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3,5

sur 36 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voici une nouvelle aventure de Sherlock Holmes. Je dois avouer que je ne suis pas une spécialiste du personnage, je n'ai lu qu'une ou deux enquêtes écrites par Arthur Conan Doyle.

Mais il me semble, avec ma petite et humble expérience du personnage que les puristes, y trouveront leur compte.

L'auteur a su nous faire retrouver ce personnage si complexe et particulier, un homme qui au final apparaît comme quelque peu torturé, il est accroc à la cocaïne mais surtout accroc à l'aventure, au mouvement.





Je suis toujours admirative de l'esprit de déduction de cet enquêteur et on retrouve ici tout ce qui fait de le charme de l'homme et de la narration de ses aventures.

C'est son fidèle ami Watson qui nous raconte une grande partie de l'histoire, même si sur la dernière ligne droite du livre les narrateurs s'alternent.

Toujours cette grande amitié qui lie Sherlock et Watson, et elle va encore leur être nécessaire, car en débutant ce livre, vous ne pouvez imaginer où il va vous emmener, ni le dénouement de celui-ci.

Des touches d'humour et de légèreté parsèment le début de cette enquête, mais bien vite les choses vont changer et se remplir de noirceur.

Un très bon roman, qui m'a tenu en haleine d'un bout à l'autre, des personnages rendus vivants par l'auteur et une enquête qui avec les moyens de 1888( ce qui a je l'avoue un charme fou), nous emmène de Londres à Paris en passant par la campagne Anglaise.

Mis à part un début un peu inquiétant où l'on se demande si on nous livre une pâle copie de notre détective, j'ai retrouvé le fin limier qu'est Sherlock ainsi que le raisonnable mais non moins intéressant Watson.

Une magnifique couverture ne fait que renforcer la force de ce livre.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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1888. Londres et Sherlock Holmes se remettent péniblement des meurtres atroces de Jack The Ripper, à la différence que Holmes le fait avec de la cocaïne et s'enfonce de plus en plus dans la léthargie.

L'abattement du grand détective est complet. Tellement complet qu'il se fiche pas mal du vol de la déesse de la Victoire trouvée à Marseille et qu'il a réussi à foutre le feu dans son appart !

Watson ne sait plus à quel saint se vouer…

Heureusement, une missive originale vient de tomber dans les mains du grand détective. Ouf, sauvé ! Il veut bien s'en occuper, de cette affaire d'enlèvement, le voilà même qui vient de se reconnecter et de repartir comme en 40 !

Allez, Watson, the game is afoot ! On oublie le vol de la déesse de la victoire, la fameuse Nikê, et on s'occupe de la disparition du gamin de la demoiselle.

Après une brève visite à Paris pour rencontrer sa cliente, la jolie Mademoiselle La Victoire, chanteuse de son état; vite, une visite au cabaret du Chat Noir, à Montmartre et quelques bourre-pifs; hop, une rencontre avec Toulouse-Lautrec et un espèce détective du dimanche qui se prétend être le descendant direct de Vidoq…

Purée, on commence sur les chapeaux de roues – sans aller trop vite non plus – avec cette traversée de Manche pour une petite visite à Paris qui sera toujours Paris.

J'ai aimé l'ambiance enfumée des cabarets, mais je me plaindrai du service car on m'a servi une fée verte (absinthe) et non le mojito commandé ! Mdr

Allez, on reprend le chemin inverse après notre petite enquête dans la ville lumière et voilà nos amis qui reviennent en Angleterre pour la suite de leur affaire.

Direction le Lancashire, ses campagnes isolées, ses petits villages sinistres et les horreurs qui y ont lieu à l'insu de tous. Tout bon holmésien le sait !

Du rythme, du dépaysement, deux enquêtes qui bougent, qui ont l'air différentes mais peut-être pas tant que ça, de l'action, des déguisements en tout genre, des déductions et un Sherlock Holmes en difficulté, parfois. Il est humain, aussi.

Les personnages de Holmes et Watson sont bien campés, ce ne sont pas les originaux, mais ils y ressemblent fort. Quant à Mycroft, il reste fidèle à lui même, tirant les ficelles depuis le Diogenes Club.

Le reste des personnages est bien décrit aussi, que se soit la demoiselle La Victoire ou le fameux – fumeux ? – descendant de Vidoq qui a tout d'une grande gueule – grand parleur, petit faiseur (ça nous rappelle certains politiciens, non ?).

L'aristocrate auquel Holmes va devoir se frotter a tout d'un taré de collectionneur – et il l'est ! – mais son personnage n'est pas figé, et c'est encore mieux. Sera-t-il pire ? Je ne puis vous le dire…

Si le format des nouvelles vont mieux aux enquêtes de Sherlock Holmes que les romans, ici, ce n'est pas le cas : cette affaire lui va comme un gant ! On part d'un point et on arrive à un autre par un chemin non prévu, ce qui rend les choses plus piquantes.

On croit que tout est terminé et ben non, il y en reste sous le coude et hop, ça rebondit.

Bref, 296 pages de plaisir à l'état brut qui ont fouetté mes plaisirs de lecture. Oui, fouetté… les lecteurs du roman seront les seuls à comprendre ce private joke.

Un roman qui plaira aux holmésiens comme aux novices. Une belle aventure, des rebondissements et des personnages au poil (mais pas à poil).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Lorsque j'ai vu que Babelio proposait de chroniquer UNE AFFAIRE DE SANG lors de son opération Masse Critique, je l'ai tout de suite sélectionné car je ne résiste pas quand je vois le nom de Sherlock Holmes écrit sur la couverture.

Londres, 1888. le Docteur Watson, fraîchement marié, est appelé en urgence au 221 B Baker Street par Madame Hudson : Sherlock Holmes vient de mettre le feu à l'appartement ! Lorsqu'il arrive sur les lieux, Watson découvre un logis saccagé mais, pire que tout, Sherlock est totalement déprimé. Amaigri et taciturne, il refuse de s'alimenter. Watson apprend par Madame Hudson que Sherlock vient de sortir de prison ! Sherlock refuse d'en parler et se montre léthargique jusqu'à ce que - miracle ! - la lettre d'une jeune chanteuse parisienne lui parvienne. La belle a besoin de ses services car son fils a été enlevé. Ni une ni deux, Sherlock se réveille et embarque Watson pour Paris.

La crainte que j'ai lorsque je lis un pastiche des aventures de Sherlcok Holmes est de ne pas retrouver le caractère particulier des personnages. Que l'on situe l'action à l'époque victorienne ou de nos jours, ce qui compte le plus pour moi c'est que Sherlock soit celui d'Arthur Conan Doyle. Dès les premières pages, j'ai eu de bons a priori car non seulement Bonnie MacBird fait de Watson le narrateur de l'histoire mais en plus, les personnages sont bien croqués.

On retrouve ce Sherlcock Holmes dérangé du ciboulot dès qu'il s'ennuie, excité comme une puce à la survenue d'une enquête qui s'annonce difficile et bien évidemment accroc à la cocaïne et à l'adrénaline. le Docteur Watson est également tel que dans les aventures du canon : heureux en mariage, soucieux du bien être de son ami et ravi de pouvoir lui apporter son aide.

Aussi je me suis sentie un peu décontenancée lorsque Holmes tombe sous le charme de sa cliente qui est loin d'être une Irène Adler et lorsqu'il commet des bourdes dignes d'un débutant. Il est vrai que, même dans le canon, il arrive que l'esprit de Sherlcock se grippe et s'égare un temps mais pas à ce point-là. À ce moment de l'histoire, j'ai craint que le roman ne parte en sucette mais, heureusement, les choses ont fini par reprendre un cours plus normal. Comprenez par là que Sherlock a retrouvé ses facultés intellectuelles pour mon plus grand plaisir.

Quoiqu'il en soit, même ces quelques pages où mon détective avait perdu de sa superbe ne m'ont pas fait sortir du récit car on trouve une multitude de références au canon. le thé brûlant, la solution de cocaïne à 7%, les initiales VR sur le mur du 221 B, le cognac en guise de médicament, etc. Tous ces détails (insignifiants aux yeux des non initiés) m'ont permis de me prendre au jeu. J'ai eu le sentiment de lire une véritable enquête de Sherlock Holmes qu'Arthur Conan Doyle n'aurait pas reniée.

J'ai également beaucoup aimé l'atmosphère dans laquelle baigne le roman. le Londres de l'époque victorienne en plein hiver sous la neige et le grésil. Mais aussi le Paris de la Belle Époque avec ses cabarets, ses spectacles de French cancan, ses artistes (on y croise même Toulouse Lautrec) et un détective enjôleur du nom de Jean Vidocq, vrai faux descendant d'Eugène Vidocq (à ce propos la présentation d'Eugène Vidocq par Bonnie MacBird ne me semble pas exact, je n'ai pas le souvenir qu'Eugène était un meurtrier. Voleur et faussaire, là d'accord, mais je ne crois pas qu'il ait tué qui que ce soit).
On baigne aussi dans une ambiance de campagne anglaise puisqu'une partie de l'intrigue se déroule dans le Lancashire dans une grande bâtisse aussi mystérieuse que ses habitants.
L'auteur n'est pas avare de détails concernant les lieux et les décors ce qui confère réalisme et naturel au récit.

Enfin, concernant l'enquête proprement dite, il y a de nombreux rebondissements et fausses pistes. Bien malin celui qui dénouera les fils de l'intrigue. Si au départ, l'enquête semble relever du fait divers, le dénouement est d'une grande noirceur. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi monstrueux, probablement parce qu'il y a beaucoup d'humour dans le roman. Aussi lorsque le coupable et son mobile sont dévoilés, j'en ai eu des frissons.

Vous l'aurez donc compris, j'ai beaucoup aimé UNE AFFAIRE DE SANG que je recommande autant aux holmésiens qu'aux amateurs de polars.

Un grand merci à Babelio et City Éditions pour cette agréable lecture !
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