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3,32

sur 128 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
De temps en temps, je sors de mes sentiers battus et je m'en vais explorer d'autres Mondes, d'autres Univers, qu'ils soient au sens premier du terme ou tout simplement littéraires.

La collection le Bélial est géniale puisqu'elle me permet de m'encanailler dans de la SF, sans pour autant entamer des sagas sans fin ou des très longues que l'on n'a jamais le temps de finir (ou alors, on met des années à tout lire).

Comme l'auteur était anglais, cela tombait bien avec le Mois Anglais. Après mon échec de lecture de "Sur la route d'Aldébaran", je me suis remise tout de suite en selle avec une autre novella de cette maison d'édition.

Bardaf, je suis retombée !

Pourquoi ? Déjà, l'auteur invente des mots, parlant d'objets qui existent sur ce monde, mais sans les expliquer. À vous de faire bosser votre imagination pour tenter de savoir ce que c'est et à quoi ça sert (tentexplo, haremlek, tariqa, hayawans, qasr,…).

Je n'ai rien contre le fait de faire bosser mes petites cellules grises, mais si je me plante dans mon interprétation de ces mots, ça la fout mal, non ?

Dommage, parce que ce monde était intéressant à explorer. Imaginez un monde uniquement peuplé de femmes, la violence abolie, où les hommes sont plus que minoritaires et qu'on suspecte toujours d'être violents.

Non pas que je sois en accord avec ces préjugés, mais j'étais curieuse de lire ce que l'auteur allait inventer, développer, mettre en lumière. La société développée a des airs orientaux, certains mots ou phrase m'ont fait penser à des bien connues, pour peu que l'on ait quelques notions culturelles.

Hélas, je me suis perdue dans ce monde, dans les personnages, dont aucun ne m'a vraiment touché.

J'ai juste été intriguée par sa rencontre de Jalila (personnage principal) avec Kalal, le premier garçon qu'elle croise sur cette planète où les hommes sont archi minoritaire (même Greenpeace ne pourrait plus rien pour cette espèce en voie d'extinction).

Sinon, aucun autre moment de la vie de Jalila, qui vit avec ses trois mères, ne m'a emballé, emporté.

Pire, j'ai même une impression fugace que le tout manquait de cohérence, de liant, et je me suis grave emmerdée durant ma lecture (mais je n'ai pas sauté de pages, sauf si je me suis endormie et que je n'ai rien remarqué en reprenant ensuite la lecture de la novella).

Peu de description de la ville, du monde dans lequel ces femmes vivent… Tout est évasif (oui, je sais, 144 pages, c'est peu), je ne me suis accrochée à rien et si je suis allée jusqu'au bout de cette lecture, c'est justement parce qu'elle était courte.

La seule chose que j'ai appréciée, ce sont les petits piques de l'auteur sur ce monde non mixte, composé à 99 % de femmes. Ce n'est pas un monde meilleur qu'un mixte, que du contraire. On pense avoir aboli les vieux travers, mais chassez le naturel…

Un rendez-vous manqué de plus, ce n'est pas la fin du monde, je vais passer à autre chose et oublier ces deux novellas avec lesquelles ne n'ai pas accroché (mais je n'ai pas dit mon dernier mot, je reviendrai vers les novellas de chez le Bélial).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ma chronique risque de faire tache au milieu des avis dithyrambiques de mes camarades babéliotes, car la magie Ian R. MacLeod n'a pas du tout fonctionné sur moi… La dimension poétique et elliptique de la narration ne m'a pas transcendée, et l'inventivité, aussi bien au niveau du vocabulaire que du fond, m'a laissée perplexe.
Tout en reconnaissant la qualité de la novella, il reste que je n'ai pas su lâcher prise. le propos m'a paru pédant et abscons, le sujet peu original et le tout énigmatique…
Grognon ? Trop cartésienne ? Je prends ma part de responsabilité : la symbiose entre l'auteur et moi n'a pas eu lieu, pour cette fois.
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C'est un texte très beau, très littéraire de mon point de vue, parfois poétique, qui suit plus ou moins la "maturation psychologique" (merci Apophis) d'une ado sur une planète bien complexe.

Et au final je me suis fait chier de la première à la dernière page. Désolé, c'est cru, mais c'est un constat concret. Ce n'est clairement pas un texte pour moi.
Heureusement il est court... Ça aurait été un roman de 300 pages j'aurais arrêté bien avant la fin.

A aucun moment je n'ai été surpris de quoi que ce soit, même de la toute fin, que j'ai vu arriver dès le premier tiers (quart) de l'histoire.
J'ai aussi trouvé que l'univers manquait selon moi de cohérence et de logique.
Je ne suis absolument pas rentré dedans.

Seul point qui m'a amusé, les piques que l'auteur envoie à tout un ensemble de bien-pensances, y compris d'ailleurs celle qui voudrait qu'un monde uniquement de femmes soit mieux qu'un monde mixte.

Attention, je ne pense pas que ce soit un mauvais texte, c'est juste que je ne suis pas fait pour lui. Je lui mets 2 étoiles du coup.
Autant j'ai apprécié Un Pont Sur la Brume, qui par certains cotés lui ressemble, autant celui là ne m'a pas touché une seule seconde.
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Un court roman qui me laisse un avis partagé.
Pour commencer, oubliez le résumé de l'éditeur, qui ne colle pas au roman. On suit en effet la vie de Jalila et de ses trois mères sur une année, en se concentrant sur sa rencontre avec trois personnages : Kalal, le premier garçon qu'elle rencontre sur cette planète où les hommes ont presque disparu, Nayra, son premier amour, et une vieille femme solitaire.
Il n'y a pas vraiment de secret à percer à jour pour Jalila, pas d'états d'âme particulier suite au déménagement à al Janb, les créatures d'outre-monde ne font que vaguement partie du décor... Il s'agit seulement du récit d'une jeune adolescente qui grandit et découvre un nouvel environnement.

Ceci étant dit, l'écriture est très poétique, le style agréable à lire malgré les libertés prises par l'auteur sur la grammaire. En effet beaucoup de termes sont féminisés, ce qui est plutôt pertinent sur une planète presque intégralement peuplée de femmes, mais un peu déroutant pour le lecteur, du moins au début.

D'un autre côté... Je n'ai pas du tout réussi à m'immerger dans le monde de Poumon Vert. Beaucoup de termes sont visiblement empruntés à la langue arabe, rien n'est vraiment décrit ou expliqué, si bien que je ne suis pas parvenue à me faire réellement une idée du monde dans lequel Jalila et ses mères évoluent. Qu'est ce qu'une hayawan, une tariqa, une mahwagi, un qasr ? A quoi ressemblent la ville, la planète, les bateaux ? Que signifie "mère de lien" ? Jusqu'au poumon vert, dont je n'ai pas vraiment saisi pourquoi il a donné son nom au roman... En bref on évolue dans le flou tout le long du roman, sans indications sur l'environnement ni les intentions des personnages.

Pour résumer j'ai l'impression de ne pas avoir compris ce roman et d'être passée à côté d'une petite pépite. Si lire une histoire sans aide de l'auteur pour se représenter son univers ne vous fait pas peur : foncez, vous allez probablement aimer. Sinon, passez votre chemin.
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Dans Poumon vert, nous suivons Jalila, une jeune fille qui emménage avec ses mères sur une nouvelle planète, très différente de celle où elle est née. Elle croisera en ville des races extraterrestres et surtout un Homme, une espèce en voie de disparition…
Nous sommes dans un futur très lointain où l'humain masculin a presque disparu et la femme est pratiquement la seule représentante de l'espèce humaine. A tel point que le féminin est devenu la norme dans le langage. C'est une novella dont le récit pâtit un peu de ce format court. Il y a beaucoup trop de choses complexes qui ne sont pas expliquées et laisse donc un peu sur sa faim. C'est tout de même à saluer pour le travail de fond pour rendre l'univers crédible jusque dans son vocabulaire.
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Jalila a 12 ans standard et emménage à al Janb, une ville du bord de mer, bien différente des hautes plaines où elle a grandit. Elle aura du mal à s'habituer à cet environnement et les changements physiques qui s'opèrent en elle jusqu'à ce qu'elle rencontre Kalal, un homme, ou plutôt, un garçon. Lui et son père Ibra sont les seuls hommes que Jalila n'a jamais rencontré à Hobara.

Un court roman de science-fiction qui a été primé mais qui a été très étrange, voir, qui est resté très obscure pour moi. La science-fiction n'est pas vraiment mon domaine de prédilection (qui est plutôt la fantasy). Je partais donc de très loin. Malheureusement, je n'ai pas réussi à rentrer dans ma lecture, dans l'univers de l'auteur et à m'accrocher aux personnages. Pour m'ajouter une difficulté, L'auteur a laissé plusieurs termes non expliqués dans son récit ce qui n'a pas facilité mon appréhension de l'univers. Il y en a certains que j'ai compris après quelques pages, d'autres vers la fin du roman, ou encore d'autres que je n'ai pas du tout compris.

Inutile de dire que ce roman n'a pas été fait pour moi malgré l'histoire de départ qui m'intéressait. Il reste également dommage pour moi que les personnages et l'univers n'aient pas été plus développés. Peut-être aurais-je eu plus de facilité à m'accrocher à ma lecture...
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