-ci et son attitude. Obstinée, elle n'en entame pas moins une enquête.
Il faut souligner que la grande réussite du livre tient au climat que sait susciter puis maintenir tout au long des pages l'autrice. On pense souvent à Boileau-Narcejac ou plus prés de nous à Franck Thilliez. le talent d'Eleanore Ly est de créer l'angoisse en quelques mots. D'abord impalpable mais existante lors même des retrouvailles, elle devient malaise peu à peu puis angoisse et enfin terreur pure notamment lors des scènes finales qui abondent en coups de théâtre successifs.
Attention ! Vous ne pourrez lâcher ce livre avant la conclusion ( et encore.. ), tant Eleanore Ly s'y entend pour ne laisser respirer le lecteur qu'en lui ménageant une surprise de son cru ; La faute à un excellent style et à un sens du suspens indéniable.
La faute aussi à une faculté à rendre des décors particulièrement ordinaires (un appartement ancien, une rue parisienne, un coin de campagne, un club de jazz) lugubres et lourds de menaces.
Une façon aussi de créer des organisations qu'elle soient ou non maléfiques tellement vraisemblables que le lecteur un peu passionné risque la paranoïa à brève échéance. Pour moi, je regarde un peu trop souvent derrière mon épaule, certain d'avoir été mis dans le secret des dieux par Eleanore Ly. Plaisanterie à part, l'auteur rend très bien cette lutte entre deux organisations antagonistes à travers la planète.
Les personnages échappent aux stéréotypes. E particulier les personnages féminins qui montrent singulièrement plus de force, d'honnêteté et de clairvoyance que les hommes souvent aveuglés par leur confiance ou leurs passions ; On retiendra notamment le beau duo des colocataires de Thomas. le lecteur voudrait certainement avoir ce type de copines pour amies. J'ai beaucoup aimé également le personnage de Megan, matriarche protectrice et compatissante. Mais c'est Claire la mystérieuse épouse de Thomas qui emporte l'adhésion. Ce personnage aux multiples facettes peut évoquer
à certains le Dr Jekkyll et Mr Hyde de Robert-Louis Stevenson mais l'auteure sait se démarquer en créant une figure profondément troublante et énigmatique. Tant et si bien que l'on espère retrouver Claire et les autres protoganistes dans une suite. Il nous semble en effet que que la fin de « Pour que s'envolent les hiboux » n'est que le début d'une aventure. Un livre que je recommande aux amateurs du genre (mais pas seulement) IL vous passionnera et on remercie Eleanore Ly de nous offrir cette très très bonne histoire.
le Pitch ? Flore ancienne policière devenue détective privé est heureuse de retrouver
Nous nous retrouvons son frère Thomas qui s'était établie depuis un an à New York . Elle va découvrir rapidement quelques faits très dérangeants sur celui-ci et son attitude. Obstinée, elle n'en entame pas moins une enquête.
Il faut souligner que la grande réussite du livre tient au climat que sait susciter puis maintenir tout au long des pages l'autrice. On pense souvent à Boileau-Narcejac ou plus prés de nous à Franck Thilliez. le talent d'Eleanore Ly est de créer l'angoisse en quelques mots. D'abord impalpable mais existante lors même des retrouvailles, elle devient malaise peu à peu puis angoisse et enfin terreur pure notamment lors des scènes finales qui abondent en coups de théâtre successifs.
Attention ! Vous ne pourrez lâcher ce livre avant la conclusion ( et encore.. ), tant Eleanore Ly s'y entend pour ne laisser respirer le lecteur qu'en lui ménageant une surprise de son cru ; La faute à un excellent style et à un sens du suspens indéniable.
La faute aussi à une faculté à rendre des décors particulièrement ordinaires (un appartement ancien, une rue parisienne, un coin de campagne, un club de jazz) lugubres et lourds de menaces.
Une façon aussi de créer des organisations qu'elle soient ou non maléfiques tellement vraisemblables que le lecteur un peu passionné risque la paranoïa à brève échéance. Pour moi, je regarde un peu trop souvent derrière mon épaule, certain d'avoir été mis dans le secret des dieux par Eleanore Ly. Plaisanterie à part, l'auteur rend très bien cette lutte entre deux organisations antagonistes à travers la planète.
Les personnages échappent aux stéréotypes. E particulier les personnages féminins qui montrent singulièrement plus de force, d'honnêteté et de clairvoyance que les hommes souvent aveuglés par leur confiance ou leurs passions ; On retiendra notamment le beau duo des colocataires de Thomas. le lecteur voudrait certainement avoir ce type de copines pour amies. J'ai beaucoup aimé également le personnage de Megan, matriarche protectrice et compatissante. Mais c'est Claire la mystérieuse épouse de Thomas qui emporte l'adhésion. Ce personnage aux multiples facettes peut évoquer
à certains le Dr Jekkyll et Mr Hyde de Robert-Louis Stevenson mais l'auteure sait se démarquer en créant une figure profondément troublante et énigmatique. Tant et si bien que l'on espère retrouver Claire et les autres protoganistes dans une suite. Il nous semble en effet que que la fin de « Pour que s'envolent les hiboux » n'est que le début d'une aventure. Un livre que je recommande aux amateurs du genre (mais pas seulement) IL vous passionnera et on remercie Eleanore Ly de nous offrir cette très très bonne histoire.
