Elle était l'électricité et j'étais la nuit. Elle repoussait les ténèbres et m'illuminait.
Je sais ce que je refuse plus que ce que je veux.
À quoi bon vivre si c’est pour ne pas exister, si c’est pour finir dans l’oubli ?
Nos blessures ne nous rendent pas uniques : elles montrent juste qu’on a été blessé.
La souffrance n’a rien de romantique : elle est simplement douloureuse.
Notre foyer, ce n’était pas un toit, ce n’était pas un point sur une carte. Notre foyer, c’était un cœur, et pour moi, c’était celui d’Elise.
Est-ce vraiment un mensonge si le but est de faire ressortir la vérité ?
-C’est parfois sidérant de voir avec quelle facilité on oublie qu’on n’est pas grand-chose. On est minuscules, coincés sur un petit bout de rocher qui gravite autour d’une étoile mineure, quelque part dans la Voie lactée. On oublie vite combien l’univers est gigantesque et combien il se fout de notre existence, qui est insignifiante.
C’est très dur, moralement, de grandir en pensant que nos parents ont toutes les réponses, que la sagesse va de pair avec les années, et de s’apercevoir subitement que, finalement, personne ne sait ce qu’il fait, que nos parents ne sont pas des dieux ou des démons, mais simplement des êtres humains qui commettent des erreurs-…
On réagit tous différemment aux événements tragiques- pour certains, ça se traduit par un manque de réactions,..
Je songeais à mes parents. Ils ne pouvaient pas avoir toujours été ainsi. Ils avaient bien dû s’aimer à un moment donné. Sur certaines photos de la maison, on pouvait les voir s’adresser des sourires sincères, avec une véritable affection dans le regard.