Spoilers.
Bande dessinée reçue dans le cadre des 48h de la BD pour le collège où j'exerce. Sincèrement, je ne suis pas certaine de le mettre dans les bacs du CDI à cause des scènes sanguinolentes, de l'hypersexualisation des personnages féminins (paires de seins récurrentes) et d'une certaine vulgarité générale qui se dégage. Je suis étonnée de l'avoir reçue en fait, je ne trouve pas qu'elle soit adaptée à du collège. Entre ça et Bloody Harry...
Si encore le reste valait le détour, je me poserais davantage la question ! Or, c'est une histoire assez invraisemblable qui met en scène une bonne soeur vierge candide et pleine de bons sentiments avec un physique à en faire pâlir plus d'un : grains de beauté bien placés, chevelure rousse foisonnante, seins généreux, taille marquée, bouche pulpeuse, etc. Bref, un fantasme sexuel ambulant que le dessinateur ne se prive pas de montrer avec des décolletés ou des déshabillés affriolants.
Quand ce n'est pas cette religieuse sexy, on a régulièrement droit à quelques autres personnages féminins les seins à l'air. Évidemment cette chère Mony se voit affublée d'une personnalité à la limite de la bêtise (la faute à 18 années de couvent), où elle a toujours deux trains de retard à ne pas comprendre ce qui se passe, où elle crie plusieurs fois "Hiiiiii" (sic) et est sauvée par le Grand Musclor Alcoolique.
Je n'arriverai pas à laisser de côté les sarcasmes qui me viennent à la lecture de cette BD. J'ai l'impression de lire ces vieux scénar' des décennies passées où le décor SF sert de prétexte à la débauche de violence et de sexe. le scénario est ridicule et les personnages tous plus répugnants les uns que les autres. Seuls quelques dessins (plans larges) sont intéressants et bien réalisés.
En un mot : beurk.
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