Sérénade

Le livre démarre sur les chapeaux de roue: roman noir (par l'auteur de "Le facteur sonne toujours deux fois" et "Assurance sur la mort") où les personnages roulent à tombeau ouvert en direction de leur destin sans jamais pouvoir ni même vouloir tenter d'en changer. Clichés drôlatiques, aspect bande dessinée renforcent joyeusement le plaisir de lecture. Ca, c'est au début (les premières 80 pages et les 20 dernières. Mais, au milieu, il y a une plongée plutôt lente dans l'univers que connaît bien l'auteur: Hollywood. Et des séquences longues sur la manière de jouer et de chanter l'opéra, sur les "folles opératiques". Et l'on s'éloigne beaucoup trop, à mon sens, du rythme et du fond du début de l'oeuvre. Comme on dit au quartier : Qui trop ambrasse "a mal aux reins".